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Religion - Page 8

  • La préparation de la Fête Dieu

    à Piana degli Albanesi, chez les Albanais de Sicile (avec quelques images des années précédentes):

  • Des moines ?

    Un moine bouddhiste du Japon attaque en justice le temple de Mont Koya pour surmenage et salaires impayés. Il enchaînait les heures supplémentaires impayées et n’avait presque jamais de jours de repos, informe Slate d’après un article du Japan Times.

    Voilà une preuve que ces bouddhistes ne sont donc pas des moines, et que le mot est utilisé de façon erronée ou volontairement fausse par tous les médias et même les spécialistes des religions. Par définition un moine n’est pas rémunéré et ne peut donc pas faire d’heures supplémentaires impayées…

  • Etat libre de Bavière

    Le gouvernement du Land de Bavière (Freistaat Bayern) a décidé qu’à partir du 1er juin il devra y avoir une croix dans le hall d’entrée de tous les bâtiments publics. « Une croix clairement perceptible dans les entrées de tout immeuble de bureaux de l’Etat libre, exprimant le caractère historique et culturel bavarois, représentera visiblement les valeurs de l’ordre juridique et social en Bavière et en Allemagne. » La croix est le « symbole fondamental de l’identité culturelle chrétienne occidentale ». La décision s’appliquera à « toutes les autorités de l’Etat libre de Bavière à partir du 1er juin 2018 ». Les communes, les comtés et les districts sont invités à « agir en conséquence ».

    Le ministre-président de Bavière, Markus Söder, a donné l’exemple en accrochant dans le hall de la chancellerie une croix que lui avait offerte l’ancien archevêque de Munich le cardinal Friedrich Wetter.

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  • Vatican II ?

    Je n’avais pas l’intention de lire la prose de Philippe Val « contre le nouvel antisémitisme », manifeste signé nous dit-on par plus de 250 « personnalités » de tout bord.

    Mais j’ai été sidéré par un passage du juste commentaire de Bernard Antony, relevant l’assertion absurde du manifeste sur la suppression « des incohérences de la Bible », concernant « l’antisémitisme catholique », par le concile Vatican II…

    Voici le texte :

    En conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémitisme catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.

    C’est ce que dit le texte corrigé, du moins, car sur le site du Parisien, ce qui est théoriquement le texte original (repris par nombre de publications) dit : « comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II ». On se demande qui peut bien être cet antisémite qui a été heureusement aboli…

    Quoi qu’il en soit le texte est aussi aberrant avec « antisémitisme » qu’avec « antisémite ».

    Il est absurde d’énoncer que Vatican II aurait aboli l’antisémitisme catholique, pour la bonne raison qu’il n’y a jamais eu d’antisémitisme catholique au sens que l’on donne aujourd’hui au mot antisémitisme. Ce n’est pas Vatican II, c’est Pie XI qui a dit : « L’antisémitisme est inadmissible, spirituellement, nous sommes tous des sémites ».

    La phrase de Val étant ambiguë, on ne sait pas si c’est à Vatican II aussi que l’on doit que « les incohérences de la Bible » aient été « frappés d’obsolescence », ou si c’était avant ou après. De toute façon, aucune autorité catholique, avant ou pendant ou après Vatican II, n’a déclaré « obsolètes » des « incohérences de la Bible » en rapport avec un « antisémitisme catholique »…

    Personne ne peut être étonné qu’un Philippe Val écrive n’importe quoi sur l’Eglise. Mais ce qui est proprement hallucinant est qu’il y ait des catholiques pour signer son torchon. Pas seulement des catholiques sociologiques, mais des catholiques censés savoir de quoi ils parlent. Nommément, après une rapide lecture de la liste, Mgr Joseph Doré, ancien archevêque de Strasbourg, le Père Patrick Desbois, « directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec le judaïsme et consulteur de la commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme », et Chantal Delsol…

  • L’anarchie dans l’Eglise

    L’agence autrichienne Kath.net annonçait hier que selon ses sources au Vatican la Congrégation pour la doctrine de la foi avait donné raison aux sept évêques allemands qui l’avaient saisie pour contester le vote par la conférence épiscopale allemande de la possibilité de communier pour les conjoints protestants de fidèles catholiques.

    Bien entendu, Kath.net précisait que cette réponse, déjà envoyée aux évêques allemands, avait reçu l’approbation du pape. Le même pape qui n’avait pas eu du tout la même réponse à une luthérienne il n’y a pas si longtemps… mais on est habitué désormais à ce magistère à la fois si si et no no.

    Peu après, le célèbre vaticaniste américain Edward Pentin confirmait que selon ses sources la Congrégation pour la doctrine de la foi avait rejeté le document de la conférence épiscopale allemande, puis il précisait que selon ses sources le pape ne voulait pas que la lettre soit rendue publique…

    Aujourd’hui, la Conférence des évêques allemands a publié un communiqué indiquant que les informations sur le rejet de son document par le pape ou des dicastères sont fausses, mais aussi que le pape souhaitait s’entretenir du sujet avec le cardinal Marx et que celui-ci y était parfaitement disposé…

  • Le double jeu

    François a fait les gros titres avant Pâques avec ce que les journalistes ont pris pour une révélation : l’enfer n’existe pas.

    Comme on le sait, c’est ce que Scalfari fait dire au pape. Ce que ne disent pas les gazettes, c’est que c’est la quatrième fois que Scalfari fait dire cela au pape. C’est un martèlement qui annule le pitoyable faux démenti de la salle de presse du Vatican.

    Car c’est à la suite d’un nouvel entretien entre Scalfari et François que le propos a été publié. François sait que trois fois déjà Scalfari lui a fait dire que l’enfer n’existe pas. Il aurait pu éviter une quatrième fois en demandant formellement à Scalfari de ne pas aborder ce sujet. Il ne l’a pas fait. Au contraire il l’a encore évoqué, puisque le démenti ne le dément pas.

    Il semble donc désormais que François a publiquement parlé trois fois de l’enfer (essentiellement pour faire peur aux mafieux), et qu’il a laissé quatre fois Scalfari en parler pour nier l’enfer. A vrai dire ce qui me scandalise le plus n’est pas de nier l’enfer (après tout on peut nier nombre de représentations de l’enfer), mais de prétendre que des âmes pourraient disparaître, ce qui est une impossibilité absolue.

    Naturellement ce n’est ni François ni Scalfari qui a inventé cette absurdité, le cardinal Martini l’exposait déjà dans les mêmes termes :

    « Mon espoir que Dieu nous accueillera tous, qu'Il sera miséricordieux, est devenu de plus en plus fort... Par contre, c'est naturel, je ne peux pas imaginer comment Hitler ou un meurtrier qui a abusé d'enfants peuvent être auprès de Dieu. Je peux penser plus facilement que de telles personnes sont simplement annihilées. »

    Pour d’autres informations et commentaires, voir Benoît et moi.

    *

    Les propos de François selon Scalfari :

    21 septembre 2014 :

    « Le pape estime que, si l'âme d'une personne se referme sur elle-même et cesse de s'intéresser aux autres, cette âme ne libère plus aucune force et meurt. Elle meurt avant que meure le corps, comme âme, elle cesse d'exister. La doctrine traditionnelle enseignait que l'âme est immortelle. Si elle meurt dans le péché, elle en rendra compte après la mort du corps. Mais pour François, il n'en est évidemment pas ainsi. Il n'y a pas d'enfer, ni de purgatoire. »

    15 mars 2015 :

    « Si l'égoïsme devient excessif et étouffe l'amour pour les autres, il obscurcit l'étincelle divine qui est en lui, et s'auto-condamne. Qu'advient-il à cette âme éteinte? Sera-t-elle punie ? Et comment ? La réponse de François est nette et claire : il n'y a pas de punition, mais l'annulation de cette âme. Toutes les autres participent à la béatitude de vivre dans la présence du Père. Les âmes annulées ne prennent pas part à ce banquet, avec la mort du corps, leur parcours prend fin... »

    29 octobre 2017 :

    « Le pape François a aboli les lieux où devraient aller les âmes après la mort : Enfer, Purgatoire, Paradis. Pape François, je le répète, a aboli les lieux de l’éternelle résidence des âmes dans l’Au-delà. La thèse qu’il soutient est que les âmes dominées par le mal et qui ne se repentent pas cessent d’exister tandis que celles qui se sont rachetées du mal seront élevées à la béatitude en contemplant Dieu. C’est la thèse de François. »

    29 mars 2018 :

    « L’enfer n’existe pas, ce qui existe c’est la disparition des âmes pécheresses. Celles qui se repentent obtiennent le pardon de Dieu et prennent leur place parmi celles qui le contemplent, mais celles qui ne se repentent pas, et qui donc ne peuvent pas être pardonnées, disparaissent. »

  • La foi d’Arnaud Beltrame

    Extraits du texte du père Jean-Baptiste, chanoine de l'abbaye de Lagrasse, envoyé à l'évêque aux armées, lu à Saint Sulpice à Paris lors de la messe pour le colonel Beltrame :

    Vous savez sa belle carrière militaire. Mais, plus important que tout, il ne cachait à personne la joie que Dieu lui avait offerte en redécouvrant la foi catholique vers ses 33 ans, entraînant sa première communion et le sacrement de confirmation il y a neuf ans seulement. Nous parlions beaucoup de conjugalité, d'évangélisation, du diable ou autre. Il avait soif de savoir et de comprendre.

    Intellectuellement brillant, il a suivi une préparation au mariage exigeante avec un sérieux qui force mon admiration. Marielle et lui venaient chaque mois à des rencontres de couples à Narbonne ou à l'abbaye de Lagrasse.

    Sa déclaration d'intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque, prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu'il y prie en particulier Notre Dame avec gratitude, qu'il demande l'aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle.

    Bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j'avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l'histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu'il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire.

    Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles.

  • Ecosse anticatholique

    Traduction d’un article de Life Site :

    Un membre du Parlement écossais demande que soit fait davantage pour protéger les catholiques, après qu'un rapport a révélé qu'ils sont le plus touchés par les délits et crimes de haine motivés par la religion en Écosse.

    Les catholiques ne représentent que 15% de la population écossaise, mais subissent 57% des crimes et délits motivés par la religion.

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  • Macron le laïcard

    La femme d’Arnaud Beltrame a déclaré : « On ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. »

    On ne peut pas ? Mais si. Il y en a un qui peut. Celui qui peut tout : Emmanuel Macron. Il a prononcé un grand discours sur l’engagement, les valeurs, le sacrifice, le don de soi, etc., tout ce qui caractérisait l’héroïsme du colonel Beltrame. Mais ça lui aurait arraché la gueule de dire un mot, un seul mot, de sa foi. A peine a-t-il prononcé le mot de « prières », vers la fin, mais là aussi c’était en respectant le laïcisme athée, car c’était pour dire à la famille qu’Arnaud Beltrame continuerait « à vivre en vous, par vous, dans votre souvenir, vos prières ». Sic.

    En revanche Macron s’est improvisé de nouveau spécialiste de l’islam, en affirmant notamment que la mort de l’assassin serait «pour longtemps la honte de sa famille, des siens et de ses coreligionnaires ». Par exemple ceux qui célèbrent son acte dans les cités ? En soulignant qu’il a imité le beau modèle qui allait vers ses ennemis en leur disant « Je suis venu à vous avec l’égorgement », et mis en application le Coran qui demande de « frapper au cou » les mécréants ?

  • Jeunes anthropologues

    Je ne sais pas combien de jeunes savent ce que veut dire le mot « anthropologique », mais Pierre Woitiez, modérateur des réunions pré-synodales à Rome ces jours-ci, affirme « d’emblée » (sic) que « les jeunes » (sic) attendent de l’Eglise une « formation anthropologique ».

    On aurait pu espérer que certains jeunes demandent à l’Eglise de leur parler de la foi, des sacrements, de l’amour de Dieu et de la vie éternelle. Mais non. Pierre Woitiez insiste : « Dans un monde qui bouge, les jeunes attendent de l’Église une formation anthropologique, plus que catéchétique. »

    La catéchèse avait remplacé le catéchisme. Maintenant la formation anthropologique remplace la catéchèse. Ça fait encore plus moderne et sérieux. Et enfin on évacue les bondieuseries. Dans un monde figé, tétanisé par la religion, on donnait une instruction religieuse. Dans un monde qui bouge, un monde enfin vivant, on doit « élargir le concept de vocation religieuse à la vocation de vie tout court »…

    La formation anthropologique, cela consiste donc à « se construire humainement ». Parce que sans cette formation vous ne pouvez pas vous construire humainement. Soit vous restez une bête, soit vous restez en pièces détachées. Je demanderai à sainte Bernadette et à sainte Germaine de Pibrac ce qu’elles en pensent.