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Macron le laïcard

La femme d’Arnaud Beltrame a déclaré : « On ne peut comprendre son sacrifice si on le sépare de sa foi personnelle. C'est le geste d'un gendarme et le geste d'un chrétien. Pour lui les deux sont liés, on ne peut pas séparer l'un de l'autre. »

On ne peut pas ? Mais si. Il y en a un qui peut. Celui qui peut tout : Emmanuel Macron. Il a prononcé un grand discours sur l’engagement, les valeurs, le sacrifice, le don de soi, etc., tout ce qui caractérisait l’héroïsme du colonel Beltrame. Mais ça lui aurait arraché la gueule de dire un mot, un seul mot, de sa foi. A peine a-t-il prononcé le mot de « prières », vers la fin, mais là aussi c’était en respectant le laïcisme athée, car c’était pour dire à la famille qu’Arnaud Beltrame continuerait « à vivre en vous, par vous, dans votre souvenir, vos prières ». Sic.

En revanche Macron s’est improvisé de nouveau spécialiste de l’islam, en affirmant notamment que la mort de l’assassin serait «pour longtemps la honte de sa famille, des siens et de ses coreligionnaires ». Par exemple ceux qui célèbrent son acte dans les cités ? En soulignant qu’il a imité le beau modèle qui allait vers ses ennemis en leur disant « Je suis venu à vous avec l’égorgement », et mis en application le Coran qui demande de « frapper au cou » les mécréants ?

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