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Religion - Page 6

  • Déléguée épiscopale

    Question surréaliste, et réponse qui ne l’est pas moins :

    — Vous êtes aujourd’hui déléguée épiscopale du diocèse d’Orléans pour la protection des mineurs et des personnes fragiles. Avez-vous gardé la foi ?

    — Je n’ai plus confiance en l’Église mais j’ai gardé ma foi en Dieu.

  • La fête des morts ?

    Screenshot_2018-11-02 Vidéo pourquoi fêter les morts le 2 novembre .png

    Selon le site Aleteia, qui est devenu une sorte de référence pour l’internaute catholique moyen, le 2 novembre serait le jour de la fête des morts.

    Tel est le titre du premier article de ce jour, sous la rubrique « Spiritualité » :

    Vidéo : pourquoi fêter les morts le 2 novembre ?

    Texte (ponctuation respectée) :

    L'idée de se souvenir de tous les morts le même jour, remonte au 9ème siècle.

    La fête des morts tombe le 2 novembre le lendemain, de la fête de « tous les saints » Les deux célébrations parlent du mystère de la mort et de l’espoir dans la vie éternelle.

    Bref c’est une sorte de doublon. Les deux fêtes parlent de la même chose, et certes les saints eux aussi sont morts…

    Difficile d’aller plus loin dans la confusion. Une confusion qui était tout simplement impossible avec la liturgie traditionnelle, le 1er novembre déroulant les fastes, les ors et les lumières des plus grandes solennités, le 2 novembre jour de deuil en ornements noirs rappelant qu’il y aura un terrible jour du jugement et demandant humblement à Dieu de pardonner aux morts leurs péchés…

    On nous annonce une vidéo.

    Et la vidéo dit ceci :

    « L’Eglise invite le 2 novembre à prier pour les défunts, surtout pour les âmes du purgatoire et ceux dont personne ne se souvient. Ce jour-là il est possible d’obtenir l’indulgence plénière pour un défunt. »

    Manifestement ce n’est pas du même rédacteur…

    Mais pour qui ne regarde pas la vidéo, le 2 novembre est la fête des morts, et c’est Aleteia qui le dit donc c’est vrai…

     

    P.S. Il est possible que "l'idée" date du IXe siècle, mais ce qui est sûr est que la liturgie de ce jour a été institué dans les monastères de Cluny en 998. (On peut se demander si pour le rédacteur d'Aleteia 998 ce n'est pas le 9e siècle, puisque la date commence par un 9...).

  • Blasphème

    On salue unanimement (une fois de plus) le peuple irlandais qui s’est dégagé (une fois de plus) de son écrasant héritage catholique, pour voter la suppression de l’interdiction du blasphème dans la Constitution.

    La dernière poursuite pour blasphème avait eu lieu en 1855 (alors que l’Irlande était britannique) et s’était soldée par un acquittement.

    Il est remarquable que ce vote a eu lieu le lendemain de la décision de la Cour européenne des droits de l’homme qui juge normal de condamner quelqu’un pour avoir dit à propos de Mahomet une vérité qui dérange.

    Le blasphème qui n’est plus un délit est seulement le blasphème contre le christianisme. Le blasphème contre l’islam doit quant à lui être puni. En Europe comme au Pakistan.

    (Et de toute façon le délit de blasphème a été avantageusement remplacé par les lois dites antiracistes, qui permettent précisément de condamner les opinions non conformes au dogme politiquement correct, lequel comporte le droit au blasphème contre la seule religion chrétienne – sauf quand l’Agrif réussit à s’en mêler…)

  • Le nom de l’ange gardien

    Je découvre sur le Forum catholique que François, dans son homélie du 2 octobre sur les anges gardiens, a demandé à l’assistance : « Vous connaissez le nom qu’a votre Ange ? »

    La personne qui rapporte le propos rappelle que l’Eglise catholique interdit de donner un nom aux anges, en dehors de ceux qui sont nommés dans la Sainte Ecriture.

    Le fait de poser cette question incite à aller sur les sites internet qui prétendent vous donner le nom de votre ange gardien. Ces sites ne sont pas chrétiens et éloignent de la foi catholique (et bien entendu les « informations » qu’ils donnent sont absurdes). Voilà ce que fait concrètement le pape actuel.

    On ne peut pas davantage savoir le nom de notre ange gardien qu’on ne peut le voir. C’est la même chose : le nom représente la personne. Dans un pur esprit il y a coïncidence absolue. De même qu’on ne peut pas prononcer (ni connaître) le nom de Dieu, car ce serait le voir, et l’on ne peut voir Dieu sans mourir.

    Après que Jacob a lutté avec l’ange (Genèse 32), celui-ci lui demande son nom, puis lui donne un nom nouveau : il ne s’appellera plus Jacob mais Israël. Alors Jacob-Israël demande à son tour à l’ange comment il s’appelle, et il répond : « Pourquoi demandes-tu mon nom ? » puis il le bénit et disparaît.

    Dans le livre des Juges il y a un chapitre joliment messianique (13), sur l’ange qui annonce la naissance de Samson. Il apparaît d’abord à la future mère de Samson, et celle-ci va raconter à son mari ce qui s’est passé : elle a vu un « homme de Dieu », « terrible », avec un « visage angélique ». Elle lui a demandé son nom, mais il n’a pas voulu répondre. L’ange apparaît ensuite au mari. Lequel lui demande son nom, et l’ange répond : « Pourquoi demandes-tu mon nom, qui est merveilleux ? »

    C’est ce que répond l’ange à Frère Bernard dans les Fioretti de saint François, et qui a été repris par Olivier Messiaen dans son opéra Saint François d’Assise. Le propos émerveillait le compositeur, qui disait volontiers que le merveilleux était son élément.

    Eh bien notre ange gardien a un nom merveilleux. C’est tout ce que nous pouvons savoir, n’en déplaise au pape qui salit le nom de François, et c’est plus que suffisant pour contempler un abîme de lumière.

  • C’est fabuleux, la science, quand même…

    Une étude scientifique menée sur les reliques de saint Ambroise a conclu qu’il s’agit… des reliques de saint Ambroise.

    Plus fort encore : les doctes experts ont découvert que le visage de saint Ambroise ressemblait… au visage de saint Ambroise !

    L’étude portait également sur les reliques des deux jeunes frères martyrs saint Gervais et saint Protais, et a conclu qu’il s’agissait... de deux jeunes frères martyrs.

    Les scientifiques finiront peut-être un jour par prouver que c’est saint Ambroise qui a découvert les corps de ces martyrs. Ah non, pas par une vision, faut quand même pas exagérer… Par hasard. Ou par nécessité...

  • Quand "Aleteia" se fout du monde

    Screenshot_2018-09-27 La religion, une réalité qui se banalise en entreprise.png

    Tel est le titre et l’illustration d’un article d’Aleteia. Un article qui parle longuement du « fait religieux » dans les entreprises mais ne cite aucune religion. A croire qu’il existe une nouvelle religion qui n’existe que dans les entreprises, et qui est tellement insaisissable qu’on ne peut pas la représenter…

    Une véritable perle de la dhimmitude volontaire.

  • Un inédit de Mgr Wojtyła

    a12193f6-kazanie-na-areopagu.jpgUn livre inédit de Karol Wojtyła va être publié en Pologne le 3 octobre, quelques jours avant le 40e anniversaire de son élection au siège de Pierre.

    Le titre : Un sermon à l’Aréopage. Le texte a été récemment découvert dans les archives de l’archevêché de Cracovie, sous deux formes : manuscrite et dactylographiée, présenté de façon à être publié. Mais il ne l’a jamais été.

    Fin 1963, se rendant en pèlerinage en Terre Sainte en compagnie d’autres participants au concile, Mgr Wojtyła, qui était évêque auxiliaire de Cracovie et allait devenir en janvier 1964 le premier archevêque de Cracovie depuis… la mort du cardinal Sapieha en 1951, s’était longuement arrêté à Athènes, sur la colline de l’Aréopage, où saint Paul avait tenu un fameux discours. En 1965, ou au début de 1966, il écrira 13 méditations sur le discours de saint Paul.

    « Sans aucun doute, cette catéchèse sera un outil précieux non seulement pour penser la foi, mais aussi pour la transmettre à un moment où Dieu redevient pour beaucoup “un Dieu inconnu” », écrit le P. Robert Woźniak dans son introduction théologique. C’est « un guide pratique qui nous apprend à parler de Dieu aujourd’hui ».

  • Une conversion qui ne passe pas inaperçue

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    Bill Hayden fut le président du parti travailliste australien de 1977 à 1983, puis ministre des Affaires étrangères et du commerce entre 1983 et 1988, date à laquelle il devint gouverneur général, c’est-à-dire représentant de la reine d’Angleterre.

    Il était connu comme athée, et en 1996 il reçut le titre de « humaniste australien de l’année », décerné par le Conseil des associations humanistes australiennes, qui « n’est pas théiste ».

    Bill Hayden, qui a aujourd’hui 85 ans, s’est fait baptiser le 9 septembre dernier en l’église Notre-Dame d’Ipswich, près de Brisbane.

    « Il y avait une douleur qui me rongeait l’âme et le cœur à propos du sens de la vie, dit-il. Quel était mon rôle dans tout cela ? Je ne pouvais pas accepter que l’existence humaine soit autosuffisante et isolée. »

    En 2014 il eut une attaque cardiaque qui le fit réfléchir davantage encore. Il se souvenait des ursulines de son école primaire, qui étaient des religieuses exemplaires. Le déclic s’est finalement produit lorsqu’il a rendu visite à sœur Angela-Marie, une religieuse qu’il connaissait depuis longtemps. Elle avait été 22 ans administratrice de l’hôpital Mater (misericordiae) de Brisbane, et Bill Hayden avait la plus grande admiration pour son action. Sœur Angela-Marie, 93 ans, était hospitalisée. Bill Hayden lui rendit visite et, le lendemain, il se réveilla « avec le clair sentiment d’avoir été en présence d’une sainte ». Après avoir retourné toute cela dans son esprit il a « trouvé le chemin vers le cœur de ces croyances : l’Eglise ». Sœur Angela-Marie était présente au baptême.

    Il dit qu’il veut servir l’Eglise, « mieux comprendre la théologie en lisant la Bible » et prendre part aux activités de la Société Saint Vincent de Paul.

    Il souhaite que son baptême, manifestation de sa foi, aide ceux qui sont attristés par la crise actuelle à voir l’importance de l’Eglise avec des yeux neufs : « Les problèmes sont causés par des agents humains de l’Eglise, et nous ne devons pas laisser notre foi être minée par l’action d’agents qui ne sont pas aussi bons qu’ils devraient l’être. »

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  • Le Salon Beige poursuivi par… La Croix !

    La Croix traîne le Salon Beige devant la justice parce qu’il avait osé critiquer l’article qui saluait le résultat du référendum irlandais sur l’avortement. Guillaume de Thieulloy :

    Si je comprends bien l’assignation, je suis accusé d’avoir traité de nazis les rédacteurs de La Croix. Il suffit de lire, même distraitement, la pétition comme l’article pour constater qu’il n’en est évidemment rien. J’ai dit – et je ne vois pas comment faire autrement – que les présupposés de l’éditorial d’Isabelle de Gaulmyn étaient analogues à ceux de l’eugénisme national-socialiste, puisqu’elle écrivait en substance que certaines vies valaient plus que d’autres d’être vécues. J’ai dit aussi qu’avec l’espèce de soumission au diktat de la démocratie totalitaire que manifestait cet éditorial, je voyais mal comment combattre les lois de Nuremberg.

    Je l’ai effectivement dit. Et je le maintiens. (Lire la suite)

  • Ouf…

    Vu l’état actuel de l’Eglise on ne s’étonne plus de rien. J’ai toutefois sursauté en voyant ce titre de actu.fr Normandie :

    Un curé de Rouen s’est donné la mort dans son église : une messe célébrée en son honneur

    Je sais bien qu’on « rend hommage » aujourd’hui, y compris dans les églises, à de simples victimes d’accidents. Mais on passerait encore un nouveau seuil avec une messe en l’honneur d’un suicidé… qui serait donc une messe en l’honneur du suicide, ce qui serait, de plus, illégal…

    Mais ce n’est pas vrai. Le titre est une invention du plumitif (religieusement) analphabète du site. En fait, « l’archevêque de Rouen a convié les fidèles à “un temps de prière fraternel et d’amitié” en la basilique Notre-Dame de Bonsecours ».