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Religion - Page 46

  • Manifestation contre l’homophilie de l’Eglise de Suède (luthérienne)

    Trois églises de Stockholm ont été « vandalisées » (dit l’AFP) en raison de la participation de l'Eglise de Suède (luthérienne) au festival homosexuel EuroPride qui se tient actuellement dans la capitale scandinave.

    En fait, des tracts, émanant d’un groupe se définissant comme « chrétiens orthodoxes », ont été collés sur les murs extérieurs de ces églises, contenant « des références directes à l'EuroPride, mais aussi contre les femmes pasteurs et la musique forte et la danse », selon une femme pasteur.

    L’Eglise de Suède, qui bénit les « mariages » homosexuels depuis janvier 2007, participe activement aux manifestations d’exhibitionnisme homosexuel. L’an dernier, le 4 août, à la « Stockholm Pride », une trentaine de pasteurs défilaient sous une banderole portant l'inscription "L'amour est plus fort que tout"…

  • Polyculte

    L’hôpital de la Coix-Rousse à Lyon est un ensemble de bâtiments « dont le point central et culminant est une chapelle, surmontée d’un clocher blanc », nous dit le blogueur “Fromage plus”, qui a voulu savoir ce qu’était devenue cette chapelle.

    « Eh bien c’est une grande salle fermée au public. J’ai réussi à y pénétrer en empruntant la porte ”réservée exclusivement aux services funéraires”. » Les murs sont cachés par un placage de briques de verre et de plâtre. « Ce qui est frappant quand on se promène dans les lieux, c’est de constater à quel point cet endroit autrefois central est devenu l’arrière de l’hôpital : c’est littéralement devenu la porte de sortie de ceux qui partent les pieds devant, à l’exclusion de toute autre fonction. »

    A l’entrée de la « chapelle » il y a ce panneau :

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    Le mot « polyculte » est affreux. Mais ce que l’on peut constater surtout, c’est la signification qu’il a ici : il veut dire en fait qu’il n’y a AUCUN culte dans la chapelle. Quand on accueille toutes les religions, il n’y a plus de religion du tout.

  • Eglise incendiée

    Un incendie s'est déclaré vendredi soir dans l'église de Sonzay (Indre-et-Loire). L'autel et l'estrade ont été détruits ainsi que des fauteuils, tout récemment restaurés, plusieurs prie-Dieu et l'harmonium. Des bibles et des partitions de musique ont également été détruits. Cet incendie a occasionné un important dégagement de fumée. Selon les premières constatations des gendarmes, quatre à six foyers distincts auraient été allumés dans le chœur : l’incendie était de toute évidence volontaire.

    Samedi, Michèle Alliot-Marie s’est rendue sur les lieux. Elle a vigoureusement condamné cet acte « odieux manifestement commis en haine de la religion chrétienne », et elle a rappelé qu’elle avait aussitôt publié un communiqué pour dénoncer cette profanation comme elle le fait chaque fois qu’un lieu de culte est l’objet de déprédations. Elle a assuré que les responsables seraient activement recherchés et elle a exhorté la justice à se montrer très ferme avec ce genre d’individus qui « ne respectent rien ».

    Hier dimanche, le chef de l’Etat s’est à son tour rendu sur place. Il a longuement rencontré le maire et le curé de Sonzay. A la sortie de la mairie, il a affirmé que cet acte « inadmissible » serait « puni avec la sévérité qu’il mérite » et qu’il tenait à montrer par sa présence qu’il n’est « pas question que les service de l’Etat relâchent leur vigilance » sous prétexte que nous sommes en période de vacances.

    (NB. Les deux derniers paragraphes sont une pure invention. On parle d’une église, pas d’une mosquée.)

    (Merci à GA)

  • Le collège Rosa-Parks (ex-Saint-Jean)

    Le conseil général de l’Indre a pris la décision de rebâtir le collège de Châteauroux, qui fait partie du programme Ambition réussite (une des variantes de la discrimination positive), et va dépenser pour ce faire pas moins de 16 millions d’euros. Un exemple : il sera entièrement pourvu de fibre optique. Un technicien de la société chargée de l’installation a déclaré : « Je suis content d’avoir pu au moins une fois dans ma carrière poser ce genre de matériel parce que je ne pense pas le refaire un jour. » Or ce collège était déjà celui qui était le mieux doté en matériel informatique.

    Le collège va également changer de nom.

    Car il s’appelait Saint-Jean, ce qui ne convient pas à un établissement scolaire laïque, selon l’Education nationale, mais ne convient surtout pas à un établissement dont les élèves sont étiquetés « Ambition réussite » et qui se trouve à deux pas d’une mosquée.

    On lui donnera le nom de Rosa Parks, activiste afro-américaine des années 50 connue pour son combat en faveur de la mixité raciale dans les autobus…

    « Pour un collège défavorisé (sic), Rosa Parks, le symbole de la lutte contre les discriminations, est quand même un nom plus approprié », précise-t-on…

    (Via Novopress)

  • Une stèle mystérieuse…

    Une dépêche de l’AFP commence ainsi :

    « Une stèle mystérieuse censée remonter au 1er siècle avant JC, pourrait bouleverser la perception du christianisme des origines… »

    Diable, se dit-on, qu’ont-ils encore trouvé pour attaquer l’Eglise et la foi ?

    Mais en lisant la seconde partie de la phrase on est rassuré :

    « … en révélant que des juifs croyaient déjà avant Jésus à la venue d'un messie ressuscité ». Ce qui n’est pas vraiment une révélation…

    Israël Knohl, professeur d'études bibliques de l'université hébraïque de Jérusalem, dit avoir décrypté un texte en hébreu, de nature apocalyptique, sur une stèle qui proviendrait du côté jordanien des rives de la mer Morte. Ce texte se présente comme la « révélation de l'archange Gabriel ». Il est inscrit à l'encre sur la pierre, sur 87 lignes, certaines lettres ou mots entiers étant effacés par l'usure du temps.

    L'analyse d’Israël Knohl repose essentiellement sur le décryptage de la ligne 80 où figurent les termes « dans les trois jours » suivis par un mot à moitié effacé qui, selon lui, signifie "vis", impératif de vivre. Selon lui, le texte annonce que l'ange Gabriel ressuscitera trois jours après sa mort le « prince des princes » ("sar hasarim"), une formule s'appliquant au messie dans le tradition juive.

    Israël Knohl doit présenter demain son interprétation dans le cadre d'un colloque à Jérusalem pour le 60ème anniversaire de la découverte des Manuscrits de la Mer morte.

    C’est lui-même qui dit que ce décryptage pourrait « bouleverser la vision qu'on a du personnage historique de Jésus ».
    On ne voit pas du tout pourquoi. Comme il le dit ensuite, « ce texte peut constituer le chaînon manquant entre le judaïsme et le christianisme, dans la mesure où il inscrit la croyance chrétienne en la résurrection du messie dans la tradition juive ».

    Cela ne bouleverse rien du tout. Si c’était avéré, il s’agirait d’un élément complémentaire dans la révélation progressive de la vie éternelle, de la résurrection de la chair, de la venue du messie souffrant et mourant avant de ressusciter, qui parcourt tout l’Ancien Testament de façon mystérieuse. Un élément toutefois adventice, puisqu’il ne s’agit pas de la foi juive orthodoxe, mais des doctrines de certains manuscrits de la Mer Morte, comme le souligne le fait qu’il s’agirait d’une mission de l’archange Gabriel.

  • La crise anglicane

    L’archevêque de Cantorbery n’a pas tardé à réagir à l’annonce de la création d’une « communion » dissidente. Dans un communiqué, Rowan Williams salue la contribution de ces quelque 300 évêques mais souligne que leurs « propositions pour avancer sont problématiques à plusieurs égard »". Et il « appelle ceux qui les ont avancées à réfléchir attentivement aux risques encourus » : « Il ne suffit pas de contester les structures existantes de la communion. Si elles ne fonctionnent pas efficacement, le défi est de les renouveler plutôt que d'improviser des solutions (...) qui vont continuer par créer plus de problèmes qu'elles n'en résoudront. »

    Les dissidents ont établi un conseil des primats, formé de cinq Africains et un Sud-Américain, qui doit devenir la plus haute autorité de cette « Eglise dans l’Eglise ». Car ils refusent de parler de schisme. Mais on apprend que la majorité des évêques ayant participé au sommet de Jérusalem devraient boycotter la conférence de Lambeth, la conférence épiscopale présidée par Rowan Williams qui se tient tous les dix ans, et dont l'édition 2008 doit se tenir du 16 juillet au 4 août à Canterbury.

    D’autre part, dans le même temps, 1.333 clercs anglicans, dont 11 évêques, ont adressé une lettre à l'archevêque de Canterbury et à celui d’York (numéro 2 de la hiérarchie anglicane britannique) dans laquelle ils menacent de faire défection si les femmes sont consacrées évêques, ou du moins si elles n’officient pas séparées des hommes (?)… « Nous nous demanderons inévitablement si nous pouvons en conscience continuer à être pasteurs, évêques, prêtres et diacres dans l'Eglise d'Angleterre qui a été notre maison", écrivent-ils.

  • Vrai-faux schisme anglican

    Quelque 300 évêques anglicans ont annoncé, à l’issue d’un sommet qui s’est tenu du 22 au 29 juin à Jérusalem, la création d’une nouvelle « communion » anglicane, qui aura son propre clergé et ses propres séminaires. Ces anglicans dénoncent la dérive concernant l’homosexualité  et le « déclin spirituel » de leur Eglise.

    Ils affirment représenter 35 millions de fidèles, soit presque la moitié des anglicans dans le monde.

    Ils accusent certains religieux occidentaux (la fronde est née et s’est développée en Afrique) de diffuser un « faux évangile » et estiment que l'Eglise anglicane n'a pas su faire respecter les « principes moraux bibliques » qu'elle avait réaffirmés en 1998. En conséquence ils rejettent « l'autorité des Eglises et des dirigeants qui ont renié la foi orthodoxe en parole ou en action ». Ce qui est en soi une remise en cause de l’autorité de l’archevêque de Canterbury…

    Ils affirment néanmoins que leur initiative n'est pas un schisme mais la création d'« une Eglise dans l'Eglise » destinée à faire avancer la réforme de l'intérieur…

  • D’une religion à l’autre

    L’abbaye cistercienne Notre-Dame du Vœu, fondée au XIIe siècle au Valasse (Seine-Maritime), vidée de ses moines à la Révolution dite française, devient un parc à thème consacré à l'histoire de la planète et aux dangers qui la menacent. Du Christ à Gaïa.

    Dans cet ensemble de 60 hectares baptisé non pas Gaïa mais Eana pour faire plus original ("Terre" en lapon) qui est inauguré aujourd’hui, le visiteur est invité à suivre un « parcours initiatique » qui le mènera de la création de la planète au XXIe siècle. Le big-bang, l'apparition de la vie, l'ère des dinosaures, l'émergence de l'homme, jusqu’aux grands désastres écologiques comme l'assèchement de la Mer d'Aral ou la fonte des glaces aux pôles. Au passage, il pourra faire son examen de conscience sur son propre impact sur l'environnement…

    Le parcours s'achève par la présentation de quatre scénarios du futur selon que l'homme sera actif ou passif pour préserver la planète…

  • Comme un lingot d’or dans sa gangue

    Lu dans la lettre des amis du monastère Sainte-Madeleine du Barroux, ce mot sublime de Dom Gérard à un moine de la fondation Sainte-Marie de la Garde :

    Mon bien cher Père,

    Père X. vous racontera la cérémonie [des ordinations], le sermon du Cardinal, l’affluence… c’est-à-dire tout ce qui n’est pas Dieu. Dieu ne se raconte pas. Alors vous me direz qu’il n’y a plus rien à dire ou à faire qui ait une valeur divine…

    Mais si ! L’absolu de Dieu est comme un lingot d’or enfermé dans sa gangue de boue, et il faut casser la gangue pour saisir le lingot. Toute notre vie consiste à donner des petits coups (patience!) pour s’emparer du trésor. Peut-être cet apologue vous semblera décourageant ?… Mais au moins il permet d’éviter la grande tentation de la vie spirituelle qui est de croire qu’on fait quelque chose d’utile, d’avantageux, de croire qu’on est en possession du trésor… oui, d’une certaine façon… sed habemus thesaurum istud in vasis fictilibus (II Cor 4, 7) (1).

    Alors, mon cher Père, prenons patience : au bout de mes cinquante ans de sacerdoce, je suis encore un débutant ! (… mais il nous faut) regarder Dieu, toujours.

    Mon évêque consécrateur disait que le moine, c’est celui qui dit : Oculi mei semper ad Dominum (2), et j’ajouterais, sicut mendicus (3) !

    votre frère Gérard.

    (1) Mais ce trésor nous l’avons en des vases d’argile.

    (2) Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur (psaume 24).

    (3) Comme un mendiant (cf. psaume 39).

  • Les coptes

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    (Séthi Ier, père de Ramsès II) 

    Il y avait plus d’un millier de coptes, hier, à la manifestation parisienne organisée pour réclamer la fin des persécutions et l’égalité des droits.

    A ma connaissance, personne n’en a parlé. Aucune dépêche, aucune photo, rien. Il n’y avait d’ailleurs à cette manifestation (entre la Nation et la Bastille, avec de nombreuses banderoles, des gens de toutes sortes, de nombreuses familles avec de petits enfants) aucun journaliste en dehors d’un photographe ami et de moi-même, qui n’y étais pas en tant que journaliste, mais pour manifester ma solidarité.

    Les coptes n’intéressent personne. Les chrétiens en pays d’islam sont des gêneurs. Ils sont les témoins, les preuves vivantes que l’islam n’est pas une religion de paix ni une doctrine de tolérance. Alors on ne veut pas les voir. Ils n’existent pas.

    Ils réclament l’aide de la France. Mais la France les ignore. Ils ne sont pas dans le sens de l’histoire. L’histoire de la conquête islamique, qui est aussi désormais celle de la France.

    C’était la première fois que je voyais un important groupe de coptes. J’ai été extrêmement impressionné par leurs visages. Par leur type ethnique très homogène. Le type ethnique qui est celui-là même de nombreux bas-reliefs et peintures de l’Egypte pharaonique. Comme s’ils sortaient des temples égyptiens. Avec leur nez assez long et leurs yeux en amande allongée. De profil, c’est spectaculaire, surtout chez les jeunes filles. On voit là de façon évidente à quel point les coptes sont réellement (comme leur nom l’indique, puisque copte veut dire égyptien) les descendants des anciens Egyptiens, restés tels quels malgré l’invasion arabe.

    Et devant ce prodigieux spectacle, je me suis dit que décidément je n’étais pas pour le métissage...