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Religion - Page 32

  • L’homme qui veut effacer son baptême

    La cour d’appel de Caen a examiné hier le jugement du tribunal de Coutances qui obligeait l’évêché à effacer un baptême de ses registres, au nom du droit au respect de la vie privée.

    L’avocat du diocèse a souligné que le baptême est un acte public, et non privé, et qu’il est impossible de supprimer la trace de cet acte public. Lequel figure dans un registre sous clé auquel n’ont accès que le curé et l’évêque. En outre, la loi de 1905 stipule que chaque culte est libre de s’organiser comme il l’entend.

    L’avocat de l’homme qui veut effacer son baptême a mis en avant un précédent : selon lui, le nom d’un baptisé a été effacé d’un registre paroissial de Tulles l’an dernier. L’avocat du diocèse a rétorqué qu’il s’agissait d’un montage destiné à se débarrasser d’un demandeur tenace, et que le vrai registre était intact…

    Le parquet a clairement demandé que la cour infirme le jugement de première instance, au motif que « la seule mention d’un nom sur un registre ne saurait constituer une atteinte à la vie privée ».

    On remarquera que l’homme qui veut effacer son baptême est un fieffé menteur. Il dit et répète à qui veut l’entendre qu’il n’a « aucune animosité à l'égard de la religion » mais que simplement il n’en « fait plus partie » et que l’Eglise doit donc en prendre acte.

    Mais ce n’est pas vrai. Il est un militant de la « Libre Pensée », si peu libre qu’elle déclare dans ses statuts que les religions sont « les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ».

    C’était la Libre Pensée qui avait crié victoire en publiant le jugement de première instance passé inaperçu, et le vice-président de l’organisation était présent à l’audience d’appel.

    La cour rendra sa décision le 10 septembre.

  • « Evêque, c’est par toi que je meurs »

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    Les occasions sont hélas fréquentes d’actualiser l’apostrophe de sainte Jeanne d’Arc. Comment ne pas la réitérer quand on voit cette photographie de l’archevêque de Rouen accueillant chaleureusement et tout sourire la « présidente » des fêtes de Jeanne d’Arc 2013, porte-parole marocaine et musulmane du gouvernement français, ministre des Droits des femmes et ardente militante du prétendu « mariage » homosexuel. Une autre photo (dans le diaporama ici à la fin de l’article) montre Mgr Descubes écoutant religieusement l’allocution de Najat. A quelques dizaines de mètres de la nomenklatura politico-religieuse, des chrétiens sont parqués par les forces de l’ordre sous la surveillance de CRS en tenue de combat, des chrétiens et d’autres gens normaux considérés comme des séditieux parce qu’ils disent comme l’Eglise catholique et comme le dictionnaire officiel de la République française et comme le bon sens universel qu’il ne peut y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme.

    Demain mercredi, la même Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, assistera au prétendu premier « mariage » entre deux hommes. A Montpellier. C’est elle, paraît-il, qui avait suggéré à Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Languedoc-Roussillon, d’inaugurer la loi, et qui sera donc la « marraine » de cette parodie de cérémonie républicaine. Ce sera demain, parce que le décret d’application a été publié aujourd’hui au Journal Officiel. Il y a des lois qui attendent des mois, voire des années, un décret d’application (et il n’est pas si rare que le décret n’arrive jamais), mais pour la loi de destruction du mariage il n’aura fallu que dix jours. C’était tellement urgent de piétiner la loi naturelle, et l’Eglise qui la défend, et les millions de Français qui refusent l’infamie.

  • En Ouzbékistan

    Sharofat Allamova, une chrétienne protestante, a été condamnée à 18 mois de « travail disciplinaire » et à une confiscation d’une partie de son salaire comme amende. Après perquisition à son domicile, elle était poursuivie pour « production, conservation, importation ou distribution de matériel religieux » : une bible.

    C’est une récidiviste. En mai 2012 elle avait déjà été condamnée pour possession de « matériel religieux illégal ». Cette fois, on craint qu’elle soit envoyée dans les champs de coton avec des prisonniers qu’on traite comme des esclaves.

    D’autre part, un groupe de personnes a été condamné à de lourdes amendes pour s’être réuni afin de prier dans une maison privée à Tachkent… Il y a eu une perquisition, et on a trouvé dans la maison du « matériel religieux illégal »…

    (Asianews)

  • L’“Eglise anglicane” c’est comme l’UE

    Les numéros 2 et 3 de la hiérarchie anglicane d'Angleterre, Justin Welby (archevêque de Cantorbéry et primat de toute l’Angleterre), et John Sentamu (archevêque métropolite d’York et primat d’Angleterre) ont publié vendredi un texte par lequel ils annoncent qu’en juillet ils relanceront le processus destiné à permettre l’ordination de femmes évêques. Les évêques qui sont contre ne seront pas tenus de le faire, mais il devra y avoir dans chaque diocèse un évêque qui accepte de le faire, précise le texte.

    Or c’est en novembre dernier, il y a donc seulement six mois, que les instances de l’Eglise d’Angleterre ont dit non. De justesse, il est vrai. Car le collège des évêques et le collège du clergé avaient massivement approuvé la réforme. Mais elle fut rejetée par le troisième collège, celui des laïcs.

    Et comme le peuple anglican a mal voté, on va le refaire voter. Jusqu’à ce qu’il vote bien. Exactement comme on fait dans l’UE…

  • La loi qui nie le mariage est publiée au Journal Officiel

    Le président de la République François Hollande a signé la loi qui prétend instituer un « mariage » entre personnes de même sexe immédiatement après sa prétendue validation par le Conseil constitutionnel. Elle a donc été publiée dès aujourd’hui par le Journal Officiel.

    A partir de ce jour, le Dictionnaire de l’Académie française, qui est le dictionnaire officiel de la République française, est « homophobe » :

    MARIAGE n. m. XIIe siècle. Dérivé de marier .
     1. Union légitime d'un homme et d'une femme, formée par l'échange des consentements que recueille publiquement le représentant de l'autorité civile. Mariage civil. L'institution du mariage. Désigne aussi le sacrement qui lie un homme et une femme s'unissant par l'échange des consentements au cours d'une cérémonie religieuse. Mariage religieux.

    Quant à moi je suis résolument « homophobe » avec l’Eglise catholique, dont le Catéchisme officiel enseigne :

    2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

  • Justice saoudienne

    Un Libanais a été condamné à 300 coups de fouet et six ans de prison par un tribunal de Khobar pour avoir converti une Saoudienne au christianisme. Un de ses collègues de la même compagnie d’assurances (ou travaillait également la jeune femme), un Saoudien, a été condamné à 200 coups de fouet et deux ans de prison pour complicité.

    La Saoudienne vit aujourd’hui en Suède et elle affirme dans une vidéo qu’elle s’est convertie de son plein gré et qu’elle n’a pas l’intention de revenir à l’islam.

    Les deux hommes n’ont pas encore été jugés pour corruption et falsification de documents (qui ont permis à la Saoudienne de s’enfuir).

  • Le blasphème se porte bien. Même à la messe

    Après le clip trashment anticlérical et anticatholique de David Bowie, voici le clip violemment antichrétien du groupe Indochine.

    C’est présenté comme un clip contre l’homophobie. On y voit des collégiens qui importunent un camarade homosexuel, de plus en plus violemment, jusqu’à le crucifier (avec des clous dans les mains), faisant de lui une victime christique de l’homophobie. Les autres élèves et autres personnes portent un bandeau pour faire semblant de ne pas voir ce qui se passe, tout en filmant la scène, et in fine une troupe de religieuses passe sans rien voir.

    Françoise Laborde, du CSA, a été choquée, et envisage d’interdire ce clip aux moins de 16 ans, voire aux moins de 18 ans. Ce qui est absurde, puisqu’il est partout sur internet…

    Françoise Laborde n’est pas choquée par l’immonde blasphème de ce clip, bien sûr, mais par sa « violence insoutenable ». Le réalisateur répond que « si l’on comparaît la violence distillée par les manifestations (contre la loi Taubira) et celle de mon clip, ce dernier est un conte pour enfants ».

    Voilà qui est significatif de la totale inversion à laquelle on assiste. La dictature homosexualiste, qui impose ses fantasmes - jusqu’à la destruction de la notion de mariage - au gouvernement, au Parlement et aux médias, se pose en victime de la discrimination, et d’une discrimination  dont la violence va jusqu’au meurtre.

    Le plus ahurissant, sans doute, est de voir un prêtre, le P. François-Xavier Ledoux, faire de ce clip l’exemple même de la saine dénonciation des discriminations contre les minorités. Et cela dans son sermon d’hier. Pas n’importe quel sermon : celui de la messe de France Culture (20e minute)…

  • Profanation dans la Vienne

    A l’église de Naintré. Ici il est clair qu’il ne s’agit pas de « vandalisme », mais ouvertement d’une profanation antichrétienne. Ce qui a été indiqué et souligné par le curé, l’abbé Delumeau :

    « Cette église de Naintré, petite ville au sud de Châtellerault, n’a pas été choisie par hasard. En effet, c’est dans cette église qu’a lieu régulièrement, deux fois par semaine, l’adoration du Saint Sacrement ; la nuit entière d’adoration le jeudi Saint de chaque année au reposoir (lequel fut arraché de la table d’autel), la célébration de la Sainte Messe dans la forme extraordinaire chaque mois, laquelle de par ses rites met un accent particulier sur le culte et l’adoration de la divine présence réelle du Seigneur. Autrement dit, dans cette église, le Seigneur est honoré et adoré. Les voleurs-sacrilèges savaient donc qu’ils pourraient trouver ce qu’ils recherchaient, notamment les grandes hosties consacrées, lesquelles étaient présentes dans les lunules en vue de l’adoration. C’est de fait celles-ci qu’ils ont pris et non pas les petites laissées sur place après avoir renversé le ciboire. On sait, par ailleurs, que les satanistes utilisent de préférence des grandes hosties pour leur culte sacrilège. De plus, ils ont volés les trois quarts des rayons de l’ostensoir, (celui qui est d’ailleurs le plus couramment utilisé, comme par hasard, ils n’ont pas touché à l’autre juste à côté). Ce qui précisément signifie l’exaltation de la gloire de Dieu sur l’ostensoir est dérobé pour être utilisé dans un sens totalement opposé, c’est-à-dire comme un couteau pour s’attaquer au Corps de notre Seigneur Jésus lors d’un rite sacrilège. »

     

    A propos de l’« exclusivité »

    Le premier message de l’Observatoire de la christianophobie sur cette profanation était frappé du tampon « EXCLUSIF ». J’ai déjà vu cet « EXCLUSIF » ici et là, n’ai toujours pas compris ce que cela veut dire. Logiquement, lorsqu’on publie quelque chose sur un blog, c’est pour que l’information qu’on donne soit connue. Donc transmise. Ce qui est le contraire de l’exclusivité, qui n’a de sens que pour un média payant. Si c’est juste pour dire « C’est moi que j’ai été le premier », c’est un peu… primaire.

  • Jaurès et Buisson, le grand retour (de la religion républicaine)

    Claude Bartolone, sans doute sous l’influence du grand prêtre Peillon :

    « La République a besoin de rites. La démocratie, c'est une véritable religion, elle a besoin de rites pour être reconnue et acceptée. »

    (Via le Salon Beige)

  • Une « classe moyenne de la sainteté » ?

    « Il y a les saints de tous les jours, les saints “cachés”, une sorte de “classe moyenne de la sainteté”, comme le disait un auteur français, cette “classe moyenne de la sainteté” dont nous pouvons tous faire partie. » (Homélie du pape François, Saint Paul hors les murs, dimanche 14 avril)

    Un auteur français ?

    Qui ça ?

    Eh bien non. Aucun auteur français n’a hasardé une telle expression. Et c’est heureux. Car il serait contraire à l’Evangile, à l’enseignement des pères de l’Eglise, et à toute la tradition catholique (y compris tout particulièrement l’appel universel à la sainteté de Vatican II), d’imaginer une « classe moyenne de la sainteté ». Le premier pas vers la canonisation est le décret d’héroïcité des vertus. Il n’y a pas de classe moyenne des héros. Et le « saint de tous les jours », qui ne sera pas canonisé, met tout autant en pratique l’héroïcité des vertus. Il n’y a pas de sainteté sans héroïcité des vertus. Il n’y a donc pas de « classe moyenne de la sainteté ».

    Ce qu’un « auteur français » avait aventureusement avancé, c’est l’expression « classe moyenne du salut ». Il s’agit de Joseph Malègue, auteur aujourd’hui oublié d’un roman-fleuve qui fut encensé par la critique… et par… Paul VI, et qui eut un succès considérable dans l’entre-deux-guerres, Augustin ou le Maître est là. A sa mort, Joseph Malègue laissait un autre roman-fleuve inachevé : Pierres noires. Les classes moyennes du salut. En trois parties. La deuxième est inachevée, et c’est surtout dans la troisième, inexistante, qu’il devait préciser ce qu’il entendait par « classes moyennes du salut ».

    Le peu que l’on en devine est que c’était plutôt (et logiquement) péjoratif, donc à rebours de ce que le pape appelle les « classes moyennes de la sainteté ». Joseph Malègue oppose les « classes moyennes du salut » (la bourgeoisie pratiquante engluée dans sa classe sociale et ses intérêts) au monde des saints, même s’il devait in fine, selon ses notes, relier les deux…

    Ces deux mondes sont esquissés dans ce bref extrait de la deuxième partie (trouvé ici) qui nous montre un prêtre approuver un mariage de convenance : « C’était très bien, d’un “bien” humain, d’un bien séculier, d’un bien de convenance, de rang, d’assise familiale, sociale et mondaine. Le prêtre le plus doux et pour lui-même le plus mortifié, jeûnant tout son carême à soixante-quinze ans, dont on n’avait su au juste toutes les austérités, qui devait mourir l’année suivante, à la fin de toute sa tâche, d’une douce mort épuisée, se plaçait à la hauteur moyenne de ses paroissiens avec une simplicité spontanée, afin de voir comme eux leurs intérêts et leurs calculs au proche niveau où ils étaient visibles, avec la netteté rationnelle et permise dont ils avaient besoin, dans les colonnes du doit et de l’avoir. »

    Voilà ce que sont les paroissiens des « classes moyennes du salut ». Il n’y a pas vraiment de quoi les montrer en exemple…


    Corrigendum

    Selon "Sentire cum Ecclesia" (voir ci-dessous), l'expression "classes moyennes de la sainteté" a été utilisée par Joseph Malègue (au pluriel, c'est pourquoi Google ne me donnait pas de référence). Dont acte. Il y a donc eu un écrivain français pour parler de "classes moyennes de la sainteté" et un pape pour le répéter. Cela ne change rien à mon commentaire.