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Le blog d'Yves Daoudal - Page 140

  • Tiers-monde

    Je viens de retrouver la connexion internet et je le signale donc tout de suite puisqu’il y en a qui semblent s’inquiéter de mon absence. Due à la « tempête ».

    La tempête Ciaran n’était pas du tout exceptionnelle. C’est une grosse tempête comme on en a une tous les deux ou trois ans. D’habitude il n’y a plus d’électricité pendant quelques heures. Cette fois ça a duré quatre jours et demi (jusqu’à hier 13h). Et de nombreux foyers autour de chez moi n’avaient même plus d’eau courante. La seule explication que je vois à ce dysfonctionnement majeur est qu’on a supprimé de nombreux personnels compétents en croisant les doigts pour qu’il n’y ait pas de grosse tempête. Ce sera donc sans doute pire la prochaine fois, et on mettra ça encore sur le compte du dérèglement climatique. Dérèglement il y a, mais pas climatique. C’est une régression de civilisation dans tous les domaines.

    La désinformation a battu des records. Macron est venu nous dire que s’il n’y avait pas eu de morts c’est grâce à la diligence des services de l’Etat. Ben voyons. Néanmoins la télévision a trouvé des morts, puisqu’une tempête exceptionnelle devait forcément faire des morts. On a donc trouvé un camionneur écrasé par un arbre dans… l’Aisne, puis un homme qui était tombé de son balcon au Havre. Mais ensuite on a trouvé six morts… en Toscane !

    Puis il y a eu la tempête Domingos, avec au bout de deux jours une alerte... en Corse du Sud... et dans le Pas-de-Calais. Sic (rien entre les deux).

    A part ça j’ai vu encore ce matin dans le bourg le plus proche de chez moi une voiture d’Orange en panne depuis plusieurs jours : une voiture électrique, évidemment… Combien de techniciens sont-ils ainsi restés en rade ?

  • Commémoration des fidèles défunts

    Le chant des défunts, dans la tradition gréco-albanaise de Sicile, par Papàs Nicola Cuccia, curé de Contessa Entelina.

    Parkalesiëm për shpirtërat e mirë
    çë te zjarri me pakje durojën
    e çë përesiën ndër lotë me dëshirë
    te Parraisi të shkojën me gëzim.

    Nous prions pour les bonnes âmes qui, dans le feu, souffrent avec patience et attendent dans les larmes de passer avec joie au paradis.

    Zoti Krisht, na të thomi për dita
    Jipi ndëjesën, Ti prëhien dhuroi
    Te ku mblen e pashuashme drita
    Për gjithë monë ata klofshin të lumë.

    Seigneur Christ, nous t'en supplions chaque jour, accorde-leur le pardon, donne-leur le repos ; là où brille la lumière inextinguible, qu'elles soient bénies pour l'éternité.

    Ata shpirtëra t’ën Zonë dishirojën
    Perëndin ata thëresiën gjithë herët
    Perëndin ata vetëm kërkojën
    Te Parraisi do t’gjejën pushim.

    Ces âmes aspirent au Seigneur, elles aspirent à Dieu, elles ne cherchent que Dieu au ciel, elles veulent trouver la paix.

    Po sa riejën se ng’shohiën t’ën Zonë
    sa pshertime nga zëmbrat i dajën
    nat e ditë pa u lodhur po thonë
    Shuana, o Zot, këtë të math dishirim.

    Mais comme elles souffrent de ne pas pouvoir voir le Seigneur ! Combien de soupirs sortent de leur cœur jour et nuit ; sans se lasser, elles prient : Éteins, Seigneur, ce grand désir.

    Gjëri e mikjë çë te jet apo rroni
    thonë ata ndër mundimet  e zjarrit
    Motra e vëllezër mos ju të harroni
    se na përesiëm nagk ju ngushullim.

    O parents et amis qui vivez dans le monde, ils vous disent au milieu de la souffrance du feu : Frères et sœurs, n'oubliez pas que c'est de vous que nous attendons la consolation.

    Ngushullim e dhrosì ngak na presiën
    nga të krështerët, nga Klisha e t’in Zoti
    ngushullim e dhrosi ata përesiën
    njer të ken të pasosmin trazghim.

    La consolation et le rafraîchissement ils les attendent de nous, des chrétiens, de l'Église du Seigneur ; la consolation et le rafraîchissement ils les attendent, jusqu'à ce qu'ils obtiennent leur héritage éternel.

  • Ils sont fous ces Russes

    Ce matin, la divine liturgie retransmise par la chaîne Soyouz, liturgie de semaine, mémoire du prophète Joël dans le calendrier byzantin julien, l’était de l’église de l’Intercession de la Mère de Dieu de Iassenevo, dans la banlieue sud de Moscou. Dans ce quartier il n’y avait que deux petites églises. On en a donc construit une grande. Les travaux ont commencé en 2009, elle a été consacrée en 2015. Et voilà ce que ça donne…

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  • Toussaint

    Extrait du cinquième sermon de saint Bernard pour la Toussaint (n. 5 et. 6).

    Mais à quoi bon les louanges que nous adressons aux saints, à quoi bon célébrer leur gloire et faire parmi nous leur fête ? Pourquoi prodiguer les honneurs de la terre à ceux que, selon la promesse véridique du Fils, le Père céleste honore lui-même ? Qu'ont-ils besoin de nos félicitations ? Ils ont tout ce qu'ils peuvent contenir de gloire.

    C'est vrai, mes bien-aimés, les saints n'ont pas besoin de nos honneurs, et notre dévotion n'ajoute rien à ce qu'ils ont. Mais il y va de notre intérêt, sinon du leur, que nous vénérions leur souvenir. Voulez-vous savoir quel avantage nous avons à leur rendre nos hommages ? Je vous avouerai que pour moi, leur mémoire fait naître en moi un violent désir, un triple désir. On dit vulgairement loin des yeux, loin du cœur (1). Or, mon œil à moi, c'est ma mémoire, et me rappeler le souvenir des saints, c'est en quelque sorte, pour moi, les voir. Voir comment notre lot se trouve dans la terre des vivants (2), et ce n'est pas un lot médiocre, si toutefois le souvenir, en nous, ne marche point sans la charité ; oui voilà, dis-je, comment notre vie se trouve transportée dans les cieux (3), non point, toutefois, de la même manière que la leur s'y trouve à présent. En effet, ils s'y trouvent en substance et nous n'y sommes qu'en désir ; ils y sont effectivement présents, nous ne nous y trouvons que par le souvenir.

    Quand nous sera-t-il donné de nous réunir aussi à nos pères ? De leur être présentés en personne ? Tel est le premier désir que le souvenir des saints fait naître en nous, que dis-je ? dont il nous embrase. Quand jouirons-nous de leur société si désirable, quand serons-nous dignes d'être les concitoyens (4), les compagnons de chambrée des esprits bienheureux, d'entrer dans l'assemblée des patriarches, de nous unir aux phalanges des prophètes, au sénat des apôtres, aux innombrables bataillons des martyrs, aux collèges des confesseurs, et aux chœurs des vierges, de nous perdre, en un mot, et de nous réjouir en commun dans la troupe entière des saints ?

    Le souvenir de chacun d'eux, comme autant d'étincelles, ou plutôt comme autant de torches ardentes, allume les cœurs dévots et leur inspire une soif dévorante de les voir et de les embrasser, tellement qu'il n'est pas rare qu'ils se croient déjà au milieu d'eux, et qu'ils entrent dans l'assemblée entière des saints, où ils s'élancent de toute l'ardeur et de toutes les forces de leur cœur, tantôt vers les uns et tantôt vers les autres. D'ailleurs quelles ne seraient pas notre négligence et notre paresse, notre lâcheté même, de ne point nous élancer, comme un trait qu'on décoche, de ce monde par de fréquents soupirs, et avec toute la ferveur de la charité, vers ces heureux bataillons ?

    Malheur à nous à cause du péché, que l'Apôtre reprochait aux gentils, quand il les reprenait parce qu'ils étaient sans affection (5). L'Église des premiers-nés nous attend, et nous négligeons de l'aller rejoindre ; les saints nous appellent, et nous n'en tenons aucun compte. Réveillons-nous enfin, mes frères, ressuscitons avec le Christ, cherchons, goûtons les choses d'en haut (6). Désirons ceux qui nous désirent, courons vers ceux qui nous attendent, que nos cœurs tendent par leurs vœux, vers ceux qui les appellent.

    Dans la vie que nous partageons ensemble ici-bas maintenant, il n'y a ni sécurité, ni perfection, ni repos, et pourtant combien ne nous est-il pas doux et bon d'habiter en commun avec nos frères (7) ? En effet nous arrive-t-il quelque chose de fâcheux, soit dans le corps, soit dans l'âme, il nous est plus facile de le supporter dans la société de nos frères, avec qui nous n'avons en Dieu qu'un cœur et qu'une âme (8). Combien plus douce, plus délicieuse et plus heureuse est l'union, que nul soupçon ne trouble, que nulle dissension n'altère, qui nous réunira par les liens indissolubles de la charité parfaite ? Et qui fera que nous ne serons plus qu'un dans le Père et dans le Fils, comme le Père et le Fils ne forment qu'un aussi.

    (1) « Quod non videt oculus, cor non dolet ». Littéralement : ce que l’œil ne voit pas, le cœur n’en souffre pas. Il n’y a aucune raison de douter que ce fût une expression populaire, comme le dit saint Bernard. Mais si l’on fait une recherche sur l’expression, la seule référence qu’on trouve est… saint Bernard.

    (2) « Portio mea in terra viventium », psaume 141.

    (3) « Nostra autem conversatio in caelis est », Philippiens 3,20.

    (4) « Cives santorum » : Ephésiens 2,19.

    (5) Romains 1,31.

    (6) Colossiens 3,1-2 : « Igitur, si consurrexistis cum Christo : quæ sursum sunt quærite, ubi Christus est in dextera Dei sedens : quæ sursum sunt sapite, non quæ super terram.

    (7) « Ecce quam bonum et quam jucundum habitare fratres in unum ! » Psaume 132.

    (8) « Multitudinis autem credentium erat cor unum et anima una », Actes 4,32.

    (La traduction est celle de l'édition Vivès de 1862. J'ai toutefois modifié "conchambristes"... Le mot latin est "contubernales", il désigne les soldats qui partagent la même tente, puis il veut dire simplement "camarades", mais ici il a son sens fort, même s'il est figuré, comme ensuite "phalanges", "bataillons".)

  • La persécution

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    Le 29 octobre, dans le village de Berrejonka (région de Tchernivtsi), les autorités ont organisé un vote de « transfert » de la paroisse (où fut prêtre le père de l’actuel primat, le métropolite Onuphre). Transfert au profit de l’Eglise du pouvoir, représentée par son « président de district » (sic), Solomko Vasyl Dmytrievytch (à gauche sur la photo), qui avait déjà dirigé la prise de la cathédrale Saint-Michel de Berejnitsa en 2019.

    Non seulement la réunion s’est tenue en l’absence de tout paroissien, mais le SBU, la police et l’armée avaient érigé des barrages filtrants sur les routes afin que personne ne puisse interférer avec « l'expression correcte de la volonté populaire ».

    Ces précautions étaient dues au fait que qu’en 2019 la tentative de prise de l’église avait échoué, en raison de la détermination des paroissiens.

    *

    Le chef de l’Eglise du pouvoir, Doumenko, ne cesse de clamer que tous les Ukrainiens orthodoxes, qu’ils le veuillent ou non, feront partie de son Eglise orthodoxe d’Ukraine. L'archiprêtre Vasyl Balan, recteur de l'église de la Nativité de la Mère de Dieu dans le village de Mourovanye Kourylivtsy, dans la région de Vinnytsia, a commenté lors d’une homélie :

    « Il s'agit là d'une dictature. Cela me rappelle l’histoire de nos grands-parents : à l'arrivée du régime soviétique, les riches étaient considérés comme des koulaks, des ennemis du peuple, tous leurs biens leur ont été enlevés et ils ont été transférés de force dans des fermes collectives. Les autorités soviétiques disaient elles aussi : "Que vous le vouliez ou non, vous ferez partie du kolkhoze". »

    *

    Le conseil de la communauté territoriale de Krassilov (région de Khmelnytskyï) fait savoir que les paroisses de cinq villages (Manevtsy, Lagodintsy, Pilipy, Pecheski et Hrytsiki) ont été « transférées » à l’Eglise du pouvoir par une décision prise par contumace... Le diocèse répond que ces paroisses ont confirmé leur loyauté à l’Eglise orthodoxe ukrainienne et qu’elles informeront l'administration militaire régionale de Khmelnytskyï, qui s'occupe de l'enregistrement des organisations religieuses dans la région, de la situation. Il assure qu'il utilisera « toutes les possibilités légales des procédures judiciaires nationales et du droit international » pour protéger les droits des croyants.

  • "Les yeux de Marioupol"

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    Une exposition de photos à la gare de Luxembourg, intitulée « Eyes of Mariupol » (sic), organisée par l’organisation de la communauté ukrainienne au Luxembourg, LUkraine ASBL, est censée célébrer les glorieux « défenseurs de Marioupol », à savoir les nazis qui ont détruit la ville après l’avoir terrorisée pendant dix ans. En fait cette exposition a déjà été présentée ici et là, notamment à Milan, et les photos sont celles d’un livre qui porte le même titre.

    Quelqu’un s’est avisé que sur l’une de ces photos on voit un insigne clairement nazi du bataillon Azov : son emblème doublement nazi, avec le soleil noir et le Wolfsangel de la division SS Das Reich. La découverte a fait polémique, et la photo a été retirée.

    On constate ainsi que les différents protagonistes ont donc reconnu que l’insigne d’Azov est nazi et que c’est choquant. Mais on enlève la photo et on laisse les autres qui sont également des photos de militants nazis, mais sans le logo… Et on continue à faire croire aux passants que l’on célèbre des héros.

    On notera que l’insigne a été ajouté à la photo, pour qu’au moins sur l’une d’elles il y ait l’écusson d’Azov. Mais cela a été fait de façon très maladroite : on a découpé l’écusson sur une autre photo et on l’a collé là, sans même voir que la photo était inversée… On lit VOZA, et non AZOV. Ça a été fait par des Ukrainiens analphabètes ?

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  • Halloween

    L'évêque Euthyme de Loukhovitsy, président du département missionnaire synodal du patriarcat de Moscou, a déclaré que la célébration d’Halloween est inacceptable en Russie :

    « Halloween est une fête totalement étrangère, imposée de l'extérieur, qui sert en fait à légitimer le penchant démoniaque et maléfique dans l'esprit des gens. D'un point de vue social, Halloween est un instrument pour intégrer notre société dans le monde occidental. Mais, Dieu merci, la Russie s'est engagée sur la voie de la séparation avec l'Occident, et il est donc doublement inapproprié de célébrer cette fête aujourd'hui. »

    Il a souligné que, pendant Halloween, « la mort, le sang et toutes sortes d'horreurs » sont présentés dans un contexte de fête, d'amusement et de culture carnavalesque. Cependant, pour la Russie, la mort est un « concept profondément sacré, dont on ne plaisante pas ». « Jouer avec la mort est totalement inacceptable et constitue un véritable tabou dans notre culture. » « Divers cultes infernaux, dont Halloween fait indubitablement partie, visent à désintégrer notre société, à éloigner les gens les uns des autres. Il est impossible de s'unir autour de l'idée de la mort. Nous nous unissons autour de l'idée que la vie l'emporte sur la mort, que le bien l'emporte sur le mal. »

    Dans plusieurs régions de Russie les écoles ont été invitées à ne pas célébrer Halloween.

    *

    L’Eglise orthodoxe de Géorgie a publié une longue déclaration condamnant Halloween, qui se termine ainsi :

    « Malgré les tentatives de l’industrie moderne du spectacle de séparer Halloween de ses rituels religieux, cet événement était et reste enraciné dans l’Église, mais corrompu par le paganisme en un événement au cours duquel, au lieu de vénérer les icônes et les reliques du Seigneur et de ses saints, les gens consacrent leur temps à des mascarades et à des réjouissances, en se faisant passer pour divers personnages macabres et des personnifications démoniaques.

    En conclusion, Halloween est totalement inacceptable pour les fidèles orthodoxes. »

    *

    Ici et là en Italie des paroisses catholiques se mobilisent également contre Halloween :

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    *

    L’application Diïa (« L’Etat et moi »), qui met en relation l’Etat ukrainien et le citoyen, a envoyé sur les smartphones un message de convocation du bureau de recrutement militaire… Il était illustré d’une citrouille grimaçante laissant entendre que c’était une blague d’Halloween. Mais beaucoup d’Ukrainiens ont paniqué, et ont retiré l’application avant de voir la suite : « Téléchargez la demande en retour. Diïa n'envoie pas de citations à comparaître, et le développement d'un tel service n'est pas prévu. Joyeux Halloween. » Le moins qu’on puisse dire est que le gouvernement ukrainien a bien intégré l'humour macabre d'Halloween...

  • Estonie

    La dictature linguistique continue de faire ses victimes en Estonie. La préfecture de l’Est a renvoyé dix officiers de police de Narva parce qu’ils avaient échoué à l’examen de langue estonienne.

    Imperturbable, le préfet Tarvo Kruup a déclaré que la connaissance de la langue estonienne est requise par la loi et qu’un officier de police ne peut pas violer la loi.

    C’est imparable, même si la loi n’est qu’un diktat russophobe, et s’il ne sert à rien pour un policier de parler estonien dans une ville entièrement russophone.

  • Ubukraine

    L’ambassadeur d’Ukraine en Lettonie accuse le théâtre de Daugavpils de « véhiculer un récit de propagande du Kremlin ».

    Il s'agit d'une pièce d'un dramaturge de Donetsk qui raconte comment des soldats des forces armées ukrainiennes et des milices du Donbass ont réparé ensemble, en 2014, la maison d'une femme dont le mari était mort.

    Le théâtre a refusé de retirer la pièce et a demandé à l’ambassade ukrainienne de retirer son accusation diffamatoire.

    Etonnant ? Mais il faut savoir que 85% des habitants de Daugavpils – la deuxième ville du pays – sont russophones (tout simplement russes, en fait, pour la moitié d’entre eux)…

  • A propos d’Oleg Tsarev

    Le FSB a arrêté un homme de 46 ans habitant Yalta qui a avoué être un complice dans la tentative d’assassinat d’Oleg Tsarev. A son domicile ont été trouvés une cache d’armes, des photos de l’ancien député ukrainien, des cartes et des plans pour le pister, des composants d’explosifs, et des moyens de communication avec les services ukrainiens, le SBU qui était aux commandes.

    Le FSB déclare que son enquête a produit « des preuves irréfutables que les services de sécurité ukrainiens ont été complices de l'organisation de ce crime et ont utilisé des méthodes comparables aux activités des groupes terroristes internationaux ». Reste à trouver le tireur.

    Quant à Oleg Tsarev, il est toujours hospitalisé mais son état ne suscite plus d’inquiétude.