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Religion - Page 44

  • Le sapin de Québec

    Mardi, à 16h 20, le bureau du Premier ministre du Québec, Jean Charest, publiait un communiqué indiquant que le Premier ministre participerait le lendemain, Place de l'Assemblée nationale, à « la mise en lumière du sapin de Noël ».

    Dix minutes plus tard paraissait en catastrophe un nouveau communiqué annulant le précédent, indiquant que le Premier ministre participerait à la mise en lumière du« grand sapin des Fêtes ».

    Même scénario à la Commission de la Capitale, dont la seconde version du communiqué était elle aussi été amputée du mot “Noël”.

    Mercredi, en applaudissant l’illumination, Jean Charest a remis les pendules à l’heure :

    « C'est quelqu'un qui, pour bien faire, voulait s'assurer qu'on harmonisait les mots, mais je peux vous dire qu'il n'y a pas de doute dans mon esprit: un sapin de Noël a toujours été un sapin de Noël. Il faut être vigilant, mais il faut nommer les choses comme il faut, et surtout sur une question comme celle-là. »

    Il a ajouté que l'expression « sapin de Noël » faisait partie de l’histoire du Québec et n'avait rien d'« exclusive », au contraire : « Notre histoire ne s'écrit pas à l'envers et nos valeurs ne sont pas d'exclusion. On veut inclure tous ceux et celles qui viennent au Québec et se joignent à nous. »

  • La maison de Lorette

    Benoît XVI a invoqué hier la Vierge de Lorette pour les jeunes, les malades, et les jeunes mariés, en ce jour de la fête liturgique de la Vierge invoquée au sanctuaire de la Sainte Maison de Nazareth.

    C'est à Lorette que le pape avait rencontré les jeunes d'Italie les 1er et 2 septembre 2007. Le diocèse y a construit un centre de jeunes qui porte le nom de Jean-Paul II : il avait été voulu par le pape après le rassemblement des jeunes d'Europe en 1995.

    Les fouilles archéologiques menées entre 1962 et 1968 ont confirmé que la maison de Lorette est bien la maison de la sainte famille de Nazareth.

    Quant à sa « translation par les anges » en 1294, la légende paraît provenir du fait que le transport des pierres par bateau a été réalisé pour le compte d’un Grec du nom d’Angelis.

    Tous les détails (fort intéressants, sur Zenit).

  • A propos des profanations

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    La profanation de tombes musulmanes au cimetière militaire Notre-Dame de Lorette est doublement abjecte.

    D’abord parce qu’elle porte atteinte au respect des morts, qui est un des signes les plus élémentaires de la civilisation.

    Ensuite parce qu’il s’agit de soldats qui sont morts pour la France.

    Mais le concert d’indignation politico-médiatique, que l’on n’entend que lorsqu’il s’agit de tombes musulmanes ou juives, est quant à lui indécent.

    En 2007, 5 cimetières juifs ont été profanés, 9 cimetières musulmans, 130 cimetières chrétiens. Ces derniers l’ont été dans la plus totale indifférence.

    Pour le Front National, le respect des morts ne se partage pas.

  • Identité ?

    « Jeune Alsace » se présente comme le mouvement des jeunes Alsaciens qui « assument leur identité alsacienne et européenne » et leur histoire, et « souhaitent œuvrer à la construction d'une Alsace fière d'elle-même ».

    « Jeune Alsace » a publié une affiche annonçant son repas de Noël, sous le titre : « Jeune Alsace dévoile son repas de Noël ».

    Ce qui y est dévoilé, ce sont (en premier plan) les fesses d’une jeune « Mère Noël » faisant de l’auto-stop, sur lesquelles est inscrit le slogan : Elsass (fesse gauche) Frei (fesse droite).

    Est-ce vraiment cela l’identité de Noël en Alsace ?

  • Coïncidence

    L’Aïd al-Adha, la fête islamique du massacre des moutons, aura lieu le lundi 8 décembre, annonce le Conseil français du culte musulman (CFCM) dans un communiqué.

    Cette fête est censée commémorer le sacrifice d'Abraham. L’islam montre ainsi sa totale incompréhension de l’événement.

    Il s’agit de la foi d’Abraham : il a tellement confiance en Dieu qu’il accepte de sacrifier son fils unique. Constatant cette foi qu’il a mise à l’épreuve, Dieu sauve le fils et le remplace par un mouton. Cet épisode ne se comprend que dans une optique chrétienne : le fils unique est le Christ, il se sacrifiera lui-même pour le salut de l’humanité, car il est l’Agneau de Dieu. Et ce sacrifice est unique comme le fils est unique. Il ne sert à rien de répandre le sang des moutons.

    Le 8 décembre, c’est la fête de l’Immaculée Conception. La fête de la pureté unique de Celle dont la foi est telle qu’elle n’est pas touchée par le péché originel. Et qui sera la mère du Fils unique dont elle offrira le Sacrifice par sa présence au pied du Calvaire. L’Immaculée Conception est l’incarnation la plus pure de la foi d’Abraham.

    Le chrétien communie au Sacrifice de l’Agneau chaque fois qu’il le souhaite, sans répandre un sang qui ne sert à rien. Car l’Agneau céleste se donne réellement à manger sous la forme du pain et du vin : il est le pain vivant venu du Ciel, et tout autre sacrifice est dépourvu de signification.

    Les psaumes le disaient déjà :

    Je ne prendrai pas les veaux de ta maison, ni les boucs de tes troupeaux;
    car toutes les bêtes des forêts sont à Moi, ainsi que les animaux des montagnes, et les bœufs.
    Je connais tous les oiseaux du ciel, et la beauté des champs est en Ma présence.
    Si J'ai faim, Je ne te le dirai pas; car l'univers est à Moi, avec tout ce qu'il renferme.
    Est-ce que Je mangerai la chair des taureaux ? ou boirai-Je le sang des boucs ?
    Immole à Dieu un sacrifice de louange, et rends tes vœux au Très-Haut.

    (Psaume 49)

  • Le cardinal Biffi sur l’homosexualité

    Extrait de son livre Pecore e pastori :

    A propos du problème de l’homosexualité, de plus en plus important aujourd’hui, il faut, selon la conception chrétienne, distinguer le respect toujours dû aux personnes – qui comporte le refus de toute exclusion sociale et politique à leur égard (sous réserve de la nature intangible du mariage et de la famille) – de la juste réprobation de toute idéologie valorisant l’homosexualité.

    La parole de Dieu – comme nous la connaissons par une page de la lettre de l’apôtre Paul aux Romains – nous offre une interprétation théologique du phénomène de l’envahissante aberration idéologique et culturelle sur ce sujet: cette aberration, est-il dit, est à la fois la preuve et le résultat de l’exclusion de Dieu de l’attention collective et de la vie sociale, et du refus de lui donner la gloire qui lui est due.

    L’exclusion du Créateur provoque un déraillement universel de la raison:

    "Ils ont perdu le sens dans leurs raisonnements et leur cœur inintelligent s’est enténébré. Dans leur prétention à la sagesse, ils sont devenus fous" (Romains 1, 21-22).

    La conséquence de cet aveuglement intellectuel a été la chute comportementale et théorique dans la plus totale débauche:

    "Aussi Dieu les a-t-il livrés selon les convoitises de leur cœur à une impureté où ils avilissent eux-mêmes leurs propres corps" (Romains 1, 24).

    Pour prévenir toute équivoque et toute lecture complaisante, l’Apôtre poursuit avec une analyse impressionnante, formulée en termes tout à fait explicites:

    "Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes: car leurs femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature; pareillement les hommes, délaissant l’usage naturel de la femme, ont brûlé de désir les uns pour les autres, perpétrant l’infamie d’homme à homme et recevant en leurs personnes l’inévitable salaire de leur égarement. Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à leur esprit sans jugement, pour faire ce qui ne convient pas" (Romains 1, 26-28).

    Enfin saint Paul n’oublie pas de dire que l’on atteint l’extrême abjection quand "les auteurs de pareilles actions... non seulement les font, mais approuvent aussi ceux qui les commettent" (Romains 1, 32).

    Cette page du Livre inspiré, aucune autorité humaine ne peut nous forcer à la censurer. Et, si nous voulons être fidèles à la parole de Dieu, il ne nous est même pas permis d’être pusillanimes et de la passer sous silence par crainte de paraître "politiquement incorrects".

    Il faut au contraire souligner l’actualité remarquable de cet enseignement de la Révélation divine: ce que saint Paul signalait comme ayant lieu dans le contexte culturel du monde gréco-romain renvoie prophétiquement à ce qui s’est produit dans la culture occidentale de ces derniers siècles: l’exclusion du Créateur – jusqu’à la grotesque proclamation de la "mort de Dieu" – a eu comme conséquence et presque comme punition intrinsèque la diffusion d’une idéologie sexuelle aberrante, inconnue, dans son arrogance, des époques précédentes.

  • Propos du cardinal Biffi

    Le cardinal Giacomo Biffi publie un nouveau livre de réflexions intitulé: Pecore e pastori (Brebis et pasteurs). Extraits :

    Parfois, dans certains milieux catholiques, on en arrive à penser que c’est la Révélation divine qui doit s’adapter à la pensée du moment pour être crédible et non la pensée du moment qui doit se convertir, à la lumière qui nous vient d’en haut. Il faudrait pourtant réfléchir au fait que c’est 'conversion', et pas 'adaptation', qui fait partie du vocabulaire évangélique. (…)

    L’affirmation peut sembler paradoxale, mais le problème de l’arianisme est toujours à l’ordre du jour de la vie ecclésiale. Il peut y avoir tant de prétextes: le désir de sentir le Christ plus proche et davantage l’un de nous, ou le projet de le rendre plus compréhensible en valorisant presque exclusivement ses aspects sociaux et humanitaires. A la fin, le résultat est toujours d’enlever son unicité radicale au Rédempteur de l’homme et de le classer parmi les êtres affables et apprivoisables. A cet égard, on peut dire que le Concile de Nicée est aujourd’hui beaucoup plus actuel que le Concile Vatican II.

    (Difficile de ne pas voir ici une allusion au propos de Paul VI : « Le deuxième concile du Vatican ne fait pas moins autorité, il est même sous certains aspects plus important que celui de Nicée.»)

  • Schizophrénie ?

    A propos de cet homme qui, sortant de l’hôpital psychiatrique de Grenoble, a poignardé un passant le 12 novembre, le procureur déclare que « l'agresseur souffre de schizophrénie, il a invoqué des voix qui l'auraient poussé à tuer ce passant ».

    Selon son avocate, « il a dit que depuis vingt ans, il a une voix dans la tête qui lui demande de tuer quelqu’un. Il voulait faire plaisir à cette voix qu’il aime et qu’il appelle Satan. Il lui a obéi. Il n’a même pas regardé sa victime. (..) Il a planté son couteau. Il fallait qu’il tue ».

    De la schizophrénie ? Voir l’excellent commentaire du Salon Beige.

  • Le prix Nobel interdit aux catholiques ?

    La remise du Nobel de physique aux Japonais Makoto Kobayashi et Toshihide Maskawa a suscité une grande stupeur en Italie. Les scientifiques italiens sont en révolte parce que le prix a été remis pour la découverte indiquée génériquement, dans le milieu scientifique et universitaire, sous le nom de matrice Cabibbo-Kobayachi-Maskawa (ou matrice CKM des initiales des trois chercheurs). Or le vrai père de la découverte, le Pr. Nicola Cabibbo, n’a pas même été mentionné.

    Roberto Petronzio, président de l’Institut national de Physique nucléaire d’Italie, Luciano Maiani, président du Conseil national de la Recherche, Enzo Boschi, président de l’Institut national de Géophysique et de Volcanologie, figurent parmi les sommités qui ont souligné que le Nobel aurait dû revenir d’abord, voire exclusivement, à Nicola Cabibbo.

    Celui-ci, ancien professeur de physique des particules élémentaires à l’Université de Rome, a été président de l’Institut national de Physique nucléaire et de l’Agence de recherche et de développement (ENEA).

    Il est aussi, depuis 1993, président de… l’Académie pontificale des Sciences.

    Fabio Malaspina, enseignant en physique à l’Université européenne de Rome, se demande si l’exclusion de Cabibbo n’est pas due au fait qu’il est catholique : « Nous espérons qu’à l’avenir, le Comité rendra publiques les motivations de ce choix surprenant, autrement il amplifierait les rumeurs qui voient, après l’attribution du prix à Mère Teresa de Calcutta, les catholiques exclus a priori de la compétition ».

    A la question de savoir pourquoi les catholiques seraient victimes de discrimination, Malaspina a répondu : « L’attribution du prix à Cabibbo aurait peut-être mis sous un jour nouveau le fait que de nombreux croyants ont été de grands scientifiques et que la science et la foi ne s’opposent pas comme certains mathématiciens qui jouissent d’amples espaces dans les médias tentent de nous le faire croire. Peut-être et malheureusement sont-ce les mêmes attitudes mentales, les mêmes incrustations culturelles qui ont maintenu le Pape hors de “La Sapienza” et le physicien Cabibbo loin du prix Nobel. »

  • Le chapelet est une arme

    Au Sri Lanka, les réfugiés tamouls, attendant en vain leur réinstallation depuis plus d'un an, récitent le chapelet afin de faire plier les autorités, rapporte « Eglises d'Asie », l'agence des Missions étrangères de Paris (EDA).

    (Très intéressante dépêche de Zenit)