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Religion - Page 49

  • Profanateurs

    Les auteurs des profanations de deux cimetières à Toulouse l’été dernier ont été interpellés à leurs domiciles et placés sous contrôle judiciaire.

    Ce sont cinq jeunes gens, qui ont reconnu les faits, et qui « appartiennent à la mouvance satanique », selon un porte-parole de la police. Des croix et des objets mortuaires ont été découverts à leurs domiciles lors des perquisitions.

    Mais on continue de parler de cimetières « vandalisés » ou « saccagés ».

  • Le christianisme à l’est

    Au détour d’une dépêche de l’AFP sur un débat en Bulgarie concernant un projet d’enseignement laïque sur les religions, on apprend que depuis 2001 le gouvernement bulgare prête serment sur la Bible et devant la Croix , que les églises sont pleines, que l’inauguration de nouveaux locaux ou de nouvelles entreprises est accompagnée d’un service religieux.

    La ville de Presov dans l’est de la Slovaquie envisage d’ériger une statue du Christ de 33 mètres de haut, qui serait la plus grande d’Europe (celle de Rio fait 38 mètres). Actuellement, la statue la plus haute de Slovaquie est celle d’un soldat soviétique, faisant partie d’un mémorial à Bratislava. (J’ai connu Presov du temps du communisme : la chape de plomb était très pesante. J’ai connu Presov peu après la chute du communisme : la chape de plomb était toujours là, comme si la ville retenait son souffle en se demandant si c’était bien vrai...)

    Les plus fortes ventes de livres de ces dernières années en Pologne sont (dans l'ordre) les écrits de Jean-Paul II, les Mémoires de son ancien secrétaire le cardinal Dziwisz, Harry Potter... et les livres de cuisine de sœur Anastasia. La religieuse en a vendu un million, et se lance dans le DVD. « Beaucoup de mes recettes me viennent la nuit dans mes rêves, explique-t-elle. Ce qui est le plus dur, c'est de se souvenir d'écrire la recette quand je me lève, avant que j'oublie. » Sœur Anastasia fait depuis longtemps la cuisine pour la maison d'édition des jésuites de Cracovie, qui servent de cobayes et éditent ses livres. Les prochains projets dépendront de l'inspiration divine de la sœur, déclare malicieusement le père Pietras. Quand on demande à la religieuse ce que représente pour elle cette notoriété, elle répond : « Ma vie n'a pas vraiment changé. Parfois, j'ai un peu moins de temps, mais je fais en sorte d'en garder pour la prière,, c'est le plus important. Les livres sont secondaires. »

  • Le Noël du Spiegel

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    Le numéro de Noël (daté du 22 décembre) du grand hebdomadaire allemand Der Spiegel : le Coran, le livre le plus puissant du monde...

    (via Bafweb)

  • Les vœux de Noël du ministre des Cultes...

    Le chanoine du Latran est en un lieu où il est certain de ne pas avoir de messe de Noël, et il en est de même de son prédécesseur.

    Mais le ministre de l’Intérieur adresse ses « vœux chaleureux et sincères », à l'occasion de Noël, au cardinal archevêque de Paris et président de la conférence épiscopale, Mgr André Vingt-Trois.

    Non, Michèle Alliot-Marie ne va pas à Notre-Dame de Paris comme elle va à la Mosquée. Elle envoie une lettre. Où elle relève notamment que la « manifestation festive » « ne doit pas occulter l'indispensable dimension spirituelle dont la religion catholique est porteuse ». Merci Madame.

    Quand il était ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy se posait en « ministre des Cultes », ce qui est une usurpation de fonction. Il ne peut pas y avoir de ministre des Cultes dans une République laïque qui n’en reconnaît aucun, selon la formule de la loi de 1905. Michèle Alliot-Marie envoie manifestement sa lettre dans ce même esprit : c’est le « ministre des Cultes » qui envoie ses vœux, et non le président de la République ou le Premier ministre.

    Certes, il y a un « bureau des cultes » au ministère de l’Intérieur. Pourquoi ? Pour surveiller les associations cultuelles fondées en application de la loi de 1905.

    Or l’Eglise catholique a rejeté la loi de 1905 et n’a jamais créé d’associations cultuelles.

    Le bureau des cultes du ministère de l’Intérieur ne concerne pas l’Eglise catholique.

    Si la République veut envoyer ses vœux, cela ne revient pas au ministre de la police. Sauf si, malgré la réalité qui vient d’être décrite, on tient quand même à mettre l’Eglise sur le même plan que l’islam, comme deux clients du bureau des cultes.

  • Le Noël de Chirac

    Jacques Chirac et son épouse Bernadette sont arrivés hier au Maroc, pour passer les fêtes de Noël, comme chaque année, à Taroudant, à 100 km à l’est d’Agadir.

    Cherchez l’erreur.

  • La « laïcité positive »

    Dans l’entretien qu'il a accordé aux médias du Vatican, Nicolas Sarkozy parle de nouveau de la « laïcité positive ». Il parle habilement des « grandes religions » ou des « religions révélées », sans distinction. Tout en mettant le christianisme à l’honneur, mais en montrant que son souci est de valoriser l’islam et de construire des mosquées. Et il montre une fois de plus qu’il ne connaît rien à l’islam, dont il parle comme s’il s’agissait d’une variante du christianisme :

    « La place des religions, la laïcité positive, c'est-à-dire une laïcité qui reconnaît à chacun le droit de vivre sa foi et de la transmettre à ses enfants. Les besoins immenses qui sont ceux des religions révélées pour s'adapter à la nouvelle réalité française. La France profonde, c'était la France des campagnes il y a 50 ans. Aujourd'hui, la France profonde c'est la France des banlieues. Or les lieux de culte sont dans les campagnes où il y a moins de monde et les banlieues sont devenues des déserts cultuels. Ce n'est pas positif et donc j'avais imaginé des adaptations nécessaires pour la Loi de 1905. Mais j'ai dit : on peut ne faire ces adaptations que dans le cadre d'un consensus et c'est autour de ce consensus que l'on pourra construire d'éventuelles évolutions. Partant du principe également que je ne souhaite pas un islam en France mais un islam de France. C'est donc la question d'un islam européanisé, compatible avec les valeurs de la civilisation européenne et donc c'est pour ça que j'ai créé le C.F.C.M. : voilà les débats que je souhaite voir prospérer en France. Et nous verrons ensuite s'il y a lieu de faire telle ou telle modification. (…)

    « La laïcité, c'est le droit à chacun de vivre sa religion, ses croyances, et d'espérer. Donc, justement dans la république laïque, des voix religieuses doivent s'exprimer. Justement parce qu'elle ne sont pas l'État, qu'elles sont séparées de l'État. C'est justement pour ça qu'elles doivent s'exprimer. Parce que si elles étaient l'État, elles n'auraient pas besoin d'être garanties dans leur droit d'expression. C'est justement parce que l'État est laïque, qu'il est indépendant des religions, que le temporel et le spirituel sont séparés, qu'il est important que, dans le débat, des voix indépendantes, spirituelles s'expriment. (…) Et je souhaite que les grandes religions, y compris la religion de l'Islam de France, puissent avoir des voix qui s'expriment tranquillement, avec un message d'amour, un message de paix. Et ça compte pour moi qu’ils puissent s'exprimer. Ça manque les intellectuels chrétiens, ça manque les grandes voix qui portent dans les débats pour faire avancer une société et lui donner du sens et montrer que la vie n'est pas un bien de consommation comme les autres. »

    Ça manque les intellectuels chrétiens… c’est la signature de l’hypocrisie. Si je ne veux pas les entendre, s’ils n’ont pas accès aux grands médias, c’est qu’ils n’existent pas…

  • Sarkozy à Rome. Le souvenir de Chirac...

    Les discours de Nicolas Sarkozy à Rome, devant le pape et à Saint-Jean de Latran, peuvent surprendre les novices. Si on les écoute d’une oreille distraite, on a l’impression que le nouveau chanoine exalte la France chrétienne. En réalité, il combine de façon subtile et habile l’impératif circonstanciel (à Rome, on ne peut que dire du bien du christianisme et se montrer héritier de la tradition chrétienne) et l’impératif présidentiel de la laïcité républicaine.

    En réalité, son discours est beaucoup plus « laïque » que celui de Jacques Chirac lors de sa visite similaire à Rome en janvier 1996. Nicolas Sarkozy, pourtant moins laïcard que Jacques Chirac (par américanisme, et parce qu’il faut une « laïcité positive » pour favoriser l’islam), n’a pas osé se faire écrire des discours aussi hypocrites que son prédécesseur : reprenant, au début, certains éléments du discours chiraquien, il a tenu aussi à exposer sa vision de la laïcité, alors que Chirac s’en était abstenu. On sait que Jacques Chirac était très attaché à la loi de 1905. Ses discours de Rome étaient des violations massives de la loi de 1905. Ils étaient surtout en contradiction patente, et tout aussi massive, avec sa politique. (N’auraient-ils pas été écrits par Jean-Paul Bolufer ? Si quelqu’un a la réponse...)

    C’était tellement ahurissant que je n’ai pu résister, à cette occasion, de les relire, et de vous en faire partager de larges extraits, que voici.

    Au Vatican, devant Jean-Paul II :

    En septembre prochain, nous célébrerons, en Votre présence, le 1500è anniversaire du baptême de Clovis qui a été, c'est vrai, vous l'avez mentionné, l'un des actes fondateurs de la France. Cet événement marquera la force et la richesse du lien tissé au long des siècles entre la France et le Trône de Pierre.

    "Fille aînée de l'Eglise", la France l'a été par sa fidélité catholique, par son dynamisme missionnaire et aussi, pour reprendre l'expression de Sa Sainteté Jean XXIII, par "l'admirable lignée de Saints" issus de notre sol. Une grande part de notre patrimoine est d'abord l'illustration d'une ferveur religieuse.

    La récente canonisation de Monseigneur Eugène de Mazenod, les hautes fonctions assumées auprès de Vous par les prélats et les religieux français, l'accueil réservé par mes compatriotes aux messages de Votre Sainteté, sont autant de témoignages de ce lien qui unit la France et le Saint-Siège. Ils attestent la pérennité d'un appel, la réponse à une promesse, une convergence de pensées.

    Rencontrant les Français dès le début de Son Pontificat, et tout récemment encore, dans Son adresse aux catholiques de France, Votre Sainteté les exhortait à la fidélité. Fidélité aux engagements personnels. Mais aussi fidélité à l'Eglise et fidélité à la France, à sa mission, aux principes de dignité, de solidarité humaines hérités de l'Evangile. Ces principes mêmes que la France républicaine s'est efforcée de défendre, chez elle et partout.

    Il n'est pas, Très Saint-Père, de sujet touchant la vie de l'homme en société que Vous n'ayez abordé à l'occasion des grands textes qui ont jalonné Votre Pontificat. Qu'il s'agisse de la paix, des droits de la personne humaine, de sa liberté, de la famille et de l'éducation, toujours s'expriment Votre vigilance et Votre exigence. Toujours Vous invitez à discerner, dans l'écume et le vacarme des temps, l'homme, sa dignité, son épanouissement, sa vérité.

    Sans relâche, Vous dénoncez les forces de mort, si présentes dans ce siècle. La guerre, la violence, l'oppression, bien sûr. Mais aussi un certain désespoir, une absence de confiance dans la vie et sa splendeur. Une quête jamais satisfaite des possessions matérielles, un goût pour les succès provisoires, l'éclat trompeur des choses, qui marquent notre temps. (...)

    Dans les moments de doute, quand la respiration de nos existences se fait plus oppressante, chacun se pose les seules questions qui vaillent : celles des origines et de la fin, de la place de l'homme dans nos sociétés modernes.

    C'est notamment auprès de l'Eglise, de Son message et de Son guide, dans le secours de la foi, que beaucoup d'hommes cherchent une raison d'espérer, la force de surmonter leurs souffrances. Et c'est auprès de la France, que beaucoup de peuples cherchent conseil et assistance.

    <A l'occasion, Très Saint-Père, de Votre première visite pastorale dans notre pays, Vous lanciez à ceux des miens nourris de la foi catholique : "France, éducatrice des peuples, es-tu fidèle à ton alliance avec la Sagesse éternelle ?"

    <Oui, Très Saint-Père, la France, sur laquelle comptent tant d'hommes et de femmes de par le monde, veut être fidèle à son héritage, à sa vocation spirituelle et humaine. (...)

    Voilà pourquoi, Très Saint-Père, nos efforts se rejoignent. Voilà pourquoi la France et le Siège Apostolique ont vocation à travailler ensemble, toujours plus étroitement, pour ancrer la justice, la sérénité et la paix dans le cœur des hommes.

    Très Saint-Père,

    Dans quelques mois, Vous foulerez une nouvelle fois le sol de France. Votre visite pastorale Vous conduira à Auray, à Tours et à Reims. Vous y retrouverez la patrie de Saint Jean-Marie Vianney, le Curé d'Ars, dont Vous confiiez récemment combien son exemple Vous avait ému. Vous y mesurerez la vitalité, l'ardeur de l'Eglise de France, mais aussi l'attachement de l'ensemble des Français à Votre personne. Beaucoup de jeunes Vous accueilleront en "Champion de Dieu" comme disait le Cardinal Marty, avec chaleur et avec enthousiasme.

    Profondément encouragé, dans la tâche difficile que m'ont confiée les Français, par l'accueil toujours bienveillant de Votre Sainteté, je forme les vœux les plus fervents pour Sa personne, pour le succès de Sa prochaine visite en France et pour l'accomplissement des desseins de Son pontificat.

    Et au Latran :

    Mon émotion est faite du souvenir des liens historiques qui, depuis Pépin le Bref et Charlemagne, unissent la nation française à la première Eglise de la chrétienté. Ici, plus que partout ailleurs, la France se souvient de son titre de "fille aînée de l'Eglise". Ici, plus que partout ailleurs, elle peut exprimer sa fierté et sa reconnaissance pour une fidélité réciproque, jamais démentie malgré le temps et les passions de l'Histoire.

    La présence du chef de l'Etat français en ce lieu devant vous se veut bien davantage que la seule perpétuation d'une ancienne tradition. Elle entend témoigner de la fidélité de mon pays à ses origines, aux sources de sa culture et de sa civilisation.

    Ma présence se veut aussi, Eminence, le gage de relations fécondes, de relations à poursuivre et nourrir entre la France et le Saint-Siège en même temps qu'entre l'Eglise et l'Etat. L'indispensable dialogue, pour difficile voire douloureux qu'il ait pu être dans l'Histoire, ne s'est jamais rompu. A l'épreuve de notre république laïque, passées la méfiance et les craintes, les catholiques de France savent désormais pouvoir vivre en citoyens sans rien renier de leur foi. Mieux, ils ont la conviction d'apporter leur pleine et généreuse contribution à la communauté nationale. Ils s'y emploient, je le sais, avec passion et avec loyauté.

  • Le judaïsme tel qu’il est

    François Desouche a mis sur son blog une vidéo de Rav Ron Chaya, prédicateur vedette de la Thora dans le monde entier, et dont les cours sont visibles sur son site internet Leava. Pour quiconque ne connaît pas la religion juive, c’est a priori désopilant.

    Dans un deuxième temps, c’est moins drôle : car il ne s’agit pas d’un sketch, c’est la réalité (une toute petite partie de la réalité) de la religion juive. On voit le fossé qu’il y a avec la religion chrétienne.

    Dans un troisième temps, c’est sinistre. Car il faut aussi voir, par exemple, la vidéo de Rav Ron Chaya intitulée « Que répondre aux chrétiens ».

    Il nous explique « à quel point c’est crétin leur histoire » ; que l’évangile ce sont « des bêtises », que Jésus n’était qu’un « sorcier », qu’on ne sait même pas, d’ailleurs, s’il a existé, qu’en tout état de cause c’était un « faux prophète », et « un faux prophète, tu le tues », c’est dans la Thora.. .

  • Pèlerins de la Sainte Tunique

    Du bulletin du service de presse de l’UNEC (www.radio-silence.tv)

    Vous êtes déjà 23 « pèlerins mensuels à la Sainte Tunique » pour y prier le rosaire, surtout les mystères douloureux, « pour la France et pour l'Europe chrétiennes ». Chacun peut choisir le jour du mois qui lui convient, pour au moins 12 mois à venir, en sachant que la Basilique d'Argenteuil est ouverte pour les visites de la Sainte Tunique tous les jours de 15h. à 17h., et le week-end de 16h. à 18h. Pour les nouveaux, faites nous connaître le jour que vous aurez choisi (par ex. chaque 3e mardi du mois, chaque 1er samedi du mois, etc..), et vous recevrez votre « carte du pèlerin ». Dès que nous serons 30, c'est-à-dire qu'une permanence quotidienne est assurée tous le jours du mois, nous inviterons ces 30 pèlerins pour réfléchir ensemble comment faire revivre l'ancienne Confrérie de la Sainte Tunique. Quel honneur pour nous d'être si près d'elle et de pouvoir ainsi « monter la garde », au nom de toute la Chrétienté ! Le Miracle viendra de là, du Saint Sang de NSJC, il n'y a aucun doute.

    Notez dès maintenant, s.v.p., que nous organiserons la procession de la Sainte Tunique, en traversant tout le centre d'Argenteuil comme dans les anciens temps, le 1er dimanche de la Passion, c'est-à-dire le 9 mars 2008, comme nous l'avons fait ce même dimanche en 2006 et 2007. L'an dernier nous étions plus de 300 pèlerins, espérons d'être cette fois-ci 500 ! Dès à présent plusieurs paroisses de l'extérieur du Val-d'Oise ont signalé qu'elles enverraient des pèlerins. Honneur aux Saintes Reliques que N.S. Jésus-Christ a confiées à la France ! Nous sommes prêts à donner des conférences (diaporamas) préparatoires dans les prieurés et paroisses, si vous nous le demandez.

    UNEC, BP 70114, 95210 St-Gratien, unec@wanadoo.fr. Tél./Rép./Fax 01 34 12 02 68.

  • Nouvelles du cinéma…

    Le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président du Comité pour les activités pro-vie de la conférence épiscopale américaine, a écrit à ses confrères pour leur demander d’encourager à aller voir le film Bella, récemment sorti sur les écrans américains, car il « transmet un message fortement lié à la vie : aux problèmes de la vie, aux défis de la vie, à la valeur de la vie », et il peut avoir un impact extraordinaire sur la vie des gens, assure-t-il.

    Premier film d’un réalisateur d’origine mexicaine, Bella, produit par la petite maison Metanoia (un intitulé qui donne une idée des intentions de ses créateurs), et donc peu distribué, a néanmoins déjà reçu plusieurs récompenses, dont le prix du public au festival de Toronto. Le producteur exécutif est Steve Mc Eveety, producteur de Braveheart et de La Passion du Christ.

    Le film se déroule en une journée, et raconte la rencontre fortuite, mais qui va changer leur vie, entre une ex-star du foot qui a vécu un drame, et une jeune serveuse qui se découvre enceinte et perd son travail.

    L’acteur masculin est Eduardo Verastegui, ancien membre d’un des groupes pop latino les plus célèbres et acteur à succès de séries, qui a trouvé la foi et est devenu un militant du droit à la vie et de la chasteté. Dans une interview il déclarait récemment que le but de sa vie est clair : « Je n’ai pas été appelé ou je ne suis pas né pour être un acteur, je n’ai pas été créé pour être célèbre, riche, ingénieur, médecin, avoir du succès. J’ai été appelé à être saint. » (On remarquera que l’une des deux affiches du film porte en sous-titre : What do you live for ?)

    On apprend d’autre part que Russell Crowe, qui a reçu un oscar en 2001 pour Gladiator, et qui était plutôt considéré comme un « mauvais garçon », a l’intention de se faire baptiser cette année, au moment du baptême de son deuxième fils, dans la chapelle byzantine qu’il a fait construire et consacrer dans son ranch australien.

    Il a déclaré dans une interview : « Ma mère et mon père avaient décidé, pour mon frère et moi, de nous laisser choisir en ce qui concerne la religion. J'ai commencé récemment à réfléchir à ce sujet et à me dire : Si je crois qu'il est important de baptiser mes enfants, alors pourquoi pas moi ? (…) Je crois qu'il y a des choses plus importantes que ce qu'il y a dans la tête d'un homme. Il y a quelque chose de bien plus grand qui nous guide tous. Je suis prêt à accomplir cet acte de foi. »