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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1491

  • Histoire de naïfs cocus

    La « Coalition nationale syrienne » a nommé (à Istanbul) un « gouvernement par intérim » formé de 9 ministres.

    Les chrétiens syriaques et assyriens (notamment de l’Organisation démocratique assyrienne) dénoncent l’absence de tout chrétien dans ce gouvernement et parlent de « marginalisation et d’exclusion délibérée » visant à expulser des choix opérationnels une composante « qui a beaucoup apporté à la révolution syrienne »…

    (Ces derniers jours, les forces rebelles ont fait pleuvoir un grand nombre d'obus et de roquettes sur le vieux quartier chrétien de Damas. Dimanche, une famille chrétienne a été tuée dans sa voiture; lundi, l'école Saint-Jean Damascène a été touchée, cinq enfants ont été tués, 27 blessés. Cinq écoliers ont été blessés dans un bus endommagé par un obus.)

  • Les Franciscains de l’Immaculée

    Selon le blog Summorum Pontificum, 220 membres de la congrégation des Franciscains de l’Immaculée, sur 370, ont signé la supplique au pape par laquelle ils demandent que soit créé un nouvel institut placé sous l’autorité de la commission Ecclesia Dei, ce qui leur permettrait de continuer de célébrer la liturgie traditionnelle.

  • La confusion qui monte (et l’anarchie qui s’installe ?)

    L’archevêque de Munich, le cardinal Reinhard Marx, s’insurge contre le rappel doctrinal de Mgr Gerhard Müller sur le mariage et déclare ouvertement que le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi « ne peut pas clore le débat ».

    Le moins qu’on puisse dire est que c’est une violente attaque contre le gardien du dogme. Et contre la doctrine catholique.

    Mais le pire est que le cardinal Marx est l’un des huit cardinaux dont le pape a fait son conseil rapproché pour réformer la curie…

  • Saint Diego

    Bartolomé_Esteban_Murillo_-_San_Diego_de_Alcala_de_Henares_en_extase_devant_la_croix_-_Musée_des_Augustins_-_D_1846_1.jpg

    Murillo (Bartholomé), ou plutôt Esteban Murillo, né à Séville en 1618, mort en 1682 ; élève de Juan del Castillo. (Ecole espagnole.)

    Saint Diégo

    Saint Didace, appelé Diégo par le vulgaire d'Espagne dans la Castille, et Jaime, dans l'Aragon, n'est autre que Jacques, qui naquit vers la fin du quatorzième siècle dans le bourg de Saint-Nicolas, au diocèse de Séville en Andalousie. Son goût pour les choses spirituelles, son abstinence et la pureté de ses mœurs lui firent embrasser la vie monastique; il se présenta, à cet effet, au couvent d'Aressafa, dans le territoire de Corfou, où il fut reçu à sa première sollicitation ; il observa, avec la plus grande sévérité, la règle de son institut jusqu'au 12 novembre 1463, terme de son existence.

    Saint Diégo est ici représenté au moment où, après avoir cueilli quelques racines qu'il a déposées à terre, ainsi que l'outil aratoire dont il s'est servi pour les arracher, s'arrête devant le signe de la Rédemption pour prier Jésus-Christ, qu'il considérait toujours dans sa passion et dans l'eucharistie.

    Le général de l'ordre de Saint-François, auquel appartient saint Diégo, entretient un cardinal des vertus austères, de l'humilité profonde et de la piété toute évangélique de saint Diégo.

    Ce tableau a été envoyé au Musée, en 1846, par le gouvernement.

    *

    Ce que l’on vient de lire vient de la « Notice des tableaux exposés dans le musée de Toulouse, rédigée par P.-T. Suau, peintre d’histoire, inspecteur de l’Ecole des Beaux-Arts et des Sciences industrielles, membre du Bureau d’administration des Sciences et des Arts de la ville de Toulouse », 1850.

    Il est amusant de voir que Diégo est le nom donné « par le vulgaire d’Espagne » à saint Didace. C’est plus proche de la réalité que ce que l’on peut lire sur des sites qui se veulent très sérieux et qui affirment que Diego vient de Didace qui vient du latin Didacus qui vient peut-être du grec didaskein, enseigner. Une étymologie qui assurément aurait fait rire notre saint franciscain, qui était quasiment analphabète. P.-T. Suau avait raison de dire que Diego « n’est autre que Jacques ». C’est en effet une déformation de Santiago (vu comme san Tiago et non comme sant Iago). L’ironie de l’histoire est qu’un clerc qui se croyait très savant, sans doute au moment de la canonisation (en 1588), ait trouvé intelligent d’inventer un Didacus dont serait dérivé Diego.

    En revanche P.-T. Suau, ou le typographe, a fait une erreur en parlant de Corfou. Il s’agit de Cordoue. D’autre part il aurait pu quand même signaler que Diego fut envoyé aux Canaries, où simple frère lai il dirigea le couvent, puis à Rome où il devint célèbre par les nombreuses guérisons miraculeuses qu’il accomplit, avant de revenir mourir en Espagne. Et d’accomplir post mortem quelques miracles spectaculaires.

  • Décidément…

    Leur Europe n’est plus ce qu’elle était… Ou du moins l’approche des élections les rend un peu plus lucides… Après le socialiste Schulz, voici que les libéraux allemands (bien plus européistes que les socialistes) font marche arrière toute. Au nom du principe de subsidiarité (qui devient décidément très à la mode), le FDP de Saxe a adopté une motion par laquelle le parti « s’engage pour que l’UE ait moins de pouvoirs », qu’il y ait « moins de commissaires », et que « davantage de décisions soient prises de nouveau au niveau national ou régional ».

    Le FDP a subi un sérieux revers aux dernières élections, puisqu’il n’est plus représenté au Bundestag, mais il participe à deux gouvernements régionaux, dont celui de Saxe.

    D’autre part, dans un entretien au Nordwest Zeitung, c’est carrément un commissaire européen, Neven Mimica, qui déclare : « Nous n’avons pas besoin de nouvelles lois et régulations au niveau européen. Dans certains domaines, l’Europe est plutôt trop réglementée. Ce dont nous avons besoin est d’une meilleure coordination des autorités nationales et une harmonisation des lois existantes. »

    Bon. En même temps, le commissaire en question est le commissaire… croate, qui vient d’arriver à Bruxelles. Mais c’est toujours bon à prendre.

  • La République ?

    « C’est la République qu’on ne respecte plus », a déclaré le maire UMP de Châteaurenard (13) qui s’est fait poignardé par un déséquilibré lors des cérémonies du 11-Novembre. Et « c’est le statut d’élu qui ne représente plus grand chose pour les gens ».

    Mais depuis quand la République est-elle respectable ? Et c’est la faute de qui si le statut d’élu ne l’est pas davantage ?

    De même le Premier ministre affirme-t-il que les sifflets des Champs-Elysées étaient « un acte contre la République ».

    Assez d’hypocrisie. Il s’agit simplement, comme chacun le voit partout, d’un mouvement populaire de rejet d’un gouvernement devenu insupportable. Et les plus répugnants sont ceux qui font la leçon en se répandant dans les médias, pleurnichant que le 11-Novembre doit être un moment sacré de recueillement national… Ces gens-là qui crachent en permanence sur la patrie, qui vendent leur pays à l’euromondialisme, qui ne croient en rien, qui sont pour le massacre des enfants à naître, pour le charcutage des embryons, qui en sont arrivés à légiférer contre le mariage, mais qu’ils se taisent désormais… De toute façon personne ne les écoute plus.

  • Ils remettent ça…

    Il y a un an, le conseil indonésien des oulémas avait monté une campagne contre les écoles catholiques, parce qu’elles n’enseignent pas l’islam. Cette campagne avait été virulente sur l’île de Java, et complaisamment relayée par les médias. Néanmoins elle avait fait long feu, parce que les parents (musulmans) s’étaient mobilisés en faveur des écoles catholiques, dont la qualité de l’enseignement est reconnue par tous.

    Or voici que le conseil des oulémas recommence. Son chef local de Klanten presse les écoles privées d’embaucher des professeurs d’islam, parce que leur absence est une violation de la loi stipulant que tout élève a le droit de recevoir un enseignement de sa religion.

    Or il était admis par tous jusqu’ici que les écoles privées ne sont pas tenues d’avoir des cours d’islam.

    Mais le conseil des oulémas a obtenu une première victoire : l’association locale des écoles privées a « regretté » l’absence de professeurs d’islam et souhaité que la question soit résolue « de la meilleure façon possible ».

  • Plus d’un mois après…

    Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Müller, a envoyé une lettre à Mgr Zollitsch, ancien archevêque de Fribourg et administrateur provisoire de l’archidiocèse, pour lui faire remarquer que le projet de directive pastorale de l’archidiocèse sur les divorcés remariés ne coïncide pas avec la doctrine de l’Eglise sur deux points précis et doit donc être retiré et révisé.

    Il y a plus d’un mois que ce scandaleux « projet » a été publié sur le site de l’archidiocèse, non comme un projet, mais bel et bien comme une directive adressée aux paroisses. La presse allemande l’a unanimement attribuée à Mgr Zollitsch, qui est en effet le responsable du diocèse même s’il n’en est plus l’archevêque. Le 10 octobre, Mgr Zollitsch donnait une conférence de presse, où il expliquait que c’était un « projet » qui avait été « publié trop tôt ». Il ajoutait qu’il allait en parler avec le pape la semaine suivante. Mais de l’entretien avec le pape on ne nous parla que de « l’évêque bling-bling ».

    Bref, plus d’un mois après, Mgr Müller condamne un texte dont l’archevêque a dit, il y a un mois précisément, qu’il n’était pas pertinent de l’avoir publié.

    La lettre de Mgr Müller ne sert donc à rien.

  • Saint Martin Ier

    Trois mois à peine après avoir été élevé sur le trône pontifical (649), il réunit dans la basilique Saint-Jean du Latran un concile d'une centaine d'Evêques, qui condamna l'hérésie monothélite et le Typos, édité par l'empereur, dans lequel on confondait la vérité et l'erreur par opportunité politique. Saint Martin, ayant été apocrisiaire de l'Evêque Théodore à Constantinople, était bien au fait des intentions de l'empereur et de ses théologiens qui, en proclamant une seule volonté dans le Christ, cherchaient à se rallier de manière détournée les monophysites d'Orient.

    Dès qu'il apprit la nouvelle, l'empereur envoya en Italie l'exarque Calliopas avec pour misssion d'arrêter l'E vêque. A son arrivée à Rome celui-ci se présenta devant le pontife et l'interrogea sur l'affaire du concile. Saint Martin lui répondit en prononçant l'anathème contre ceux qui oseraient l'accuser de la moindre variation dans la foi des Saints Pères. Par crainte du peuple qui était présent, l'exarque répondit avec hypocrisie que la foi de Martin était semblable à la sienne et à celle de tous les Chrétiens. Le Saint se retira alors, pendant trois jours, dans la basilique du Latran avec tout son clergé. Le lundi matin Calliopas demanda à perquisitionner dans le palais, sous prétexte d'y trouver des armes. Les soldats se précipitèrent dans la basilique, renversèrent dans un grand tumulte les objets de culte et s'emparèrent du prélat qui souffrait de la goutte. Le mercredi 19 juin 653, ils s'embarquèrent en direction de Constantinople. Pendant ce long et pénible voyage de trois mois, le Saint fut privé de toute consolation dans sa maladie et ne pouvait même pas se laver. Aux escales, ses gardes l'empêchaient de descendre et, en le couvrant d'injures, ils s'emparaient des provisions que des Prêtres et des fidèles lui avaient apportées. Lorsqu'ils arrivèrent à Constantinople, le 17 septembre, on laissa la populace l'insulter sur son grabat, puis on le mena dans la prison Prandiara, où il fut gardé au secret pendant 93 jours. Le 20 décembre, à la suite d'une parodie de jugement à l'Hippodrome, au cours duquel on l'empêcha de s'exprimer sur la foi, il fut condamné à mort, puis on déchira publiquement ses vêtements sacerdotaux et on le traîna à travers la ville jusqu'au prétoire, chargé d'une lourde chaîne au cou. Le vieillard malade et sous-alimenté pouvait à peine marcher, mais son visage était radieux de souffrir ainsi par amour du Christ et de la vérité. Transféré dans la prison Diomède, on le hissa, en lui écorchant les jambes, jusqu'à un cachot surélevé réservé aux condamnés à mort.

    Le lendemain, le Patriarche de Constantinople Paul, malade et redoutant le jugement de Dieu, obtint de l'empereur la commutation de la sentence de mort en exil. Après la mort de Paul et la nomination de Pyrrhus au Patriarcat, le Saint resta encore 85 jours captif, avant d'être expédié clandestinement à Cherson, en Crimée. Il y souffrit cruellement de la faim et des mauvais traitements que lui infligèrent les barbares, et remit à Dieu son âme apostolique le 13 avril 656.

    (Source)

  • Hommage à un résistant

    1155219200067.jpgOn apprend la mort de Domenico Bartolucci, « directeur perpétuel » du Chœur de la Chapelle Sixtine, et pourtant viré par le clan Marini (Piero) en 1997. En 2006, Benoît XVI lui demandait de diriger un concert à la Chapelle Sixtine. Au cours de ce concert fut créé un motet de Bartolucci lui-même : Oremus pro Pontifice nostro Benedicto. A l’issue du concert, Benoît XVI fit l’éloge du grand interprète et compositeur de musique sacrée (photo). En 2010 il le créait cardinal. L’année suivante le cardinal Bartolucci révélait qu’il avait toujours célébré la messe de saint Pie V. Au Vatican…

    Voici l’article que j’avais publié dans Daoudal Hebdo.

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