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Saint Martin

Les antiennes de Magnificat et de Benedictus. La première, dit dom Gajard, est « pleine d’allégresse et de joie exultante : le ciel entier se réjouit de posséder le bienheureux Martin ». La seconde est « plus recueillie, elle se tient presque entièrement dans le grave. La deuxième phrase s’éclaire par la montée au do, sommet mélodique en même temps qu’expression joyeuse : o sanctissima anima. La descente progressive, presque syllabique, se termine dans la sérénité du mode de ré. »

Par les moniales d’Argentan.

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podcast

O beátum virum, * cujus ánima paradísum póssidet ! Unde exsúltant Ángeli, lætántur Archángeli, chorus Sanctórum proclámat, turba Vírginum invítat : Mane nobíscum in ætérnum.

O bienheureux homme, dont l'âme possède le Paradis ! Aussi les Anges exultent, les Archanges ses réjouissent, le chœur des Saints l'acclame et la foule des Vierges l'invite : demeurez avec nous éternellement.

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O beátum Pontíficem, * qui totis viscéribus diligébat Christum Regem, et non formidábat impérii principátum! o sanctíssima ánima, quam etsi gládius persecutóris non ábstulit, palmam tamen martýrii non amísit!

O bienheureux pontife qui de tout son cœur aimait le Christ Roi et ne craignait pas la puissance impériale ! O très sainte âme qui, sans avoir été enlevée du corps par le glaive du persécuteur, n'a point cependant perdu la palme du martyre !

Commentaires

  • Merci beaucoup.

    Petite remarque : le chant diffère en plusieurs endroits des partitions. Celles-ci doivent être issues de l'Antiphonaire romain de 1912, alors que les moniales suivent le monastique (OSB), restitution de 1934 qui s'est voulue plus fidèle aux manuscrits.

  • Si j'en crois Gregobase il s'agit du Liber antiphonarius, Solesmes, 1960. C'est pourquoi je n'ai pas vérifié. On doit toujours vérifier...

  • Sur Gregobase, c'est très simple : quand des bénédictins (hommes ou femmes) chantent des pièces de l'office, c'est toujours selon leur antiphonaire, indiqué dans cette base sous la référence "Solesmes 1934". Les autres années accolées au nom de cette abbaye désignent l'antiphonaire romain de 1912 ou le 800 (et dérivés) et leurs rééditions successives. L'antiphonaire monastique n'a connu que l'édition de 1934. Bon dimanche ! (Dans mon diocèse, c'est l'anniversaire de la dédicace de la cathédrale. Merci donc pour votre note de jeudi 9 qui me facilite les choses !)

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