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Religion - Page 48

  • Le Dieu des musulmans et le Dieu des chrétiens…

    La commission doctrinale de l’épiscopat français publie, sous la signature de son président Mgr Carré, archevêque d’Albi, une note sur le dialogue islamo-chrétien intitulée « Comment chrétiens et musulmans parlent-ils de Dieu ? »

    Le texte est tout entier orienté vers l’affirmation que musulmans et chrétiens ont le même Dieu, sans jamais le formuler explicitement.

    Revoici donc le sempiternel faux débat. On énonce les points communs entre le Dieu des musulmans et le Dieu des chrétiens, on montre qu’ils sont très importants, on ajoute des citations de Vatican II, de Jean-Paul II et de Benoît XVI pour se couvrir… et l’on n’a pas fait avancer la question d’un pouce, car on a seulement énoncé des évidences.

    L’islam est une corruption du judaïsme, du judéo-christanisme et du christianisme. Il est donc évident que la conception qu’il se fait de Dieu a d’importants points communs avec la conception qu’en ont les juifs et les chrétiens.

    Le point positif de ce texte est qu’il ne s’en tient pas là mais énonce aussi (de façon correcte) les points de désaccord, et montre qu’ils sont essentiels (Trinité, Christ, Ecriture). Il ose même ajouter : « Il faut bien dire que l’impression qui émane d’une lecture du Coran par les chrétiens est que son information concernant le christianisme est très pauvre et bien souvent inexacte. »

    Dont acte.

    Mais il oublie l’essentiel. Il oublie cette différence capitale que lorsque le chrétien prie, il s’adresse au Père, par le Fils, dans le Saint-Esprit.

    Quand les apôtres ont demandé à Jésus comment il fallait prier, il a répondu : Vous direz : « Notre Père… »

    Il n’a pas dit vous invoquerez le Dieu Unique, le Tout-Puissant, le Miséricordieux. Il a dit d’invoquer le Père. Saint Marc, lors de la prière à Gethsémani, donne le mot araméen : Abba, pour souligner qu’il s’agit vraiment de la prière du fils à son papa (car c’est le mot par lequel les enfants appelaient leur père). Saint Paul le confirme : « Vous avez reçu l’Esprit d’adoption des fils, dans lequel nous crions Abba (Père). » (Rom. 8, 15) « Puisque vous êtes des fils, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, qui crie : Abba, Père. » (Gal. 4, 6).

    Abba est la forme affectueuse de Ab(a), mot qui signifie Père en hébreux comme en araméen et en arabe. Le Notre Père, en arabe, commence par Abana (-na étant le suffixe qui veut dire notre).

    Cela est strictement inadmissible pour un musulman : Allah est le Transcendant absolu, il ne peut pas avoir de fils et ne peut donc être père, même de façon purement analogique. Appeler Dieu « notre Père » est un blasphème, une atteinte à l’unicité et à la transcendance de Dieu.

    Demandez donc à un Arabe musulman s’il a le même Dieu que celui qui appelle Dieu Abana…

    Et la question est réglée.

    NB. - On regrettera aussi la deuxième phrase de la note, qui veut montrer d’emblée la similitude en disant : « Le credo chrétien commence par ces mots : "Je crois en un seul Dieu" et les musulmans déclarent : "Pas d’autre dieu que Dieu". » Mais les deux formules ne sont absolument pas équivalentes. La formule de la chahada est un rejet de la Sainte Trinité. L’islam est la seule religion au monde dont la profession de foi commence par une négation. Et ce qu’elle nie, c’est la Trinité, le Dieu des chrétiens. Elle dit en réalité : « Pas d’autre divinité qu’Allah. » Les traductions du Coran admises par l’Arabie saoudite ne traduisent jamais le nom d’Allah (alors que ce mot veut pourtant simplement dire « le dieu »), précisément pour montrer qu’Allah ne doit pas être confondu avec le Dieu trinitaire des chrétiens, comme l’explicite le Coran.

  • Autodafé d’évangiles

    Le procureur de l’Etat d’Israël a chargé la police d’enquêter « pour atteinte aux sentiments religieux », après la révélation par la presse des agissements du maire-adjoint d’Or Yehouda (dans la banlieue de Tel Aviv), Uzi Aharon. Celui-ci est « soupçonné » d’avoir fait brûler des Nouveaux Testaments lors d’un autodafé devant des centaines d’élèves d’une école religieuse juive de la ville.

    En fait le maire-adjoint, membre du parti Shass, revendique hautement son acte, commis en réaction « aux activités de missionnaires » chrétiens.

    Par ailleurs, la police poursuit son enquête sur l’explosion d’un colis piégé qui avait grièvement blessé en mars un jeune homme qui fait partie d’un mouvement de juifs messianiques. Mais on n’en saura pas plus : le tribunal a « imposé le black out sur son déroulement »...

  • 1er symposium français sur saint Joseph

    Le tout récent Centre Français de Recherche et de Documentation sur St Joseph (CFRDJ) organise son premier symposium à Cotignac, dans le Var, les 7 et 8 juin (le 7 juin est le jour de l’apparition de saint Joseph)

    • "Saint Joseph et l'Orient byzantin", par le P. Samuel-Bernard, chapelain de N-D de Grâces.

    • "Les deux portes: celle du ciel et celle de la terre, en référence au Carmel pour montrer les liens entre les lieux de Marie et de Joseph" (l'exemple typique étant Cotignac), par le P. Doze, chapelain de Lourdes

    • "Saint Joseph éducateur en famille", par le P. Yannik Bonnet, recteur du sanctuaire St Joseph de Bon Espoir à Espaly (Le Puy en Velay)

    • "Homme et femme il les créa!" En se tournant bien sûr vers Joseph et Marie, par le P. Verlinde, fondateur de la Fraternité Monastique de St Joseph.

    • "Saint Joseph, le charpentier et le bois: homme des visions: savoir-faire et savoir-être", par Patrick Verlinden, auteur de La Provence chrétienne, Ed des sept collines.

    • "Les vertus héroïques de Saint Joseph selon les promesses de paternité dans l'ancien Testament", par le Pr. Edward Belaga.

    • "Rétrospective historique sur la naissance, à 55 ans de différence, de deux centres consacrés à la personne de Saint Joseph (1950 au Québec et 2005 en France)" par Daniel Picot, directeur du Centre de l'Oratoire St Joseph de Montréal;

    • "Audio-visuel de musicologie: Saint Joseph dans la musique baroque et dialogue avec l'auditoire", par Christian Gaumy, Vice-Chancelier de l'Université de Cambridge.

    • "Réflexions à partir d'un sarcophage chrétien du IVe siècle, à la gloire de Saint Joseph", par Christian-Michel Doublier-Villette, médecin et archéologue.

    Modérateur: le P.Albert Perrier, directeur de la revue de Saint Joseph d'Allex.

    La Messe, chantée en grégorien, sera célébrée à 11H au monastère des bénédictines Saint Joseph du Bessillon, à l'issue d'une procession partant du sanctuaire Notre-Dame de Grâces, sur la colline voisine…où la Vierge est apparue en 1519.

    Pour tous renseignements et inscriptions, écrire au P.Perrier, CFRDJ, sanctuaire St Joseph, 26400, Allex ou à Dr Doublier-Villette: doublier@josephologie.info

    Un autocar partira de la Drôme. Renseignements au 04 75 25 11 88.

  • Revoilà la reine de Saba...

    Une équipe d’archéologues allemands affirme avoir découvert les vestiges du palais de la reine de Saba et d’un autel qui aurait contenu l’Arche d’Alliance, à Axoum, en Ethiopie, où des recherches ont lieu depuis 1999.

    Ces vestiges, datant du Xe siècle avant Jésus-Christ, ont été retrouvés sous d’autres vestiges, ceux du palais d'un roi chrétien. Les vestiges plus anciens tendent à démontrer que le premier palais avait été détruit pour être reconstruit dans une configuration orientée vers l'étoile de Sirius, dont Menelik, le fils de la reine de Saba et de Salomon, serait devenu un adorateur alors qu'il avait la garde de l'Arche d’alliance. Des traces de sacrifices ont également été retrouvées sur l'autel.

    Les résultats de ces recherches à ce jour inclinent à penser qu'un culte de Sothis s'est développé en Ethiopie en même temps que l'arrivée du judaïsme et de l'Arche d'Alliance et ce, jusqu'en 600 avant Jésus-Christ, indique l'Université de Hambourg. (La déesse égyptienne Sothis, associée à la fertilité et à la prospérité, est la personnification de Sirius : l’apparition de la très brillante étoile a lieu au début de juillet et marque le début de la crue annuelle du Nil.)

    Revoilà donc la reine de Saba et son fils Menelik, dont tant d’historiens nous ont affirmé que c’était une légende biblico-éthiopienne.

    Il est intéressant de constater que ces découvertes ont lieu à Axoum. Or l’Eglise éthiopienne a toujours affirmé qu’elle détenait l’Arche d’Alliance, dans l’église Sainte Marie de Sion à... Axoum. Arche que personne ne peut voir, et qui est portée chaque année, dans une procession particulièrement solennelle, le jour de l’Epiphanie. Ses répliques sont appelées tabots et sont au centre des processions dans toute l’Eglise d’Ethiopie.

  • Comment il faut parler à la Commission…

    Un intervenant du Forum socialiste ayant demandé si le député européen irlandais Kathy Sinnot était contre le traité de Lisbonne, un autre intervenant a répondu par l’affirmative, en renvoyant à un commentaire laissé par Craig sur mon blog.

    Un troisième intervenant s’est alors offusqué qu’on puisse évoquer favorablement Kathy Sinnot, qui ose se battre « contre la Commission pour maintenir les discriminations à l'embauche sur critères religieux ». Il y avait un lien vers le site du Parlement européen, où en effet il y a une question écrite de Kathy Sinnot, en date du 2 avril dernier, concernant les « discriminations à l'embauche sur critères religieux », à savoir le fait que les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques.

    Kathy Sinnot ne craint pas de justifier cette « discrimination », sans jamais employer le mot, car elle montre qu’il s’agit d’une pratique normale. Elle le fait en utilisant la rhétorique de l’idéologie officielle, c’est-à-dire en partant du « droit du consommateur » (car les catholiques n’ont aucun droit). C’est fait avec tant d’habileté que cela vaut d’être reproduit.

    J'ai cru comprendre que la Commission a envoyé une lettre d'avertissement à l'Irlande et qu'elle pourrait engager une action à son encontre au titre des dispositions législatives qui permettent aux écoles, hôpitaux et services sociaux dirigés par l'Église de sélectionner les candidats à un emploi en fonction de leurs convictions religieuses.

    Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. Par exemple, les parents sélectionnent soigneusement les écoles et universités de leurs enfants. Ils payent à l'établissement des frais de scolarité conséquents afin que leur enfant soit éduqué dans un environnement dans lequel le corps enseignant et autres membres du personnel adhèrent à certaines croyances; les parents souhaitent que leur enfant soit exposé à la philosophie qu'ils ont choisie. De même, les patients qui doivent être hospitalisés peuvent avoir des convictions religieuses ou des préoccupations éthiques concernant les pratiques médicales, et ainsi délibérément choisir un hôpital où le personnel partage ces croyances religieuses. Dans ces deux exemples, les parents, l'enfant et le patient sont consommateurs d'un service.

    La Commission est-elle d'avis que ces consommateurs ont droit aux services qu'ils ont sélectionnés et qu'ils payent dans la plupart des cas? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n'est-il pas en droit de s'attendre à ce que le contenu soit conforme à l'étiquette?
    Si les institutions dirigées par l'Église sont obligées d'engager des personnes qui n'adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple?

     

    On attend avec intérêt la réponse de la Commission.

    Notons aussi que Kathy Sinnott milite contre l'avortement et contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Elle vient d'être élue (hier 7 mai) co-présidente du groupe ID (indépendance/démocratie) en remplacement de Jens Peter Bonde.

  • Sic

    Jamel Debbouze et Melissa Theuriau vont se marier aujourd’hui à l'abbaye des Vaulx de Cernay (hôtel de luxe de la vallée de Chevreuse).

    René Mémain, le maire de Cernay-la-Ville, fera expressément le déplacement pour célébrer le mariage civil.

    Suivra une cérémonie religieuse de 45 minutes, durant laquelle des textes de la Bible et du Coran seront lus, avant l’échange de serments et la bénédiction des alliances . Comme il y aurait eu un « malentendu » avec le très pipole abbé de la Morandais , Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau ont fait appel au curé de Saint-Louis-en-l’île, le père Gérard Pelletier (Jamel habite un appartement de 300 m2 sur l’île Saint Louis).

    Les jeunes mariés et leurs invités feront la fête jusqu'au bout de la nuit après un feu d'artifice.

    Puis ils embarqueront leurs 300 invités à Marrakech dans un avion affrété pour l'occasion.

    Arrivés au Maroc, ils officialiseront leur union devant un imam.

    Et ils devraient être reçus par Mohamed VI et ses sœurs les princesses, dans l’enceinte du palais que le Roi possède dans la ville rose.

    En juillet, le Père Gérard Pelletier, qui est aussi professeur à l’Ecole Notre-Dame de Paris, prêchera une retraite « Etre disciple du Christ sur les pas de saint Paul », au Foyer de charité (Marthe Robin) de Tressaint (Côtes-d’Armor).

    Fermez le ban.

  • Actualité de l’Agrif

    L’Agrif, qui a condamné les profanations d’Arras et de La Rochelle , se porte partie civile dans ces deux affaires.

    Par un communiqué de Jeanne Smits, l’Agrif dénonce la prochaine exposition Jan Fabre au Louvre. L’affiche montre, sur fond de la Descente de Croix du Maître de la Saint-Barthélémy , un agneau en bronze doré… portant un chapeau de carnaval. L’œuvre est intitulée Sanguis sum. On voit aussi dans l’exposition « des mises en scène de crânes humains tenant entre leurs dents des animaux empaillés et entourés de croix renversées, des statues de bronze aux jambes lardées de jambon, ou encore une figurine de l’artiste, Je me vide de moi-même, dont le nez saigne en permanence. Et, dans la galerie Médicis qui présente vingt-quatre toiles monumentales de Rubens, un autre « auto-portrait » où Jan Fabre se présente comme Le plus grand ver du monde, lombric rose et obscène au visage de l’artiste, lové sur un gigantesque parterre de pierres tombales brisées. » La commissaire de l’exposition est Marie-Laure Bernadac, responsable en l’an 2000 de l’exposition « Présumés innocents », à Bordeaux...

    L’Agrif dénonce l’émission « Samantha oups » du dimanche 6 avril sur France 2, où le comédien, déguisé en Don Camillo, dit avoir un collier et des chips dans un sac : il s’agit d’un chapelet et d’hosties.

  • Marie, Marie, et Fourniret

    Au troisième jour du procès Fourniret, Marie, âgée à l'époque de 13 ans, a raconté à la barre comment l'accusé l'avait mise en en confiance avant de la contraindre, en la tirant, à monter dans sa camionnette.

    « Avant de monter, j'ai confié ma route à la Vierge Marie. J'ai dit, Marie, passe devant, pour qu'il ne m'arrive rien. J'ai commencé à prier dans mon cœur », a dit la jeune fille. Puis elle se met à prier à haute voix. « Je lui ai demandé s'il croyait en Dieu, il ne m'a pas répondu. » La camionnette prend un chemin à l'écart et s'arrête. Fourniret, sous la menace, entrave sa victime aux mains et aux pieds, la conduit à l'arrière du véhicule, avant de repartir.

    « Je lui ai demandé : Pourquoi tu fais ça ?, il a dit : Tu dois me donner du plaisir, autrement tu ne rentreras pas. J'étais étonnée, je ne savais pas jusque-là ce qu'il voulait faire de moi. » Elle crie, il commence à l'étrangler et lui dit : Si tu cries, je te tue. Marie demande alors à son ravisseur s'il fait partie du groupe de Marc Dutroux. « Je suis pire que Marc Dutroux », répond-il. Le véhicule repart.

    A l'arrière, entravée, Marie prie à haute voix, de plus en plus fort, « à pleine gorge ». Elle aperçoit une carte routière des Pays-Bas, de Belgique et de France. « Je me suis dit, c'est fini. J'ai vu toute ma vie défiler, je me suis sentie comme dans un film. »

    Soudainement, les liens des jambes se détendent, elle se libère puis, avec les dents parvient à dégager ses mains. A un arrêt du véhicule, elle ouvre la porte latérale coulissante et s'enfuit, sans que Fourniret s'en aperçoive.

    Plus loin, une femme la recueille en voiture et, chemin faisant, croise la camionnette du ravisseur qui a fait demi-tour. Le numéro d'immatriculation relevé permettra à la police belge d'arrêter Michel Fourniret.

    Marie n'a pas besoin de psychologue pour gérer le souvenir de son enlèvement : « C'est là que se trouve la grâce, je n'en ai pas besoin », dit-elle.

    (D’après Reuters, merci au Salon Beige)

  • Il était mon père

    J’apprends la mort à cette terre de mon père spirituel.

    C’était un moine inconnu du monde, toujours resté fidèle à la fois à son monastère et à la messe de saint Pie V, ce qui lui valut de longues années de persécution.

    Il était le père spirituel de nombreuses personnes, qui sont aujourd’hui autant d’orphelins.

    Quiconque n’a pas de père spirituel ne peut comprendre de quoi il s’agit.

    A chacune de nos peu fréquentes rencontres il avait une parole qui me paraissait parfois anodine ou évidente, et dont je me rendais compte ensuite qu’elle nourrissait ma vie spirituelle ou me guidait dans la prière.

    Mais d’abord c’est lui qui a guidé les premiers pas de mon retour à l’Eglise. Il m’a mis un bréviaire entre les mains, il m’a fait lire saint Augustin et saint Thomas d’Aquin. En latin. – Mais c’est difficile, je ne comprends pas tout. – Ça ne fait rien. Tu ne comprendras jamais tout.

    Je n’ai donc plus de père mais il me faut rester son fils. Comme si j’étais assez grand pour me débrouiller tout seul...

    Après la mort de Dom Gérard, c’est vraiment rude.

    Miserere mei, Domine, quoniam infirmus sum.

    « On devrait déménager... là-haut », me dit ma femme, qui pense aussi que la prochaine veillée pascale commencera exactement dix ans après la mort de notre fille aînée dans un accident de moto.

    Miserere nostri, Domine, miserere nostri.

  • Les profanateurs de Toulouse

    Quelques précisions (d’après La Dépêche) sur les cinq profanateurs de cimetières de Toulouse (qui avaient saccagé plus de 120 tombes l'été dernier).

    Ils ont été mis en examen hier pour « destructions ou dégradations graves en réunion en raison d'une appartenance ou de la non-appartenance vraie ou supposée à une religion de la personne propriétaire ou utilisatrice du bien » (l’aspect anti-chrétien est donc retenu).

    Ce ne sont pas des ados à la dérive mais des adultes âgés de 25 à 27 ans.

    L’un d’eux, très connu dans sa commune de la banlieue de Toulouse, est animateur dans une école, où il bénéficie d’une excellente réputation...

    Un autre est élève ingénieur, « à l'aise dans ses études » et membre d'un groupe de black métal. (Tous les cinq sont adeptes de la « musique » black metal, notamment du groupe toulousain Putréfaction...)

    Parmi les cinq, une femme, considérée comme l’égérie du groupe par les enquêteurs. « Elle revendique son goût du sang dans certains entretiens et son site sur internet rassemble des photos où son goût des vampires et des cimetières est clairement affiché. » Elle a déjà été inquiétée dans une affaire similaire en 2000. Elle est modèle à l’occasion et travaille dans un restaurant... végétarien.

    L’AGRIF, « qui avait immédiatement réagi et s’est portée partie civile dans cette affaire, félicite la police nationale qui a arrêté les présumés coupables ».

    Précision, apportée par Jeanne Smits dans Présent : dans un premier temps, le juge d'instruction avait rejeté la emande l'Agrif de se porter partie civile, au motif que Amandine Tatin avait avoué avoir agi en haine "des religions", et non pas seulement de la religion chrétienne. L'Agrif avait fait appel de ce rejet. Il a suffi que son avocat fasse constater par le magistrat les statuts de l'Agrif et la liste des méfaits des profanateurs pour justifier sa présence au procès.