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Religion - Page 9

  • Ecosse anticatholique

    Traduction d’un article de Life Site :

    Un membre du Parlement écossais demande que soit fait davantage pour protéger les catholiques, après qu'un rapport a révélé qu'ils sont le plus touchés par les délits et crimes de haine motivés par la religion en Écosse.

    Les catholiques ne représentent que 15% de la population écossaise, mais subissent 57% des crimes et délits motivés par la religion.

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  • Macron le laïcard

    La femme d’Arnaud Beltrame a déclaré : « On ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. »

    On ne peut pas ? Mais si. Il y en a un qui peut. Celui qui peut tout : Emmanuel Macron. Il a prononcé un grand discours sur l’engagement, les valeurs, le sacrifice, le don de soi, etc., tout ce qui caractérisait l’héroïsme du colonel Beltrame. Mais ça lui aurait arraché la gueule de dire un mot, un seul mot, de sa foi. A peine a-t-il prononcé le mot de « prières », vers la fin, mais là aussi c’était en respectant le laïcisme athée, car c’était pour dire à la famille qu’Arnaud Beltrame continuerait « à vivre en vous, par vous, dans votre souvenir, vos prières ». Sic.

    En revanche Macron s’est improvisé de nouveau spécialiste de l’islam, en affirmant notamment que la mort de l’assassin serait «pour longtemps la honte de sa famille, des siens et de ses coreligionnaires ». Par exemple ceux qui célèbrent son acte dans les cités ? En soulignant qu’il a imité le beau modèle qui allait vers ses ennemis en leur disant « Je suis venu à vous avec l’égorgement », et mis en application le Coran qui demande de « frapper au cou » les mécréants ?

  • Jeunes anthropologues

    Je ne sais pas combien de jeunes savent ce que veut dire le mot « anthropologique », mais Pierre Woitiez, modérateur des réunions pré-synodales à Rome ces jours-ci, affirme « d’emblée » (sic) que « les jeunes » (sic) attendent de l’Eglise une « formation anthropologique ».

    On aurait pu espérer que certains jeunes demandent à l’Eglise de leur parler de la foi, des sacrements, de l’amour de Dieu et de la vie éternelle. Mais non. Pierre Woitiez insiste : « Dans un monde qui bouge, les jeunes attendent de l’Église une formation anthropologique, plus que catéchétique. »

    La catéchèse avait remplacé le catéchisme. Maintenant la formation anthropologique remplace la catéchèse. Ça fait encore plus moderne et sérieux. Et enfin on évacue les bondieuseries. Dans un monde figé, tétanisé par la religion, on donnait une instruction religieuse. Dans un monde qui bouge, un monde enfin vivant, on doit « élargir le concept de vocation religieuse à la vocation de vie tout court »…

    La formation anthropologique, cela consiste donc à « se construire humainement ». Parce que sans cette formation vous ne pouvez pas vous construire humainement. Soit vous restez une bête, soit vous restez en pièces détachées. Je demanderai à sainte Bernadette et à sainte Germaine de Pibrac ce qu’elles en pensent.

  • Padre Pio

    Couv-HS3031.jpegLe nouveau hors série de L’Homme nouveau est consacré au Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa bienheureuse mort. C’est un superbe album, dans une belle mise en pages, avec une iconographie somptueuse. Il y a certes des redites dans les textes, mais cela est dû au fait que plusieurs articles thématiques, fatalement, se recoupent. Les amateurs d’art regretteront qu’il manque des légendes indiquant ce qu’est tel ou tel tableau. Il aurait été bon surtout qu’il y ait la mention du Père Rupnik sur l’une ou l’autre des mosaïques reproduites, parce que la crypte de l’église de San Giovanni Rotundo et le couloir qui y conduit sont une gigantesque cascade de mosaïques du P. Rupnik, et parce qu’on a là un rare exemple de véritable art sacré contemporain (nonobstant le fait que le P Rupnik soit par ailleurs l’un des 11 appelés à la rescousse pour célébrer la théologie de François – c’est une autre question…)

    J’ai lu ce hors série avec d’autant plus d’intérêt que je ne connaissais à peu près rien de Padre Pio, hormis qu’il était stigmatisé et qu’il avait été lourdement persécuté par la hiérarchie ecclésiastique. Mais il ne figurait pas parmi mes priorités. Ce qui m’apparaît maintenant est qu’il a clôturé un temps qui avait commencé avec saint François d’Assise. Le temps du dolorisme dans l’Eglise latine, ouvert et fermé par les deux seuls hommes stigmatisés reconnus par l’Eglise, le second étant un disciple du premier.

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  • Les évêques à plat ventre devant les imams et les rabbins

    Dans un communiqué véritablement ahurissant, les évêques d’Europe prennent fait et cause pour les juifs et les musulmans qui dénoncent le projet du Parlement islandais d’interdire spécifiquement la circoncision.

    C’est un communiqué commun du Conseil des conférences épiscopales d’Europe et de la « Conférence des Eglises européennes » (dont ne fait pas partie l’Eglise catholique).

    Le titre en est :

    Les chrétiens, les juifs et les musulmans inquiets par le projet islandais sur la circoncision.

    Le texte justifie la circoncision et prévient les Islandais que s’ils mettent leur menace à exécution ils donneront de leur pays une « image xénophobe », et que « dans un climat d'antisémitisme croissant et d'islamophobie, cela pourrait encourager de telles tendances ailleurs, augmentant ainsi la pression sur des communautés souvent déjà vulnérables »…

    Il y aurait bien des commentaires à faire de ce long texte, dont je donne la traduction ci-après (il n'est même pas publié en français), mais l’essentiel est qu’on n’y trouve pas un seul mot de doctrine chrétienne. Pas un seul mot sur l’enseignement de l’Eglise catholique (sinon un propos inepte du cardinal Bagnasco prétendant que selon l’Eglise les parents peuvent faire ce qu’ils veulent de leurs enfants selon leur religion…).

    Et l’on parle de la « circoncision légale », alors qu’elle ne l’est pas, et que c’est sous le couvert hypocrite d’une nécessité médicale inexistante que les juifs la pratiquent.

    Il n’y aura donc pas un seul évêque pour rappeler que le Christ a aboli la circoncision ?

    Il n’y aura donc pas un seul évêque pour rappeler que la circoncision est interdite par le droit français et international grâce aux bienfaits du christianisme parce que c’est une mutilation (avec la circonstance aggravante qu’elle blesse une personne qui ne peut pas donner son consentement) ?

    Pas un seul évêque ?

    Pas un seul ?

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  • Toujours pas…

    8 mars.jpeg

    Selon CNews-Matin, le Christ est mort le dimanche de Pâques et ressuscité à la Pentecôte.

    En 2012, quand il s’appelait Direct Matin, il disait :

    2012.jpeg

    On remarquera qu’avec le temps ça empire. Car en 2012 on précisait quand même dans le texte que c’était le lundi qui était devenu férié, alors qu’aujourd’hui on voudrait nous faire croire que c’est le dimanche… En 2012 il y avait deux erreurs, en 2018 il y en a quatre. On ne félicitera pas le stagiaire (ou le journaliste confirmé ?) qui a cru raccourcir opportunément l’article de 2012 (il n’y en a pas eu entre 2013 et 2017).

    Addendum 9 mars

    CNews-Matin a publié ce matin un erratum. On suppose qu'il vaut aussi pour 2012, avec 6 ans de retard. Il reste que l'erreur des dimanches fériés n'est pas rectifiée. Or c'est la première "information" (fake news...)  de l'articulet. Encore un effort...

    erratum.jpeg

  • Ça devient étouffant

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    Après la crèche LGBT de la place Saint-Pierre, à Noël dernier, saluée comme telle par le lobby, voici le timbre que publie le Saint-Siège pour Pâques.

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  • Ces religieuses qui ne veulent plus être servantes…

    Le supplément "Femmes, Eglise, Monde" de l’Osservatore Romano publie un article qui « dénonce l’exploitation des religieuses au sein de l’Eglise, enjoignant à la hiérarchie masculine du clergé de cesser de les traiter comme des servantes », nous dit l’agence Reuters.

    L’article

    décrit le quotidien de ces religieuses affectées au service d'hommes d'Eglise, chargées de leur faire à manger, de les servir à table, de faire le ménage. Basé sur des témoignages anonymes de religieuses, il souligne que leurs rémunérations sont "aléatoires et souvent modestes" et évoque même du travail forcé, les religieuses, pour nombre d'entre elles, faisant vœu de pauvreté.

    Les bras m’en tombent.

    Et le pire évidement est que cet article qui nie toute la tradition religieuse de l'Eglise est publié par le quotidien du Saint-Siège...

  • Bonne nouvelle

    La congrégation pour la doctrine de la foi est encore catholique. Elle publie un bon document, bref et bien écrit, « sur certains aspects du salut chrétien ». Le dessein est de rappeler la doctrine catholique du salut (notamment le sens de l’incarnation) contre les tentations néo-pélagiennes et néo-gnostiques. (Dans le vrai sens de ces mots et non selon leur emploi extravagant par François.)

  • Ça continue…

    Le cardinal Reinhard Marx annonce que la conférence des évêques allemands va publier un document pastoral qui va permettre aux conjoints protestants de catholiques de recevoir la communion. « Dans des cas individuels et sous certaines conditions ». Car comme pour toutes les transgressions en cours, il s’agit toujours de prendre en compte les « situations concrètes ».

    Et concrètement : « dans des cas individuels, la faim spirituelle de recevoir la communion ensemble, dans les couples interconfessionnels, peut être si forte qu'elle pourrait compromettre le mariage et la foi du conjoint ».

    Sic. Le conjoint devient tellement frustré de ne pas recevoir la communion que cela met le mariage en péril…

    La seule condition, en fait, est que le protestant « affirme la foi catholique dans l’eucharistie ».

    Mais comment un protestant peut-il manifester la foi catholique en l'eucharistie tout en restant en communion avec sa communauté qui ne croit pas en l'eucharistie ? On parle de communion. De communion à quoi ?

    L’eucharistie est ce qui fonde l’Eglise, qui édifie l'Eglise, la communion de l’Eglise. Communier au Corps du Christ c'est participer à la communion de l'Eglise... qui est le Corps du Christ. Tout cela est UN. Comment peut-on prétendre communier au Corps du Christ tout en rejetant l’Eglise qui est le Corps du Christ ?

    Il faut ne plus savoir ce qu’est l’eucharistie ni ce qu’est l’Eglise pour permettre un tel sacrilège et exprimer une telle absurdité théologique.

    Addendum. A la lecture de l'article de Jeanne Smits je m'aperçois que j'ai oublié un élément important. Pour pouvoir communier, le protestant doit non seulement confesser qu'il croit en l'eucharistie mais aussi confesser ses péchés. Comment un protestant qui ne croit pas au sacrement de pénitence peut-il se confesser ? Et s'il croit aux sacrements de pénitence et d'eucharistie comment peut-il rester protestant ? Au point où en est on peut craindre qu'en fait on ne demande pas au protestant de se confesser. Ce qui fait de sa communion un double sacrilège.