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Le blog d'Yves Daoudal - Page 137

  • 24e dimanche après la Pentecôte

    A la messe, les chants sont ceux du 23e dimanche, et les oraisons, l’épître et l’évangile sont du 5e dimanche après l’Epiphanie.

    "Ramassez l’ivraie pour la brûler, portez le bon grain dans mon grenier."

    L’interprétation de la parabole se divise en trois parties : 1. Les semailles du froment et de l’ivraie ; 2. La conduite du maître envers l’ivraie pendant la croissance ; 3. La récolte ou moisson. Au temps de l’Épiphanie, c’est plutôt la seconde partie que nous considérions. Nous voyions le Christ, en Juge et Roi sage et patient, laisser croître et mûrir la bonne et la mauvaise semence. Mais, maintenant, à l’automne liturgique où nous avons les yeux fixés sur la fin de la vie et du monde, le Seigneur nous montre le ciel et l’enfer. L’Église soulève aujourd’hui le voile de l’au-delà ; elle nous fait jeter un regard dans l’abîme fumant de l’enfer, et aussi lever les yeux vers les bienheureux dans le ciel. En outre, l’Église nous apprend à comprendre le mystère du mal ; car, justement dans les derniers temps, à la fin du monde, le mal relèvera encore une fois la tête. Enfin nous pensons que, aujourd’hui aussi, à la messe, le Christ veut jeter dans nos âmes la bonne semence, le froment divin ; celui-ci doit croître dans une vie bien chrétienne (pensée de Pâques).

    Dom Pius Parsch

  • Mgr Strickland viré

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    On s’y attendait depuis la « visite » de deux évêques envoyés par François : « Le Saint-Père a relevé du gouvernement pastoral du diocèse de Tyler (États-Unis) Joseph E. Strickland. »

    Sans donner la moindre raison. D’ailleurs les raisons de la visite apostolique n’avaient pas été données non plus.

    Il est vrai qu’il est difficile pour le chef de l’Eglise catholique d’expliquer qu’il vire un évêque parce qu’il est catholique.

    L’association des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui suit d’assez près la dérive LGBT de l’Eglise de Rome, explique à ses lecteurs :

    « L'évêque catholique Joseph Strickland est connu pour être farouchement opposé à l'avortement et à la propagande LGBT et estime que les hommes politiques qui soutiennent les lois sur l'avortement ne devraient pas recevoir la communion. »

    « Ils ne m'arrêteront pas », avait-il affirmé en juillet. » "Ils", non, mais il y en a un seul qui pouvait, et qui l'a fait.

    Mgr Strickland est un ami de la paroisse de la Fraternité Saint-Pierre à Tyler et soutenait son projet de construction d'une nouvelle église. Autre raison de le virer.

    Et il était contre le « vaccin », donc contre cet « acte de charité » qu'était l'injection selon l'injonction de François.

  • Saint Martin

    Les antiennes de Magnificat et de Benedictus. La première, dit dom Gajard, est « pleine d’allégresse et de joie exultante : le ciel entier se réjouit de posséder le bienheureux Martin ». La seconde est « plus recueillie, elle se tient presque entièrement dans le grave. La deuxième phrase s’éclaire par la montée au do, sommet mélodique en même temps qu’expression joyeuse : o sanctissima anima. La descente progressive, presque syllabique, se termine dans la sérénité du mode de ré. »

    Par les moniales d’Argentan.

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    podcast

    O beátum virum, * cujus ánima paradísum póssidet ! Unde exsúltant Ángeli, lætántur Archángeli, chorus Sanctórum proclámat, turba Vírginum invítat : Mane nobíscum in ætérnum.

    O bienheureux homme, dont l'âme possède le Paradis ! Aussi les Anges exultent, les Archanges ses réjouissent, le chœur des Saints l'acclame et la foule des Vierges l'invite : demeurez avec nous éternellement.

    *

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    podcast

    O beátum Pontíficem, * qui totis viscéribus diligébat Christum Regem, et non formidábat impérii principátum! o sanctíssima ánima, quam etsi gládius persecutóris non ábstulit, palmam tamen martýrii non amísit!

    O bienheureux pontife qui de tout son cœur aimait le Christ Roi et ne craignait pas la puissance impériale ! O très sainte âme qui, sans avoir été enlevée du corps par le glaive du persécuteur, n'a point cependant perdu la palme du martyre !

  • Les enfants ukrainiens

    La Russie avait demandé une réunion informelle du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’affaire des enfants ukrainiens… enlevés de force à leurs parents réfugiés en Europe occidentale. L'envoyé de la Russie auprès des Nations unies, Vassily Nebenzya, avait déjà évoqué la question. Il voulait y revenir. Ce qui a été fait cet après-midi.

    « Depuis la réunion informelle du Conseil de sécurité du mois d'avril, nous avons reçu des appels concernant la séparation d'enfants de leurs parents qui, pour la plupart, sont avec eux en Europe. Les cas dont nous avons connaissance se comptent par dizaines. Les réfugiés ne savent pas à qui s'adresser pour résoudre ces problèmes. Et les messages n'émanent pas seulement d'Ukrainiens, mais aussi de citoyens d'autres pays, y compris de résidents de pays membres de l'UE. Tout cela nous amène à conclure que ce problème est très sérieux et répandu. »

    « Nous aimerions également obtenir une réponse à la question de savoir quelle est la différence fondamentale entre ces enfants et ceux qui ont été évacués de la zone de guerre vers la Russie par les autorités russes et les organisations humanitaires. Pourquoi la tutelle ou la garde temporaire d'enfants ukrainiens par des familles russes est-elle présentée comme une adoption forcée, alors qu'un placement similaire dans des familles européennes est présenté comme une prise en charge de l'intérêt supérieur de l'enfant. Il s'agit là d'un nouvel exemple de la politique de deux poids, deux mesures cultivée par les pays occidentaux. »

    En réponse aux mensonges du rapport du département d'État américain intitulé "La guerre du Kremlin contre les enfants ukrainiens", Vassily Nebenzya a précisé :

    « Depuis le début de l'opération militaire spéciale, les régions russes ont accueilli plus de 5 millions de personnes d'Ukraine et des républiques du Donbass qui sont volontairement venues dans notre pays. Parmi eux, il y a 730.000 enfants. La grande majorité de ces enfants sont arrivés avec leurs parents ou d'autres membres de leur famille. Seuls 2.000 mineurs proviennent d'orphelinats des Républiques de Donetsk et de Lougansk et sont arrivés avec les directeurs et les enseignants des centres d'accueil pour enfants. »

  • La persécution

    L’Eglise du pouvoir ukrainien, qui se veut ultranationaliste, a consacré à son académie de théologie de Lvov une église au nom du métropolite saint Raphaël, un évêque… du synode de l’Eglise orthodoxe russe. Raphaël Zaborovsky est né dans un village de Galicie qui est certes aujourd’hui en Ukraine mais était alors dans la voïvodie de Ruthénie, appartenant à la Pologne-Lituanie. Il n’y avait ni Ukraine ni Ukrainiens. D’ailleurs son père était un noble polonais… Il fit ses études à Kiev (Russie) quand sa mère s’y installa, puis à Moscou. Il devint chapelain de la Marine russe, puis archimandrite du monastère de Tver et assesseur du saint synode de l’Eglise orthodoxe russe. Il ouvre un séminaire à Pskov. Puis il convainc les autorités russes de restaurer le métropolinat de Kiev, qui était descendu au rang d’archevêché, et sur ordre de la tsarine Elisabeth il est nommé métropolite de Kiev. Raphaël Zaborovsky, de père polonais et de mère ruthène, fut donc un évêque russe nommé à Kiev par la puissance occupante, et un traître à l’Ukraine qui n’existait pas.

    *

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    Les paroissiens de Saint-Nicolas de Maliy Koutchourov, dans la région de Tchernivtsi, ont réaffirmé leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne, et fait savoir que les personnes qui prétendent avoir initié le « transfert » vers l’Eglise du pouvoir ne sont pas membres de la paroisse. « Ceux-là peuvent créer une nouvelle communauté et construire une église », disent-ils.

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    Des officiers du SBU sont allés ce matin « inspecter » l’église Saint-Nicolas de Radomychl, dans la région de Jitomir, sans en dire davantage. C’est dans cette église qu’avait eu lieu une provocation de l’Eglise du pouvoir le 9 septembre.

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    Le 10 novembre on célèbre sainte Paraskeva (dans le calendrier julien). L’église du village de Lesovye Hrynevtsy qui lui est dédiée a été volée par les pillards de l’Eglise du pouvoir le jour de l’Ascension. Depuis six mois la liturgie est célébrée sous une tente. Pour la fête patronale, c’est l'archevêque Victor de Khmelnytskyï qui est venu soutenir les paroissiens.

  • Elon Musk sur Gaza

    « Si vous ne commettez pas un génocide pur et simple, ce qui ne sera et ne peut être acceptable pour personne, vous laisserez en vie beaucoup de gens qui ensuite haïront Israël. La vraie question est la suivante : pour chaque membre du Hamas que vous tuez, combien en créez-vous ? Et si vous en créez plus que vous n'en tuez, vous n'avez pas réussi. On peut dire que si vous tuez l'enfant de quelqu'un à Gaza, vous créez au moins quelques membres du Hamas qui mourront juste pour tuer un Israélien. Il faut voir les choses sous l'angle d'une situation où l'on crée plus ou moins de terroristes. »

  • Au Liban

    D'un journaliste pro-Israël dans un journal fanatiquement pro-Israël:

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    Ce qui m'avait le plus frappé et surpris, quand j'étais allé au Liban pour une université d'été de Chrétienté Solidarité, il y a longtemps maintenant, c'est que même les jeunes chrétiens ne prononçaient pas le mot "Israël". Ils disaient "la Palestine", ou "l'entité sioniste", ou "de l'autre côté". Ce qui m'avait surpris aussi est que les avions de chasse israéliens passaient à basse altitude presque tous les jours au-dessus de Beyrouth, en violation aussi flagrante que permanente du droit international. Mais les Israéliens sont confortablement installés au-dessus du droit international: un ministre a affirmé l'autre jour qu'ils pouvaient frapper n'importe où au Proche Orient (et pas seulement en Syrie où ils le font sans cesse).

  • Délire californien

    Depuis 2017, l’Etat de Californie a déboursé 4 millions de dollars pour financer des opérations de « transitions de genre » dans ses prisons.

    Cet argent a servi à financer des charcutages comme l'implantation de faux seins et la création d'organes génitaux féminins artificiels pour les hommes, l’ablation des seins pour les femmes, l'épilation au laser, et la reconstruction du visage pour lui donner des traits plus féminins, pour au moins 157 détenus.

    Et ce n’est qu’un début : 1.847 détenus s’affirment « transgenres », et l’administration pénitentiaire affirme qu’elle n’impose aucune limite à ce que les détenus qui s’affirment transgenres peuvent demander. Quelque 1.000 demandes d’interventions chirurgicales sont en cours d’examen.

  • Solovki

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    Le 5 novembre dernier, le grand prix du festival du film chrétien des Grands Lacs (à Buffalo) a été décerné à un film russe, Le saint archipel, sous-titré « Solovki, de l’infini à l’éternité ». Le film a remporté trois autres prix : ceux du meilleur documentaire, de la meilleure cinématographie et du meilleur son.

    Il a déjà remporté de nombreuses récompenses, mais surtout en Russie (une quinzaine de prix). Et, compte tenu de la russophobie ambiante, notamment aux Etats-Unis, il est étonnant de le voir ainsi primé, d’autant que l’on voit distinctement le logo du ministère russe de la Culture sur l’affiche, et que son réalisateur, Serge Debijev, qui a de nombreux films à son actif, a depuis lors réalisé un nouveau documentaire qui a remporté le prix spécial du festival de Vyborg, en Russie, cette année.

    Le monastère des Solovki a été fondé au XVe siècle. En 1923 il est devenu le premier goulag. Après 1945 une école des cadets de la Marine. Les moines sont revenus en 1991, et en 2012 le monastère a été magnifiquement restauré, comme tous les bâtiments du patrimoine religieux russe.

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  • Saint André Avellin

    Après sa mort on publia à Naples cinq volumes de ses traités et homélies, et deux volumes de lettres. D’autres textes sont restés inédits et il paraît qu’il écrivit plus d’un millier de lettres. Mais sur internet on ne trouve guère que l’abrégé de sa vie écrit par Olympe du Marché en 1713 et publié « à Paris chez D. Jollet, au bout du Pont Saint-Michel, du côté du Marché Neuf, au Livre Royal ».

    Voici la seule lettre qu’on trouve dans ce livre, adressée à une religieuse qui voulait le revoir :

    Vive JESUS dans nos cœurs, et dans celui de tous les hommes. Je ne sais si je pourrai vous accorder ce que vous me demandez ; car je sens que ma fin approche. Contentons-nous de servir le même Maître et de pouvoir espérer que pendant toute l'éternité, nous nous verrons en Lui. Ce fera alors que nos conversations seront véritablement célestes, et qu'elles ne pourront être interrompues ni par la distance des lieux ni par le changement des personnes. Ce sera alors que dépouillés de tout attachement aux choses de la terre, nous ne serons plus à nous-mêmes, mais à Lui, ce sera alors que nos entretiens seront parfaits et que nos imperfections, dont notre amour propre est le principe, étant anéanties, nous n'aurons plus d'ardeur que pour celui qui est la perfection même. Prions Dieu l'un pour l'autre.

    Un extrait du chapitre 8.

    Le décret de canonisation.

    La grâce de ne pas mourir subitement.

    La collecte.