Après sa mort on publia à Naples cinq volumes de ses traités et homélies, et deux volumes de lettres. D’autres textes sont restés inédits et il paraît qu’il écrivit plus d’un millier de lettres. Mais sur internet on ne trouve guère que l’abrégé de sa vie écrit par Olympe du Marché en 1713 et publié « à Paris chez D. Jollet, au bout du Pont Saint-Michel, du côté du Marché Neuf, au Livre Royal ».
Voici la seule lettre qu’on trouve dans ce livre, adressée à une religieuse qui voulait le revoir :
Vive JESUS dans nos cœurs, et dans celui de tous les hommes. Je ne sais si je pourrai vous accorder ce que vous me demandez ; car je sens que ma fin approche. Contentons-nous de servir le même Maître et de pouvoir espérer que pendant toute l'éternité, nous nous verrons en Lui. Ce fera alors que nos conversations seront véritablement célestes, et qu'elles ne pourront être interrompues ni par la distance des lieux ni par le changement des personnes. Ce sera alors que dépouillés de tout attachement aux choses de la terre, nous ne serons plus à nous-mêmes, mais à Lui, ce sera alors que nos entretiens seront parfaits et que nos imperfections, dont notre amour propre est le principe, étant anéanties, nous n'aurons plus d'ardeur que pour celui qui est la perfection même. Prions Dieu l'un pour l'autre.
• La grâce de ne pas mourir subitement.
• La collecte.