Le « Club d’études culturelles » du collège Extension de Harvard (l’un des 12 collèges de la célèbre université) organisait hier soir une messe noire du Temple Satanique de Boston, dans un pub du Memorial Hall. L’archevêché de Boston a fermement condamné cette initiative, et l’archevêque lui-même, le cardinal O’Malley, a répercuté cette condamnation sur son blog, soulignant qu’en réparation, une heure d’adoration eucharistique était organisée dans la paroisse voisine de l’université.
Près de 2.000 personnes, dont le président de Harvard Drew Faust, ont participé à cette adoration eucharistique. Laquelle a été précédée d’une procession du Saint Sacrement depuis la chapelle catholique du MIT jusqu’à l’église paroissiale qui est celle des étudiants.
Face au tollé, le Club d’études culturelles annonçait dans un premier temps que la messe noire était délocalisée dans une boîte de nuit, soulignant qu’il n’y avait pas d’hostie consacrée. Mais le patron de la boîte de nuit ayant lui aussi refusé, la messe noire est devenue un simple rassemblement d’une cinquantaine de « gothiques » à l’étage d’un restaurant chinois…
Le Club hurle à l’atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de culte contre des croyances déjà marginalisées…
(On remarquera aussi que le Club met en avant un alibi culturel pour montrer que ses détracteurs n’ont rien compris : il s’agissait, explique-t-il, de reconstituer une cérémonie satanique selon Là-bas de Huysmans. Comme si le Temple satanique de Boston avait besoin de Huysmans…)
Commentaires
Magnifique photo avec des franciscains? même s'ils ne sont sans doute pas de l'Immaculée, les voir dans le cadre de cette adoration eucharistique et dans un environnement qui fut interdit aux catholiques pendant plusieurs siècles avant la reine Victoria et dans un pays où l'anglicanisme est désormais moribond, c'est un beau message d'espérance malgré la raison de cette procession.
On reconnaît les franciscains, entre autres, à leur longue barbe ? alors que Giotto représentait le saint prêchant aux oiseaux avec une plus modeste version : http://www.ipernity.com/doc/daniela.lucie/2678365/in/album/140889 !
Ça fait mal, hein ? que Bergoglio usurpe ce nom, non ? Je croyais pourtant que la tradition depuis Jean-Paul Ier était de reprendre les noms à partir des sédévacantisés (Jean XXIII, homonyme de l’antipape sodomite Jean XXIII, Paul VI le Luciférien…)
Plusieurs noms d'antipapes ont été repris par la suite (Clément VII, Benoît XIV par exemple). Le fait de reprendre nom et numéro signifie bien que le premier n'a jamais été pape. Il peut avoir été sodomite, cela ne change rien.
Quant à Paul VI luciférien, que voulez-vous dire ? Avez-vous des informations factuelles sur la question ? Qu'il ait amoché la sainte Messe, certes, mais ce fut plus par faiblesse (influence de Bugnini)que par malveillance. Soiyez pondéré dans vos termes si vous voulez rester crédible.
Que Roncalli ait été surnommé(e) par les Romains “Giovanella” en raison de sa propension à être entouré de petits garçons et que son homonyme du XVe siècle ait eu parmi ses accusations celle de “sodomie”, je dirais que le parallèle est “plaisant”, si je n’étais phobiquement homophobe.
Des témoins affirment avoir constaté l’absence de la moindre croix – même à l’envers ? – sur le cercueil de Montini ; quant à la tombe de sa mère, avant d’être clôturée à la vue, elle aurait été recouvertes de symboles douteux. (¹)
Note : Je ne cherche en aucun cas à être crédible. Je cause tout seul.
1. “Le mystère Paul VI” : http://www.france-courtoise.info/03/294/page.php?id=03rat.
Au temps pour moi, évidemment c'est Boston USA et non pas une université anglaise, j'ai écrit trop vite! Mais l'idée demeure, celle d'un lieu où le protestantisme était triomphant.
"[...]il n'y avait pas d'hostie consacrée".
Intéressante précision de leur part ; auraient-ils peur d'être sacrilèges ? Et où et comment se la seraient-ils procurée ?...sacrilèges deux fois ?...
Ces satanistes croient bien en la Présence Réelle, comme leur patron Satan. autrement, ils ne se donneraient pas tant de mal pour se procurer des hosties consacrées (avec la communion dans la main, on leur a facilité la tâche!). Des hosties non consacrées ne les intéressent pas. Nos curés recyclés Marx68 devraient y réfléchir.
Lors de ma dernière communion, Dauphin, il y a quatre ans, et la première depuis une éternité, le prêtre a visiblement été choqué que je ne prenne pas l’hostie dans ma main. Évidemment, un type qui, quand je lui demande – hors messe, évidemment ! – son nom, ne me répond pas « Père “prénom” », mais « Monsieur “nom” » !…
Ce qui est remarquablement "beau" dans la photo, c'est le célébrant sous le dais, avec ses 15 centimètres de tuyaux de cheminée noirs débordant de son aube... Il a de qui tenir, puisque François Ier est le Pape qui aura inauguré cette infecte et inouïe vision, unique et première dans toute l'histoire de la paramentique papale : un pantalon sous la soutane blanche.
Cette infection, débutée dans la base de la pyramide depuis Mai 68, a progressivement gagné tous les "étages" de la hiérarchie prêtres, curés, évêques, cardinaux... Benoît XVI y a résisté de toutes ses forces. Enfin, avec François Ier, cette horreur visuelle a frappé à la tête de la pyramide.
ELLE EN DIT LONG.
Elle dénote tout un état d'esprit. Le pantalon est le symbole du siècle, le symbole de la sécularisation, le symbole de la mondanité profane.
D'accord pour le costume "clergyman" quand l'officiant n'officie pas. Quand il n'officie pas, il ne porte pas le moindre vêtement sacré. Pourquoi faut-il, lorsqu'il officie, que la stricte alternative ne s'applique pas ? A savoir : aucun vêtement séculier visible quand il officie, venant dépareiller et jurer avec les vêtements sacrés.
Aujourd'hui, du pape (puisqu'il veut porter un pantalon (!!!) au dernier des curés, ils sont devenus INFICHUS de glisser soigneusement leurs tuyaux noirs dans leurs chaussettes, au moins le temps de la célébration liturgique et tant qu'ils sont revêtus des pièces sacrées.
Pour le Pape, ce scandale visuel est continu : du matin au soir les "splendides" tuyaux noirs débordent de la soutane blanche. L'effrayant c'est quand il monte ou descend des marches : sa coquetterie est de tirer alors avec les mains sa soutane vers le haut , exhibant le pantalon jusqu'aux mollets. Il faut un peu imaginer Pie XII ou Paul VI ou Benoît XVI en pantalon sous la soutane... Surtout ce dernier, qui était si impeccable dans sa paramentique, et qui en avait une conscience aiguë.
C'est dérisoire, mais c'est symbolique de tout l'esprit séculier qui envahit l'Eglise à tous les niveaux. Et qu'avec cela, elle demeure toujours la même, toujours infaillible, toujours traversant les siècles, est la preuve que son origine est bien surnaturelle et qu'elle n'est pas faite de mains d'hommes.
Les moines eux, sur la photo, sont impeccables dans leur habit : ils ne portent pas de pantalons dépareillant et jurant avec leur robe.