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Un tribunal bêtement anticlérical

La soi-disant « Libre Pensée » triomphe parce que le tribunal de Coutances, nous explique-t-elle, a donné raison à un homme qui voulait voir son nom effacé du registre des baptêmes. L’évêque de Coutances est sommé d’effacer le nom de cet homme, au nom du respect de la vie privée.

« Le fait d’avoir été baptisé par l’Église catholique est un évènement intime constituant une information personnelle sur un individu... dès lors cet évènement relève de la protection de l’article 9 du Code Civil. (…) L’existence d’une mention de ce baptême sur un registre accessible à des personnes tierces à l’individu concerné (...) constitue en soi une divulgation de ce fait qui porte par conséquent atteinte à la vie privée de l’intéressé. »

Ce jugement est proprement absurde. D’abord le baptême n’est pas privé, c’est un acte public. Ensuite, le registre des baptêmes est quant à lui inaccessible non seulement à des personnes tierces (hors le curé), mais même à la personne concernée, qui ne peut obtenir qu’un « certificat de baptême », et non un extrait d’acte de baptême ou un copie de l’acte de baptême. Enfin, il est invraisemblable que la justice permette ainsi de trafiquer des documents, de falsifier des archives.

L’évêché de Coutances fait appel.

Commentaires

  • Le tribunal ne tient pas compte de ce que les personnes ayant accès aux registres des baptêmes (qui ne sont pas publics), sont tenues au secret professionnel sous menaces de sanction pénale (infraction et peines prévues au Code pénal) par la République française qui bien que ne reconnaissant aucun culte reconnaît les fonctions de ministre du culte.

  • Seuls les intéressés peuvent avoir un certificat de baptême et le registre n'est pas accessible à tous ou alors il y a faute. Cette affaire est bizarre. Ce monsieur qui ne veut pas qu'on sache qu'il a été baptisé est mal conseillé et pourquoi le tribunal suit?
    En plus c'est assez risible effectivement. Pour un mariage l'on fait la même chose....Un "débaptisé" et "démarié" est effacé des registres puis si cela le chante il se refait baptisé et peut ainsi se remarier à l'église....La bonne blague.
    De toute façon, avec papier ou sans papier, l'on peut renier sa religion, mais un sacrement reste un sacrement!
    Bref bizarre ce tribunal de Coutances. Enfin comme cela l'on parle de lui. Etait-il prévu dans la réforme des disparitions de tribunaux et cherche -t-il, faute de mieux à s'occuper?

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