Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ces religieuses qui ne veulent plus être servantes…

Le supplément "Femmes, Eglise, Monde" de l’Osservatore Romano publie un article qui « dénonce l’exploitation des religieuses au sein de l’Eglise, enjoignant à la hiérarchie masculine du clergé de cesser de les traiter comme des servantes », nous dit l’agence Reuters.

L’article

décrit le quotidien de ces religieuses affectées au service d'hommes d'Eglise, chargées de leur faire à manger, de les servir à table, de faire le ménage. Basé sur des témoignages anonymes de religieuses, il souligne que leurs rémunérations sont "aléatoires et souvent modestes" et évoque même du travail forcé, les religieuses, pour nombre d'entre elles, faisant vœu de pauvreté.

Les bras m’en tombent.

Et le pire évidement est que cet article qui nie toute la tradition religieuse de l'Eglise est publié par le quotidien du Saint-Siège...

Commentaires

  • Voir également la lettre du pape adressée à Maria Teresa concernant une "certaine mentalité machiste" (quel mot pour un pontife) qui règne quelque part, etc.
    Source: Zenit Info

  • Sur le fond (qu'on touche souvent en ce moment, je vous l'accorde), n'est-il pas quand même bizarre que des femmes servent des hommes ?
    Que les hommes se trouvent des serviteurs hommes, religieux ou non.
    Que les femmes servent les femmes.
    Le progrès n'est pas là où on pense.

  • comme d'hab on part de cas particuliers anonymes mentionnant des abus. Ces abus existent peut-être mais enfin justifient ils de renverser toute la tradition de l'Eglise ?
    que veulent ces femmes ? etre servies ?
    n'auraient elles pas préferé être trader à Wall Street ou caissières de supermarché ?
    Dire qu'en 1950 des pretres voulaient etre ouvriers ...

  • C'est juste pour donner des gages à "l'air du temps". De la "com." pour anticiper sur des reproches qui pourraient émerger à la surface médiatique.

    Quand ça viendra, on répondra :
    - Mais vous avez bien raison.
    - D'ailleurs n'y avions déjà pensé.
    - Nous avons même préparé les esprits.
    Et bla-bla-bla.

  • Réfléchissons quand même : est-ce qu'une jeune fille qui veut entrer en religion ne choisit pas une communauté selon sa vocation ?
    A part quelques ordres féminins qui sont spécifiques à l'aide du prochain (maternité, hospices, écoles, etc...) si les autorités religieuses choisissent des religieuses cloîtrées et adoratrices pour les servir à table, laver leur linge ou faire leur ménage ne pervertissent ils pas quand même la vocations de ces bonnes religieuses ????
    Il faut aussi admettre qu'elles représentent un personnel bon marché, et obéissant, non ?
    Alors pourquoi se gêner !!!!!!

  • bien d'accord avec emi
    et puis allons encore plus loin: en quoi ces ecclésiastiques ont-ils besoin d'être servis ? Le service légitime dont parlent les Actes des Apôtres n'est-il pas perverti ?
    S'occuper de son linge, de sa maison, de ses repas leur ferait peut-être du bien.
    Cela n'enlève rien au ridicule de la demande de rémunération. Il faudrait qu'elles s'en aillent et aillent servir d'autres publics.

  • Il n'y a pourtant pas si longtemps que la karabassen s'honorait de servir le recteur. Elle n'était pourtant même pas religieuse.

    Ce temps est donc révolu. Et l'on va vers la CGT des bonnes soeurs et le SMIGR...

    Et même mes lecteurs trouvent normal que des religieuses tournent le dos à leur vocation. Car la vocation religieuse est d'abord un engagement à l'humilité, à la pauvreté, au service, à l'anéantissement de soi. Et bien sûr, comme on a évacué le latin, on ne sait plus ce que veut dire "gratis pro Deo".

  • Il est bien évident qu'on ne demande pas à des religieuses contemplatives ces services. L'objection tombe donc à l'eau.

  • Vous avez soulevé une vraie question, mais je ne suis pas d'accord avec la réponse que vous apportez, à savoir "qu'elles continuent de servir gratis pro Deo".
    Elles n'ont rien à faire là, à servir des religieux hommes.
    C'est sur ce point que je discute.
    N'êtes-vous pas d'accord avec cela ?
    Vous comprenez j'en suis sûr que cela est en soi une mauvaise situation qui génère ce type de problème.
    Le syndicalisme des religieuses est ridicule, je suis d'accord avec vous. Mais c'est plus en amont qu'elles n'ont rien à faire dans ces situations.
    Notre curé demande qu'on lui prépare des repas; cela s'entend. Qu'une femme un peu âgée lui fasse le ménage contre rémunération, d'accord également.
    Mais s'il se faisait servir par des religieuses, on serait potentiellement en plein scandale.
    C'est cela qui me fait réagir.
    Autre chose est le pape qui a besoin d'être entouré de personnes entièrement données. Le pape est de plus habituellement quelqu'un d'âgé, ce qui rend les choses supportables.

  • Bien sûr il faut considérer le service demandé, s'il s'agit du pape comme JPII, son appel pour le servir était AUSSI d'avoir une communauté de religieuses pour prier pour lui en le servant.
    En plus je crois qu'elles étaient polonaises ?
    Bref, je pense que les moines se débrouillent bien seuls !
    Quant au service du curé de campagne cela est différent. lorsqu'il rentre fatigué par le service de dizaines de paroisses, trouver une repas prêt, le presbytère en ordre etc... c'est forcément nécessaire. Aussi l'église a prévu des laïques consacrées , des femmes célibataires ou veuves rémunérées pour effectuer ce service aux prêtres. Je pense que cela existe encore.

Les commentaires sont fermés.