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Religion - Page 35

  • Le totalitarisme européen (et français) antichrétien

    La Slovaquie avait décidé d’émettre une pièce de 2 euros pour le 1150e anniversaire, l’an prochain, de l’arrivée des saints Cyrille et Méthode dans le pays. Le projet a été soumis à la Commission européenne, laquelle a exigé que soient supprimées les auréoles des saints, ainsi que la croix sur leurs chasubles.

    Plus précisément, ce sont « certains pays » de l’UE qui ont exigé ces mutilations, au nom de la « neutralité religieuse ».

    La liste des pays laïcistes n’est pas difficile à dresser. Au premier rang, la France, qui avait exigé qu’il n’y ait pas de mention des racines chrétiennes de l’Europe dans le projet de Constitution.

    L’affront est d’autant plus mal ressenti en Slovaquie qu’il s’agit d’un pays qui a subi très durement le joug communiste pendant des décennies.

    « L’annulation des attributs principaux qui accompagnent les saints Cyrille et Méthode nous contraint d’observer qu’il s’agit là d’un manque de respect de la tradition chrétienne européenne », écrit le porte-parole de l’épiscopat slovaque, le père Jozef Kovaczik. « En l’année 1988, avant la révolution, les fidèles slovaques ont risqués par leur vie l’annonce des œuvres et de l’enseignement des deux saints. Vivons nous réellement dans un état de droit ou dans un système totalitaire où l’on nous dicte quels attributs sont autorisés ? »

    arton7676-85cb3.jpgL’ironie de l’histoire est que ce qu’on verra d’abord sur la pièce est la grande croix entre les deux évangélisateurs. Celle-là, ni la France ni la Commission ne peut l’enlever. Pour le moment. Car il s’agit de la croix d’Anjou, qui est l’élément principal des armoiries de la République de Slovaquie…

    Nul doute qu’il doit y avoir à la Commission quelques zombies post-soviétiques qui réfléchissent à un projet de directive interdisant tout symbole religieux sur les armoiries et les drapeaux des Etats membres. Il y aura du boulot…

    Au fait, le dessin de la face nationale des pièces en euro est de la responsabilité des Etats. Où est le texte qui interdit les symboles religieux ?

    Au fait – bis on a appris récemment que les nouveaux billets en euros allaient être ornés de la figure d’Europa sur le taureau. Et ce taureau c’est Zeus. Et jusqu’à preuve du contraire Zeus est un dieu. Au nom de la « neutralité religieuse », il est scandaleux que la figure d’un dieu grec soit sur les billets de banque de tous les Etats de la zone euro.

    Ah mais oui mais c’est seulement contre la religion chrétienne qu’on en a. CQFD.

  • La foi de Dieu

    A lire, un très beau texte de l’abbé de Tanoüarn sur la foi, avec une mise au point sur la traduction d'un propos du Christ, une explication de l’épisode du figuier maudit, et un coup de projecteur sur une parabole négligée.

  • Une conquête de la civilisation ? Mais non !

    Comme la plupart de nos évêques, le P. Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, défend le mariage entre un homme et une femme sans parler de Dieu. Mais il fait pire encore. Il ose déclarer :

    « Le mariage monogame entre un homme et une femme est une conquête de la civilisation. »

    Mais le Christ Seigneur, Fils de Dieu, Verbe éternel, a lui-même souligné que c’est Dieu qui, à l’origine, a créé le mariage monogame indissoluble, et que cela se trouve dès le début de la Genèse :

    « N’avez-vous pas lu que le Créateur au commencement les fit mâle et femelle et qu’il a dit : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux ne feront qu’une seule chair. Ainsi ils ne seront plus deux mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc pas ce que Dieu a uni. »

    Et encore :

    « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais à l’origine il n’en était pas ainsi. »

    Le mariage monogame est une donnée de la création ; ce n’est donc absolument pas une « conquête de la civilisation », et c’est une impiété majeure, voire une hérésie, que de le prétendre.

  • Le dialogue interreligieux selon Mgr Müller

    Extraits de la conférence de Mgr Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, à Assise le 29 octobre dernier.

    L’Eglise est pliée à jamais à la mission que lui a confiée le Christ lui-même (Mc 16,15-16), de proclamer la bonne nouvelle de Jésus-Christ, unique sauveur du monde. Si bien que pour un chrétien, le respect de la religiosité d’un autre ne signifie pas, et ne saurait signifier un renoncement de sa propre foi, de son identité et de la vérité définitive reçue, à travers l’Eglise, dans la Révélation de Dieu. Tel respect et dialogue ne signifie pas « dissolution » de son propre credo dans une religiosité générique, fondée sur l’axiome de l’impossible connaissance de Dieu, ni « réduction » de la foi chrétienne  à un niveau d’expression générale, commun à d’autres formes de religiosité. Au contraire, l’Eglise ne peut proposer de vrai dialogue qu’à partir de la vérité sur elle-même. Cacher la foi authentique et abandonner l’unicité de la Révélation et de l’Incarnation du Fils de Dieu, au nom d’une dialogue politiquement correct, serait mensonger. Un dialogue n’est justifié et correct que s’il est conduit dans la vérité et dans l’amour. Si bien qu’à chaque occasion de dialogues entre chrétiens et non chrétiens, notre foi, tournée vers le Christ, et la vérité sur nous-mêmes, doit avoir une place de choix. (...)

    Le dialogue avec  les adeptes des religions non chrétiennes est une forme de témoignage de foi, qui doit être respectueuse de l’autre, toujours, et respectueuse de la dignité de sa conscience. C’est un dialogue à pratiquer dans la vérité, qui inclut et accepte la mission, reçue de Jésus-Christ, à prêcher l’Evangile jusqu’à la fin des temps et jusqu’aux limites extrêmes de la terre. Dans le dialogue interreligieux, la dimension missionnaire de l’Eglise ne saurait être interrompue. Comme dans chaque prédication, le dialogue renvoie à deux éléments. Chaque prédication, dialogue et conversation sur la foi ne produiront du fruit que s’ils se fondent sur la grâce de l’Esprit Saint. Cette grâce, quand elle est reçue d’une foi vive, précède l’œuvre du prédicateur, du missionnaire ou de l’homme en dialogue, et elle agit aussi bien en celui qui parle qu’en celui qui écoute. La foi est un don de Dieu, qui permet d’être en contact avec Lui. Celle-ci introduit donc à la vie surnaturelle et peut « provoquer » la fécondité de Dieu lui-même. C’est comme ça que le dialogue devient fructueux. De là dérive aussi le fait – et c’est le second élément – que, dans le dialogue, le chrétien est appelé à témoigner du Christ et non de lui-même. Chaque chrétien impliqué dans une conversation liée à la foi, doit « se cacher » spirituellement derrière le Christ, s’appuyer sur sa grâce et non sur lui-même: en ne se promouvant pas lui-même mais Lui seul.

  • Canal Plus ne veut pas dire "Dieu Merci !"

    Suite au rachat de Direct 8 par Canal Plus, l’excellente émission « Dieu Merci ! » est supprimée.

    Car à Canal Plus on n’accepte que les émissions qui disent du mal de la religion.

    Mais pourquoi Vincent Bolloré a-t-il abandonné sa chaîne ?

  • La mort de “Témoignage chrétien”

    Le journal phare (en France) de la subversion de l’Eglise est mort. Il va publier un dernier numéro pour… célébrer l’anniversaire de Vatican II. Ce serait bien si avec Témoignage chrétien disparaissait le sinistre « esprit du Concile »… Il ne faut pas rêver, mais c’est quand même un signe que le progressisme a plus que du plomb dans l’aile.

    Quant à la menace de Témoignage chrétien de « ressusciter » sous une autre forme l’année prochaine, on ne la prendra pas trop au sérieux…

    On remarque que le lendemain de la publication de cet article sur le site du journal, il n’y a toujours qu’un seul commentaire…

     

  • Le ridicule ne tue pas: sinon "Le Monde" serait mort

    Le Monde ne craint pas de titrer un article : « Un document relance le débat sur le mariage de Jésus ».

    Sic.

    De quoi s’agit-il ?

    D’un petit bout de parchemin daté du IVe siècle, où l’on peut lire, en copte ancien : « Et Jésus leur dit : Ma femme… »

    Et l’on nous cite de doctes propos de la découvreuse, Karen King, professeur à la Harvard Divinity School à Cambridge dans le Massachusetts, qui sont censés étayer le titre.

    Or il n’est pas besoin d’être un spécialiste pour savoir qu’au IVe siècle pullulaient les faux évangiles gnostiques, notamment en copte (comme le plus célèbre d’entre eux, l’Evangile selon Thomas, découvert en 1945). Evangiles caractérisés notamment par le fait qu’il s’agit d’une suite de propos attribués à Jésus commençant toujours par « Jésus a dit ».

    Un tel fragment ne permet même pas d’affirmer que le propos puisse être attribué à Jésus-Christ, plutôt qu’à Jésus ben Sirach (l’auteur de l’Ecclésiastique) voire à Josué (dont le nom en copte comme en grec et en hébreu s’écrit exactement comme Jésus), ou à un autre Jésus…

    Bref, le bout de parchemin ne peut rien relancer du tout. Surtout pas un « débat » qui n’a aucun sens.

  • Juppé fait dans la dhimmitude extrémiste

    Alain Juppé sur France Inter :

    « Ma vision de l'identité de la France est tout à fait claire : ce sont les principes républicains » : le « principe de laïcité » qui « n'est pas la guerre aux religions, mais le respect de toutes les religions ». « Pour moi, un des points de clivage fondamentaux, c'est l'attitude vis-à-vis de l'islam. L'islamophobie qui globalise les problèmes de cette religion est contraire à ce principe de laïcité et ce principe républicain. C'est donc pour moi un point extrêmement sensible. »

    Autrement dit, l’identité française, cela consiste notamment, et surtout, à dire du bien de l’islam…

    (En effet, le principe de laïcité, ce n'est pas la guerre "aux religions". C'est la guerre à la religion catholique. Comme l'islam.)

  • "Le Figaro" ou "La Calotte"?

    Le Figaro nous avait déjà appris que les catholiques vénèrent une « idole » le 15 août. Voilà qu’il nous apprend que l’Eglise célèbre une messe « en l’honneur » d’un défunt. Et le prêtre qui célèbre la messe en question est une sorte d’énergumène plus ou moins intégriste et certainement fanatique. Mais comme il a le plein soutien de son évêque, on a comme un doute…

    (On remarque que Le Figaro recopie tranquillement un article de Ouest France, qui est donc le premier coupable dans la dénonciation de ce prêtre, mais qui, au moins, ne parle pas d’une messe « en l’honneur ».)

  • Pour Le Figaro, les catholiques sont des idolâtres

    J’ai vu ça sur le Forum catholique. Je me suis dit : ce n’est pas possible, il doit y avoir une erreur. Mais non. Les personnes qui ont participé à la procession de l’Assomption à Paris, selon Le Figaro, ont accompagné « une idole en argent de la Vierge ».

    On ne pensait pas voir Le Figaro insulter les catholiques. Eh bien c’est fait :

    Assomption. C'est la neuvième édition de cette manifestation religieuse à Paris. Pour célébrer l'Assomption, la fête de la Vierge Marie, quelque 5000 Chrétiens se sont rassemblés pour accompagner une idole en argent de la Vierge sur la Seine. Une dizaine de péniches ont procédé ainsi à un pèlerinage fluvial sur le fleuve parisien. Sur la photo, on peut apercevoir les Chevaliers du St Sépulcre (en blanc) et les écuyers de leur ordre (en noir) porter la Sainte Vierge sur leurs épaules.

    Addendum. L'affaire ayant fait quelque bruit sur internet, Le Figaro a fini, le 20 août semble-t-il, par enlever le mot "idole".