Le 10 novembre 1608, saint André Avellin, 87 ans, était très affaibli et savait qu’il allait mourir. Il voulut célébrer la messe une dernière fois, malgré l’avis de son entourage. Mais il ne put dire que les premiers mots : « Introibo ad altare Dei », qu’il répéta trois fois. Je vais à l’autel de Dieu. Puis il s’affaissa. Le frère qui le servait put l’empêcher de tomber. On l’emporta. Il reprit connaissance, communia, reçut l’extrême onction, et mourut.
Cette mort de saint André Avellin est un sublime hommage à la messe traditionnelle. Or c’est ce moment qui est le plus souvent représenté sur les tableaux ou images pieuses. Et l’on prie saint André Avellin pour avoir la grâce de ne pas mourir subitement – alors que la plupart de nos contemporains, même « catholiques », considèrent que la bonne mort est celle qu’on ne voit pas venir…
Commentaires
Merci pour cet édifiant récit, qui nous rappelle en outre quelque chose qui vous est cher, à savoir que la liturgie d'ici-bas est participation à celle du Ciel: St André est vraiment allé "à l'autel de Dieu".
Une "bonne" mort, suivie de la crémation, parmi nos catholiques...