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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1488

  • Taubira superstar internationale ("Minute" aussi, par le fait)

    Le Haut-Commissariat des droits de l'homme de l'ONU condamne les « attaques racistes » contre Christiane Taubira.

    « Nous condamnons les attaques racistes dont fait l'objet depuis plusieurs semaines la ministre française de la Justice, Christiane Taubira, et notamment la couverture d'un hebdomadaire d'extrême droite Minute publié mercredi avec la photo de la ministre accompagnée de la légende : “Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane” », a déclaré un porte-parole du Haut-Commissariat à Genève.

    Et le Haut-Commissariat lui-même : ces « abus totalement inacceptables perpétrés à l'encontre d'une responsable politique connue, en raison de sa couleur de peau, sont une manifestation claire de la montée du racisme, de la xénophobie et de l'intolérance à l'encontre des minorités ethniques ou religieuses et des migrants dans de nombreux pays européens ».

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme est évidemment trop partisan et idéologiquement pourri pour comprendre qu’il ne s’agit pas de couleur de peau mais de politique. Mme Taubira a défendu et fait passer une loi qui nie la nature humaine. Elle ne peut pas s’étonner des conséquences sur sa petite personne.

  • Ne pas nier les crimes antichrétiens en Europe

    L’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens revient sur le rapport de l’OSCE concernant les crimes antireligieux. Il remarque que seuls 15 pays membres de l’OSCE distinguent dans leurs données entre les diverses religions, et que seuls 6 pays ont fourni leurs données à l’OSCE. (La France ne fait partie ni des 6 ni des 15 : chez nous on distingue bien, mais seulement entre crimes antisémites et crimes anti-musulmans…)

    Or, dit la directrice de l’Observatoire, Gudrun Kugler, « il est très important que tous les Etats européens commencent à distinguer les crimes dans leurs données en fonction de la religion, en raison du fait que les crimes de haine contre les chrétiens sont en augmentation en Europe occidentale. » Par exemple, selon les données suédoises publiées dans le rapport, il y a eu en Suède, en 2012, 258 crimes de haine antireligieuse répertoriés par la police, dont 200 antichrétiens. « Nous devons commencer à parler de ce problème au lieu de le nier, ajoute Gudrun Kugler, afin de trouver des solutions pour y remédier. Sinon les crimes de haine contre les chrétiens seront de plus en plus nombreux, et il n’y aura pas de solution possible. »

  • Quelle époque : nous voilà avec Michel Onfray…

    Il n’est pas de notre paroisse, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais quand il tient de tels propos, on se retrouve du même côté…

    « Faut arrêter, l’Europe est chrétienne (…) je suis un athée qui défend Noël – L’islam est une religion agressive qui dit qui il faut détester et comment décapiter… »

    « Je pense que l’Europe est judéo-chrétienne et qu’il faudrait la faire avec la Russie. »

  • Un « jeûne » contre le réchauffement climatique

    Il se tient en se moment à Varsovie une conférence de l’ONU sur les « changements climatiques ». Ce qui est en soi un gag, vu que la Pologne ne marche qu’au charbon… Participe à cette conférence une délégation de la fédération luthérienne mondiale. Je ne savais pas que les luthériens étaient invités en tant que tels pour délivrer leur expertise sur le climat. Quoi qu’il en soit, la fédération luthérienne mondiale a institué hier, pour ses membres et tous ceux qui souhaitaient les suivre, un « jeûne », en solidarité avec les victimes du réchauffement climatique, et en particulier les victimes du typhon aux Philippines.

    Parce que ce typhon est dû au réchauffement climatique, donc à l’activité industrielle, donc à l’homme occidental, donc à nous, et nous devons expier cela par le jeûne…

    Parce que, comme chacun sait, le mot « typhon » n’existait pas avant le GIEC.

    NB. Ouf, l'Eglise catholique ne s'est pas associée à cette mascarade.

  • Un nouveau mystère du Saint-Suaire

    L’Institut catholique de Paris vend demain dimanche (sic, enfin, c’est Drouot) son fonds photographique, c’est-à-dire les photos qui lui ont été données au fil du temps pour enrichir sa collection…

    Mais l’Institut garde les photos liées à la religion et à la Terre Sainte.

    Mais dans la liste des photos à vendre il y a une série de clichés du Saint Suaire, les photos authentiques prises par Giuseppe Enrie en 1931…

    Mais sur le site de Drouot, où l’on voit que ces clichés sont estimés à 6.000-10.000 euros, ont peut lire : « LES LOTS 162 A 171 (FONDS VIGNON, SAINT SUAIRE) SONT RETIRES DE LA VENTE. »

    Ah bon. Par qui ?

    (A cette occasion, La Croix nous explique ce qu’est le Saint Suaire : « un drap de lin qui fut longtemps considéré comme ayant servi à envelopper le Christ après sa descente de croix. Désormais daté du XIVe  siècle, selon la méthode du carbone 14, il est resté un objet de piété populaire. » Heureusement qu’on a La Croix…)

  • Heureusement, c’est seulement ridicule

    « BERGOGLIO, UN MARTYR VIVANT ET UN HÉROS »

    Tel est le titre de l’article d’une sénatrice argentine.

    Motif d’une telle canonisation in vivo ?

    Au moment du vote sur le « mariage » homosexuel en Argentine, il avait publiquement et ardemment protesté, à tel point qu’il avait été assassiné.

    Euh, non.

    Il avait envoyé deux lettres (privées). L’une à des carmélites. L’autre à une personnalité du mouvement pro-vie. Point final.

    (On constate donc – je n’aurais jamais imaginé pouvoir écrire un jour une telle phrase - que nos évêques ont été bien meilleurs que le futur pape. Ce qui ne me réjouit pas. Pour l’Eglise.)

  • Sainte Gertrude

    Sa biographe indique deux directions de ce que nous pourrions définir sa «conversion» particulière: dans les études, avec le passage radical des études humanistes profanes à celles théologiques, et dans l’observance monastique, avec le passage de la vie qu’elle qualifie de négligente à la vie de prière intense, mystique, avec une exceptionnelle ardeur missionnaire. Le Seigneur, qui l’avait choisie dans le sein maternel et qui l’avait fait participer, dès son enfance, au banquet de la vie monastique, la ramène par sa grâce «des choses extérieures à la contemplation intérieure, des occupations terrestres au soin des choses célestes». Gertrude comprend alors qu'elle était restée loin de Lui dans une région de dissemblance, comme elle dit avec saint Augustin; de s’être consacrée avec trop d’ardeur aux études libérales, à la sagesse humaine, en négligeant la science spirituelle, se privant du goût de la véritable sagesse; elle est conduite à présent à la montagne de la contemplation, où elle se dépouille du vieil homme pour se revêtir de l’homme nouveau. «C'est ainsi que de grammairienne elle devint théologienne, relisant sans cesse les pages divines qu’elle pouvait se procurer, et remplissant son cœur des plus utiles et des plus douces sentences de la Sainte Ecriture. Aussi avait-elle toujours à sa disposition la Parole de Dieu afin de satisfaire ceux qui venaient la consulter et de réfuter toute idée fausse par des témoignages de la Sainte Ecriture employés si à propos, qu'on n'y trouvait rien à objecter.»

    (…)

    «J'ai dû combattre mon goût personnel — affirme-t-elle —, et considérer qu'ayant si peu profité de vos grâces, elles ne pouvaient m'avoir été accordées pour moi seule, puisque votre sagesse éternelle ne se trompe en rien. O Dispensateur de tous les biens, qui m'avez comblée gratuitement de tant de grâces, faites au moins qu'en lisant cet écrit, le cœur d'un de vos amis soit ému par votre condescendance, et vous remercie de ce que, pour l'amour des âmes, vous avez conservé si longtemps au milieu des souillures de mon cœur une pierre précieuse d'un tel prix.»

    En particulier, deux faveurs lui sont plus chères que toutes les autres, comme Gertrude l’écrit elle-même: «La première est l'empreinte que vous avez formée sur mon cœur, par les splendides joyaux de vos plaies sacrées. La seconde est cette blessure d'amour si profonde et si efficace que, (dussé-je vivre mille ans dans le plus complet délaissement), je goûterais sans cesse un bonheur ineffable au souvenir de ces deux bienfaits. Ils me seraient à chaque heure une source suffisante de consolation, de lumière et de gratitude. Pour ajouter à ces faveurs, vous m'avez encore admise à l'incomparable familiarité de votre tendresse, en m'offrant l'arche très noble de votre divinité, c'est-à-dire votre Cœur sacré, pour que j'y trouve mes délices [...]. Enfin vous m'avez donné pour avocate votre très douce Mère la bienheureuse Vierge Marie, me recommandant plusieurs fois à elle avec autant de tendresse qu'en mettrait un époux à confier à sa propre mère l'épouse qu'il s'est choisie.»

    Tendue vers la communion sans fin, elle conclut sa vie terrestre le 17 novembre 1301 ou 1302 à l’âge d’environ 46 ans. Dans le septième Exercice, celui de la préparation à la mort, sainte Gertrude écrit: «O Jésus, toi qui m’es immensément cher, sois toujours avec moi, pour que mon cœur demeure avec toi et que ton amour persévère avec moi sans possibilité de division et que mon trépas soit béni par toi, afin que mon esprit, libéré des liens de la chair, puisse immédiatement trouver le repos en toi. Amen.»

    Il me semble évident que ces choses ne sont pas seulement des choses du passé, historiques, mais l'existence de sainte Gertrude reste une école de vie chrétienne, de voie droite, et nous montre que le cœur d'une vie heureuse, d'une vie véritable, est l'amitié avec Jésus, le Seigneur. Et cette amitié s'apprend dans l'amour pour Les Ecritures Saintes, dans l'amour pour la liturgie, dans la foi profonde, dans l'amour pour Marie, de manière à connaître toujours plus réellement Dieu lui-même et le bonheur véritable, but de notre vie.

    Benoît XVI

  • Leur Europe

    Suite au scandale des implants mammaires, la Commission européenne a décidé d’imposer un nouveau règlement sur les dispositifs médicaux. Alors qu’il y a déjà eu 7 directives et un réglement depuis 1993…

    Bill Doherty, président de la multinationale Cook Medical pour l’Europe, a averti le gouvernement irlandais, à l’occasion de l’annonce de la construction d’un nouveau centre de recherche à Limerick, que ce règlement pourrait détruire des milliers d’emplois en Irlande, pays où 25.000 personnes travaillent dans ce secteur.

    En effet, prenant prétexte du scandale des implants, la Commission, soutenue par le Parlement qui a validé le mois dernier le projet en y ajoutant ses amendements, veut prendre des mesures qui vont retarder de deux à trois ans la mise sur le marché des nouveaux procédés, et supprimer ainsi l’avance européenne sur les Etats-Unis et le Japon. Pour rester au top, les entreprises innovantes devront quitter l’Union européenne.

    Bill Doherty souligne que le processus du projet de règlement est actuellement au niveau du conseil des ministres, et que le gouvernement irlandais peut donc encore peser sur la décision. (Mais en général les conseils des ministres ne sont que des chambres d’enregistrement…)

  • La super-taxe abandonnée (du moins pour les paysans)

    La colère commençait à s’exprimer chez les paysans contre la hausse astronomique de la taxe foncière sur les terrains non bâtis : près d’un millier d’agriculteurs ont manifesté hier à Nice.

    La commission des Finances de l’Assemblée nationale avait déjà reporté d’un an cette mesure. Mais le ministère de l’Agriculture fait savoir que le gouvernement va présenter un amendement visant à en exonérer les terres agricoles de façon permanente… Et on va étudier « l’impact » de la mesure pour les autres…

  • Quand la dictature se ridiculise

    Cet été, David van Hemelryck avait défrayé la chronique en baladant par avion au-dessus des plages sa banderole « Hollande démission ». Et il avait aussi beaucoup fatigué les policiers envoyés à ses trousses pour tenter de trouver des prétextes pour l’arrêter.

    Ce 13 novembre il circulait dans Paris avec sa voiture, sur laquelle s’étale naturellement un beau « Hollande démission ». Il a été arrêté par quatre motards, suivis d’une trentaine de policiers envoyés par la dictature pour arrêter le dangereux factieux. La voiture a été envoyée en fourrière (avant d’être détruite à l’explosif, sans doute), et le terroriste conduit au poste pour être interrogé, a priori pour « outrage au Président ».

    Oui mais voilà. Le lendemain, le parquet, censé valider la poursuite pour « outrage au Président », s’est rendu compte que ça ne tenait pas la route. Ils ont cherché pendant quatre heures quel chef d’inculpation ils pourraient retenir. Et ils ont trouvé : « publicité dans Paris ». Sic.