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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1492

  • Dernière nouvelles de la dictature

    A en croire les images diffusées en boucle par BFMTV, il y avait davantage de policiers, ce matin sur les trottoirs des Champs-Elysées, que de citoyens. Belle image de la France… Et parmi les citoyens une grande majorité de « bonnets rouges » et assimilés…

    La police de Manuel Valls s’est distinguée en arrêtant de façon préventive et arbitraire des militants et candidats du Front national venus commémorer pacifiquement le 11-Novembre : un procédé typique des dictatures.

    Sinon, 73 personnes ont été arrêtées, parce qu’elles manifestaient leur hostilité au président de la République et qu’elles ont eu le culot de riposter aux provocations policières.

    Manuel Valls a mis tout le monde dans le même sac de « l’extrême droite » et a osé dire que « l’extrême droite ce n’est pas la France », lui qui, il n’y a pas si longtemps, n’était même pas français.

  • Il transforme les bijoux en boîtes de thon

    Un homme aborde une dame dans la rue, à Evry, pour lui demander où il pourrait faire traduire des textes en français. Au fil de la conversation il lui révèle qu’il est marabout et qu’il peut régler tous les problèmes. Il suffit que la dame lui présente des objets de valeur à marabouter. La dame revient avec ses bijoux dans un sac. L’homme s’éclipse quelques minutes pour marabouter le sac et revient, disant à la dame de ne pas ouvrir le sac avant une semaine. De retour chez elle, la dame est prise d’un doute. Elle ouvre le sac, et découvre à la place de ses bijoux deux boîtes de thon.

    Elle a déposé plainte, estimant le vol à plusieurs milliers d’euros.

    M’est avis qu’elle devrait être condamnée. Comme devraient être condamnées, au moins symboliquement, toutes les personnes victimes d’escroqueries aussi flagrantes. L’impunité de la bêtise crasse a quelque chose de malsain.

    (Le Parisien)

  • Les impôts et taxes vont baisser !

    Pierre Moscovici a annoncé hier que les prélèvements obligatoires seront stabilisés en 2015 et qu’ensuite ils baisseront.

    Vous ne le croyez pas ?

    Ben alors… Pour une fois que j’avais une bonne nouvelle…

  • En Irak

    Avec la même énergie qu’on lui connaissait quand il était archevêque de Kirkouk, le patriarche chaldéen S.B. Louis Raphaël Ier Sako multiplie les appels et les initiatives pour que les derniers chrétiens restent en Irak. On apprend seulement aujourd’hui que le 5 novembre il a réuni tous les évêques catholiques d’Irak pour élaborer des mesures concrètes et partagées entre les différentes Eglises. Il s’agit de lutter contre ce que le patriarche appelle le processus de « migration organisée ». Il dénonce notamment l’attitude des ambassades et consulats occidentaux qui favorisent l’obtention de visas d’asie par les chrétiens – et qui croient bien faire…

    (Fides)

  • Saint Martin

    Sulpice Sévère, qui connaissait personnellement saint Martin, a écrit plusieurs textes sur le grand évêque et thaumaturge. Il a raconté sa mort, non pas dans la lettre à Didier connue comme la Vie de saint Martin, mais dans une lettre à sa belle-mère… C’est de ce texte-là qu’ont été extraites les si belles antiennes des heures du jour.

    Il réunit alors ses disciples et leur annonça que sa mort était proche. Une profonde douleur s’empare aussitôt de tous les cœurs ; tous s’écrient en gémissant : « Ô tendre père ! pourquoi nous abandonner et nous laisser dans la désolation ? des loups avides de carnage se jetteront sur votre troupeau (1) ; si le pasteur est frappé, qui pourra le défendre ? Nous savons bien que vous souhaitez ardemment de posséder Jésus-Christ ; mais votre récompense est assurée, et elle ne sera pas moins grande pour être retardée ; ayez pitié de nous que vous allez laisser seuls. » Martin, touché de leurs larmes, et brûlant de cette tendre charité qu’il puisait dans les entrailles de son divin Maître, se mit aussi à pleurer. Puis, s’adressant au Seigneur : « Seigneur, s’écria-t-il, si je suis encore nécessaire à votre peuple, je ne refuse pas le travail : que votre volonté soit faite. » (2) (...)

    Ô homme admirable, que ni le travail ni la mort même ne peuvent, vaincre ! qui demeure indifférent, qui ne craint, ni la mort ni la vie ! (3) Ainsi, malgré l’ardeur de la fièvre qui le consumait depuis plusieurs jours, il poursuivait l’œuvre de Dieu avec un zèle infatigable. Il veillait toutes les nuits, et les passait en prière. Étendu sur sa noble couche, la cendre et le cilice, il se faisait obéir de ses membres épuisés par l’âge et la maladie. Ses disciples l’ayant prié de souffrir qu’on mît un peu de paille sur sa couche : « Non, mes enfants, répondit-il, il ne convient pas qu’un chrétien meure autrement que sur la cendre et le cilice ; je serais moi-même coupable de vous laisser un autre exemple. » Il tenait ses regards et ses mains continuellement élevés vers le ciel, et ne se lassait point de prier (4). Un grand nombre de prêtres qui s’étaient réunis près de lui, le priaient de leur permettre de le soulager un peu en le changeant de position : « Laissez-moi, mes frères, répondit-il ; laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre, afin que mon âme prenne plus facilement son essor vers Dieu. » À peine eut-il achevé ces mots, qu’il aperçut le démon à ses côtés. « Que fais-tu ici, bête cruelle ! tu ne trouveras rien en moi qui t’appartienne : je serai reçu dans le sein d’Abraham. » Après ces paroles, il expira. Des témoins de sa mort nous ont attesté qu’en ce moment son visage parut celui d’un ange, et que ses membres devinrent blancs comme la neige. Aussi s’écrièrent-ils : « Pourrait- on jamais croire qu’il soit revêtu d’un cilice et couvert de cendres ? » Car, dans l’état où ils virent alors son corps, il semblait qu’il jouît déjà de la transformation glorieuse des corps ressuscités. (…)

    Où trouverez-vous rien de comparable aux funérailles de Martin ? Que des héros vainqueurs s’avancent montés sur des chars de triomphe, précédés d’hommes enchaînés et suivis de leurs prisonniers : le corps de Martin est suivi de tous ceux qui, sous sa conduite, ont vaincu le monde. Pour les premiers, les peuples en démence font entendre des applaudissements et des cris confus : en l’honneur de Martin, les airs retentissent du chant des psaumes et des cantiques sacrés. Ceux-là, après leurs triomphes, sont précipités dans les gouffres de l’enfer ; Martin, rayonnant d’une joie céleste, est reçu dans le sein d’Abraham. Martin, si pauvre en ce monde, menant une vie si simple, entre riche dans le ciel, (5) d’où, je l’espère, il veille sur nous, sur moi qui écris ces lignes, sur vous qui les lisez.

    *

    (1) Dixerunt discipuli ad beatum Martinum: Cur nos pater deseris, aut cui nos desolatos relinquis? Invadent enim gregem tuum lupi rapaces.

    (2) Domine, si adhuc populo tuo sum necessarius, non recuso laborem: fiat voluntas tua.

    (3) O virum ineffabilem, nec labore victum, nec morte vincendum, qui nec mori timuit, nec vivere recusavit !

    (4) Oculis ac manibus in caelum semper intentus, invictum ab oratione spiritum non relaxabat, alléluia.

    (5) Martinus Abrahae sinu laetus excipitur: Martinus, hic pauper et modicus, caelum dives ingreditur, hymnis caelestibus honoratur

  • 25e dimanche après la Pentecôte

    Lectures et oraisons du 5e dimanche après l’Epiphanie, chants du 23e dimanche après la Pentecôte.

    L’Église et l’âme attendent « le jour du Christ ». Déjà nous entendons l’amicale invitation du Roi clément, déjà nous voyons les exilés se rendre dans la patrie (Intr.) ; l’Oraison implore protection pour les derniers jours : « Garde ta famille ; elle n’a d’autre appui que la grâce céleste. » Maintenant l’Église nous met au cœur deux enseignements : a) La fin est proche ; c’est maintenant qu’il faut atteindre l’idéal ; vivons donc comme si le jour du Christ devait venir demain. Menons, dans la perspective du retour, une vie chrétienne idéale ; « revêts-toi, pour recevoir le grand Roi, du vêtement de la miséricorde, de la bonté, de l’humilité, de la modestie, de la patience » b) Il y a un enfer et un ciel ; l’ivraie est brûlée, le bon grain va dans les greniers célestes. C’est une image saisissante du jugement dernier que le Sauveur esquisse ici : Là, les gerbes embrasées des malheureux damnés éclairent les profondeurs de la nuit de leurs abominables flammes rouges et les remplissent de leurs inutiles cris de désespoir ; mais, là-haut, brillant comme de magnifiques soleils à l’heure du coucher, les bienheureux franchissent la porte ouverte de l’éternel royaume. Les pensées de la parabole peuvent nous inspirer de réciter les versets suppliants du De profundis (Off., Allél.). Combien d’ivraie dans mon âme ! Puisse l’actuel sacrifice de « la réconciliation » écarter l’ivraie et relever nos « cœurs chancelants » (Secr.). L’Eucharistie est le « gage du salut » ; reportons-nous à l’Évangile : dès aujourd’hui, le Divin Moissonneur place nos gerbes mûres dans les greniers célestes (Postc.).

    Dom Pius Parsch

    A propos du De profundis de l’offertoire, un lecteur m’a fait découvrir dimanche dernier que l’offertoire complet comportait des versets. Comme l’offertoire de Job au 21e dimanche, et celui de Daniel au 17e. La différence est qu’ici le texte est celui de la Vulgate, à une exception près : « vocem », qui est le mot de la Vulgate, de l’ancienne version de saint Augustin, comme de celle de saint Jérôme d’après l’hébreu, a été intentionnellement remplacé, les deux fois, par « orationem ». Le texte n’est donc pas dramatisé comme dans l’offertoire de Job, mais cela n’empêche pas le dramatisme de la mélodie qui, dans les deux versets, descend à la-sol-la-sol-la…

     

  • Conférence de Bernard Antony

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  • Al-Qaïda adoube Al-Nosra

    Le chef d’Al Qaïda Ayman Al-Zawahiri déclare reconnaître en Al-Nosra la principale milice islamiste opérant en Syrie, « une branche indépendante d’Al-Qaïda rapportant au commandement général », tandis que la milice intitulée « Etat islamique en Irak et en Syrie » va être supprimée. Al-Zawahiri critique le chef d’Al Qaïda en Irak (« Etat islamique en Irak ») qui a créé l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer à la direction d’Al-Qaïda, et le chef d’Al-Nosra qui a rejeté l’Etat islamique en Irak et en Syrie sans en référer davantage au commandement général.

    L’avenir proche dira si le chef d’Al Qaïda a véritablement autorité sur les jihadistes de Syrie.

  • Tout est dit en trois titres

    Le mouvement dit des Bonnets rouges est bien un mouvement populaire, comme le montre l’hostilité affichée des médias de la pensée unique :

    Libération :

    Faut-il porter un bonnet rouge pour échapper à la justice ?

    (C’est ce journal qui milite toujours, depuis sa création, pour l’impunité des manifestants. A condition qu’ils aient une estampille gaucharde.)

    L’Express :

    "Bonnets rouges": les Français sévères face à la poursuite du mouvement

    20 minutes :

    «Bonnets rouges»: Les Français leur demandent de cesser leur mouvement

    (C’est un simple sondage selon lequel 57% des personnes interrogées souhaitent que le mouvement se termine, contre 40% qui le soutiennent. Les 57% sont devenus « les Français »…)

  • Bravo les Croates !

    Le Parlement croate a approuvé hier la convocation d’un référendum contre le mariage homosexuel. 151 voix pour, 13 contre, 5 abstentions.

    Enfin. C’est le 17 juin dernier que l’initiative populaire « Au nom de la famille » avait remis les signatures de 749.316 citoyens au président du Parlement. Le Parlement est dans l’obligation d’autoriser le référendum s’il est demandé par au moins 10% des électeurs. Ici ils sont 20%... Mais la gauche au pouvoir a tout fait pour que l’initiative n’aboutisse pas. Bien sûr il a fallu soigneusement recompter les signatures, ce qui est extrêmement long… Et l’on a prétendu que ce qui relève des droits de l’homme ne peut être soumis à référendum, et aussi que l’initiative ne disait pas où, dans la Constitution, il faudrait stipuler que le mariage est entre un homme et une femme…

    Le temps a passé, mais finalement « Au nom de la famille » a eu gain de cause, et l’on voit que les idéologues homosexualistes sont très minoritaires même au sein de la coalition de gauche…

    Bref, le référendum aura lieu le 1er décembre. On s’attend à une majorité de plus de 60% pour l’inscription du mariage naturel dans la Constitution.

    Ce qui ne va pas plaire aux maîtres de l’Europe…