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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1407

  • Pays-Bas : des pharmaciens contre l’euthanasie

    Une émission de télévision, Altijd Wat Monitor, a montré des pharmaciens qui refusent de vendre les produits prescrits par les médecins euthanasieurs, soit par conviction pro-vie, soit parce qu’ils refusent l’euthanasie pour démence ou dépression, soit parce qu’ils ne connaissent pas le médecin prescripteur.

    « Une pharmacie n'est pas une boutique qui ne fait que délivrer des doses mortelles », déclare le porte-parole de l'Association des pharmaciens. Selon l’association, dans le protocole d'euthanasie, le pharmacien n'a aucun rôle officiel, il n'est pas obligé de coopérer.

    Le député Vert Linda Voortman s'est dite scandalisée et demande une intervention du ministre de la Santé: « Les pharmaciens ne devraient pas pouvoir refuser ce que des médecins ont approuvé. »

  • 12 avortements pour 15 naissances

    En 2009 (il semble qu’il n’y ait pas de statistiques plus récentes), il y a eu 153.237 naissances à Mexico, et 122.455 avortements.

    L’avocate Ingrid Tapia souligne que le programme relatif à l’avortement mis en place par le gouvernement de la ville de Mexico lors de la légalisation de l’avortement dans la capitale a largement promu l’avortement au lieu de mettre en œuvre des programmes destinés à aider les femmes enceintes et leur enfant: « Il y a sept ans, le gouvernement local avait précisé que la légalisation de l'avortement réduirait considérablement les pratiques clandestines et donc la mortalité maternelle. Mais clairement, la mortalité maternelle est toujours un problème, les avortement clandestins n'ont pas disparu et personne ne sait avec certitude combien d'avortements ont lieu et dans quelles conditions. »

    (TAD, via Lifenews, via Gènéthique)

  • Le gouverneur du Mississipi signe la fin des avortements tardifs

    Le gouverneur du Mississipi, Phil Bryant, a signé la loi interdisant l’avortement après 18 semaines de grossesse.

    Cette loi avait été votée par les deux chambres il y a un mois.

    C’est le 13e Etat où les élus votent une telle loi. Mais dans trois d’entre eux (Géorgie, Idaho, Arizona) un juge fédéral a jugé la loi anticonstitutionnelle, et en Virginie Occidentale le gouverneur a refusé de la signer.

  • Le Népal a peur des conversions

    Le gouvernement du Népal a annoncé que les citoyens appartenant à des minorités religieuses devront désormais « reconsidérer leur religion » quand ils demanderont une carte d’identité.

    Ce n’est en rien une discrimination, affirme le bureau du Premier ministre. Parce que « tout le monde pourra obtenir des papiers ». Simplement, cela prend du temps d’enregistrer toutes les données ; il faut plusieurs jours. Et pendant ce temps-là on demande aux chrétiens et aux membres d’autres religions de « reconsidérer leurs croyances et de rejoindre l’hindouisme »…

    Il se trouve qu’il y a de plus en plus de conversions au christianisme dans ce pays.

  • (pas d'amalgame)

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    (Via Le Salon Beige, qui fait état des réactions et de la mise au point - courageuse - du journal.)

  • Les fœtus avortés produisent de l’électricité

    Le ministère de la Santé de Colombie-Britannique, au Canada, reconnaît que des fœtus avortés ont été transférés dans une centrale de l’Oregon (Etats-Unis) pour fournir de l’énergie aux habitants de cet Etat. La centrale Coventa Marion, qui brûle chaque année 800 tonnes de déchets provenant des hôpitaux et cliniques, confirme que la classification de déchets comprend des "tissus de fœtus". La centrale de valorisation énergétique des déchets concernée a fait savoir qu’elle prendra des dispositions pour s’assurer que pour les prochaines livraisons, les tissus humains soient prohibés…

    Fin mars on avait appris que des hôpitaux publics, en Angleterre, se chauffaient en brûlant des fœtus.

  • Au Pakistan

    Haroon, dit Sunny, un jeune chrétien de 22 ans, a été tué par un jeune musulman parce qu’il avait refusé de se convertir à l’islam. L’épisode remonte au 16 avril. Haroon, d’humbles origines, avait depuis peu commencé à travailler comme domestique auprès de l’habitation d’une famille musulmane aisée de Lahore. Il travaillait là aux côtés d’un musulman, Umer Farooq, gardien de la maison. Celui-ci a commencé à se moquer quotidiennement de la foi chrétienne d’Haroon, en le menaçant et l’invitant à se convertir à l’islam. Il affirmait que « embrasser l’islam est beau », lui promettant une vie « dans le luxe et le mariage avec une riche femme musulmane ». Haroon a résisté, refusant d’abjurer sa foi chrétienne.

    Lorsque Haroon a dit à son père ce qui lui arrivait, ce dernier lui a conseillé d’ignorer Farooq. Le 16 avril, Farooq a commencé à parler de nouveau de religion et à exercer des pressions sur Haroon. S’étant énervé, il a ensuite demandé au jeune chrétien pour quelle raison il était inébranlable. Haroon a expliqué être « un vrai disciple de Jésus Christ ». Farooq est alors devenu agressif et a ouvert le feu sur Haroon, le tuant d’une balle dans la tête. Farouq, arrêté, affirme que le chrétien s’est suicidé.

    *

    Le jour de Pâques, Saira, une fillette chrétienne de 7 ans, a été violée par un musulman, Mohammad Alam Fakhar, dans un village du district de Sialkot, au Pendjab. La fillette qui, après la violence subie, a souffert d’une hémorragie, n’a été conduite à l’hôpital de Sialkot que trois jours plus tard. Elle est encore hospitalisée et se trouve dans un état critique, alors que plusieurs musulmans ont fait pression sur la famille de Saira pour qu’elle ne porte pas plainte contre le violeur. Malgré les craintes et les obstacles, la plainte a été déposée le 22 avril contre le violeur et deux autres personnes.

  • En Centrafrique

    Témoignage de Mgr Nestor Désiré Nongo-Aziagbia, évêque de Bossangoa :

    « Mercredi 16 avril, je ramenais dans ma voiture trois prêtres de mon diocèse dans leur paroisse (Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Bantangafo) lorsque, aux alentours de 17h, nous avons été interceptés par des rebelles de la coalition Seleka placés sous les ordres d’un “colonel” qui se trouvait à Bossangoa lorsque les rebelles occupaient la ville. J’ai été conduit devant ce “colonel” qui m’a accusé d’avoir fait échouer son plan de reconquête de Bossangoa, d’avoir fait circuler sur Internet des déclarations diffamatoires sur son compte, d’avoir recueilli à Bantangafo des informations que j’aurais dû transmettre aux forces internationales présentes en Centrafrique, celles de l’opération (française) Sangaris et celles de la MISCA (africaine) et enfin d’avoir organisé la résistance dans la ville afin d’empêcher sa reconquête de la part de ses hommes. Les rebelles m’ont retiré ma croix pectorale, mon anneau épiscopal et les ornements liturgiques qui se trouvaient dans ma valise. Puis nous avons été conduits, moi et mes trois prêtres, en direction de Sidot pour y être tués. A la hauteur de Kabo, notre convoi a été arrêté grâce à l’intervention de la communauté internationale et surtout du commandant de la zone militaire locale de la Seleka, un “général” qui n’était pas d’accord avec l’ordre d’exécution émis par son subordonné. Après cette pérégrination, qui a duré tout le Jeudi Saint, le Vendredi Saint, nous avons été reconduits à Bantangafo où le Commandant de la MISCA est venu nous prendre en hélicoptère pour nous permettre de rentrer chez nous. ».

    Mais le P. Christ Forman Wilibona, quant à lui, a été tué par les rebelles, le Vendredi Saint.

    « Le Père Wilibona était l’un de mes prêtres – raconte à Fides Mgr Nongo-Aziagbia – qui rentrait en moto de la Messe Chrismale et a rencontré un barrage de rebelles de la Seleka, associés à des éléments Peuls qui l’ont tué, en ouvrant le feu contre lui à 12 reprises. Le Père Wilibona est mort sur le coup. La population locale a cherché à récupérer son corps mais ses assassins ont empêché pendant 3 à 4 heures de s’en approcher. Finalement, les habitants du village ont pu l’enterrer, sachant que son corps a ensuite été reporté avec l’aide de la Croix Rouge à la mission de Paoua, où le Père Wilibona était curé ».

    L’évêque ajoute :

    « Tout le nord de mon diocèse est occupé par les rebelles de la coalition Seleka, qui dictent leur loi malgré la présence des forces internationales. Je me demande dès lors à quoi sert leur présence en Centrafrique. »

  • En Terre Sainte

    Les évêques catholiques de Terre Sainte dénoncent trois nouveaux actes de vandalisme, perpétrés dimanche 27 avril, jour de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II.

    - Des jeunes juifs orthodoxes ont caillassé trois croix du monastère bénédictin de Tabgha, sur le lac de Tibériade, puis sont allés au monastère des bénédictines où ils ont déraciné une croix, couvert de boue un autel en plein air, tracé sur les bancs des étoiles de David, blessant d’une pierre une femme qui y entrait.

    - Une lettre d’intimidation a été portée au Vicariat patriarcal de Nazareth. Cette lettre, signée d’un rabbin de la région, intime l’ordre à tous les chrétiens de « quitter la terre d’Israël » s’ils ne veulent pas encourir de graves représailles. Le rabbin qui avait envoyé la lettre avait été arrêté par la police la veille, dans la ville de Safed.

    - L’église grecque-orthodoxe d’Al-Bassah a subi une agression pendant la célébration d’une liturgie baptismale.

  • L’Orissa ne tolère toujours pas les chrétiens

    La famille Digal figure parmi les 834 familles qui virent leur maison détruite au cours du premier cycle de violences antichrétiennes advenu à Kandhamal, dans l’Etat indien de l’Orissa, en décembre 2007. La famille avait repris courage, était retournée au village et avait reconstruit sa maison, à nouveau détruite par la violence en août 2008. Après des années d’exil, ces derniers mois, après avoir reçu un dédommagement du gouvernement, les Digal avaient décidé de rentrer dans leur village d’origine et de reprendre une vie normale. Les groupes radicaux hindous ne l’ont pas toléré : ils ont attaqué la nouvelle habitation, la rasant au sol. Après la plainte présentée par la famille, la police a arrêté trois des coupables, mais tous les trois ont été relâchés.

    Le P. Ajay Kumar Singh commente : « L’Etat a échoué à protéger et à garantir les droits élémentaires des citoyens chrétiens dans l’Orissa. »