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Religion - Page 34

  • « Je suis catholique… »

    « Je suis catholique et j'ai une vision de catholique sur ce sujet. »

    La phrase est de Jean-Pierre Raffarin, à propos du projet de dénaturation du mariage.

    Il est tellement inhabituel (et contraire à la religion laïciste de la République) d’entendre un tel propos chez une personnalité politique française qu’on ne peut que le remarquer.

    D'autant qu'il y a beaucoup d'évêques qui ont... oublié de le dire.

  • Les Turcs revendiquent de nouveau les reliques de saint Nicolas

    A Antalya va s’ouvrir un musée dédié à la civilisation lycienne et destiné également à accueillir les objets provenant des sites archéologiques de Myre et d’Andriake. Une section du musée sera dédiée aux premiers siècles chrétiens et à la vie de saint Nicolas de Myre. C’est l’occasion pour l’archéologue responsable des fouilles de Myre de réclamer de nouveau les reliques de saint Nicolas, qui se trouvent dans la basilique de Bari, en Italie. Et cela s’inscrit dans le cadre d’une campagne du gouvernement turc de rapatriement des œuvres d’art et divers objets d’origine… « turque ». Les demandes adressées au gouvernement italien étant restées sans effet, les Turcs s’adressent désormais… au Vatican. « Ces os devront être exposés ici et non pas dans une ville de pirates », disait déjà il y a deux ans le ministre turc de la Culture. Mais les reliques d’un saint ont vocation à être vénérées dans une église, pas exposées dans un musée.

     

  • La crèche de la cathédrale de Carrare

    La crèche c'est ça :

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    Les quatre bidons représentent, dans le fond, l'âne et le boeuf, et, devant, la Sainte Vierge (en bleu, bien sûr) et saint Joseph. On entend des chants de Noël couverts par des bruits de bombes et de mitrailleuses. Le curé de la cathédrale a béni cette "installation" réalisée par un "collectif d'artistes" et dédiée à une Ukrainienne retrouvée morte près de la ville, en espérant que cettte oeuvre nous fasse réfléchir et aider les autres...

    La cathédrale (romane), c'est ça:

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  • D’une superstition l’autre

    Dans l’Osservatore romano, le père jésuite José Funès, directeur de l’Observatoire du Vatican, explique que la prophétie sur la fin du monde pour le 21 décembre est une fumisterie sur le plan scientifique. On n’a aucun mal à le croire…

    Mais quand le même père jésuite affirme que la fin du monde n’est pas pour tout de suite, ni pour demain, parce que, scientifiquement, le monde qui a « quelque 14 milliards d’années » (c’est vraiment scientifique, ça ?) en a encore pour des milliards d’années, il est manifeste que pour tordre le cou à une superstition il adopte une autre superstition, d’allure « scientifique » mais qui ne l’est guère davantage, et qui est surtout incompatible avec la foi chrétienne.

    Ainsi, pour répondre à ceux qui ne croient pas en la parole du Christ : « Quant au jour et à l’heure, personne ne le sait, ni les ange du ciel, si ce n’est seulement le Père », le jésuite fait comme eux, en sens inverse : il affirme que le monde vivra des milliards d’années. En tant que scientifique, il met entre parenthèses sa foi catholique, celle qui dit que Dieu peut détruire en un instant à tout instant ce monde qui n’est pas le vrai monde de la création de Dieu mais le monde du péché.

    On peut dédier au père jésuite ce que dit le Christ après la phrase que je viens de citer et qui est en outre un des thèmes principaux de l’Avent :

    « Comme ce le fut aux jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme : de même qu’aux jours d’avant le déluge ils mangeaient et buvaient, mariaient et se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne se doutèrent de rien jusqu’à ce que vienne le déluge, qui il les emporta tous : ainsi sera aussi l’avènement du Fils de l’homme. »

  • Au fait c’était samedi et dimanche dernier…

    C’était le lancement de la fête de Hanoukka. Avec allumage, par le grand rabbin de France, d’un chandelier géant à 7 branches sur le champ de Mars à Paris. Et de quatre autres rien qu’en Seine-et-Marne en des lieux publics, selon Le Parisien. A Pontault-Combault c’était comme d’habitude dans le jardin de l’hôtel de ville. (Tandis qu’à Paris le maire a interdit la crèche de Noël sur le parvis de l’Hôtel de Ville dès qu’il est entré en fonctions.)

    Vous avez entendu crier les farouches gardiens de la laïcité ?

    Car l’érection de symboles religieux est interdit sur les lieux publics, dit la loi de 1905. Article 28 : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions. »

    Il n’y a pas eu la moindre remarque. Nulle part. Même pas à Riposte laïque…

    Ah oui, c’est vrai, dans la loi de 1905, quand on lit « religieux », il faut comprendre « catholique »…

  • Jesus goes to Bollywood

    Le premier film sur Jésus en hindi et dans le style de Bollywood va sortir en Inde. C’est une fresque kitch de six heures qui sera diffusée comme une série à la télévision.

    On pouvait craindre le pire. Mais ce pourrait bien être le meilleur : une série qui dise la vérité sur le Christ en utilisant l’imagerie et les poncifs « bollywoodiens » qui plaisent tellement aux Indiens.

    Car le film est réalisé par le P. Geo George, un missionnaire de la société du Verbe divin, et le texte de la bande annonce est en lui-même une catéchèse précise sur l’incarnation. Il est clair qu’un tel film peut avoir un énorme impact missionnaire, d’autant que la plupart des quelque 200 acteurs sont des Indiens comme tout le monde, des non professionnels, et à 80% non chrétiens (dont l’acteur qui joue le Christ et qui est hindou).

  • Toujours les graffiti du « Prix à payer »

    L’ambassade d’Israël près le Saint-Siège « exprime sa plus ferme condamnation des actes de vandalisme qui ont violé le monastère de la Croix, dans la vallée de la Croix, le 11 décembre, à Jérusalem », ajoutant : « Nous déplorons ce type de comportement qui est en opposition totale avec les valeurs et les traditions d’Israël ».

    L’ambassade diffuse la déclaration du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahou qui se dit « révulsé » devant les « actes violents » qui ont eu lieu dans la nuit du 11 au 12 décembre, à Jérusalem, et à Choukba près de Ramallah.

    « Les valeurs juives, dans lesquelles nous avons été élevés et que nous enseignons à nos enfants pour qu’ils les suivent, rejettent totalement ce type de comportement », dit le Premier ministre. (Une phrase qui paraît répondre à ce que disaient les évêques de Terre Sainte lors d’une précédente profanation : « l’Assemblée des Ordinaires demande à ce que le système éducatif change radicalement, sans quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets ».)

    Benjamin Netanyahou affirme encore que « la liberté de culte pour toutes les religions sera sauvegardée en Israël », et assure que les personnes « méprisables » qui ont commis « ce crime » seront déférées devant la justice.

    Des réactions que l’on accueille avec satisfaction mais qui paraissent quand même un peu excessives, car il ne s’agit que de quelques graffiti, sur le mur d’un monastère orthodoxe (pour la septième fois), la porte d’un cimetière arménien, et en un endroit non précisé. Des graffiti qui certes insultent le Christ et les chrétiens, mais on a l’impression que la vive réaction des autorités cherche à masquer le fait que la police israélienne n’a encore jamais interpellé le moindre suspect, ni établi si peu que ce soit qui sont les colons fanatiques qui signent toujours « le prix à payer ».

  • La profanation occultée

    On a appris hier par un communiqué du diocèse de Lyon la profanation de l’église Saint-Rambert. Mais il faut lire le communiqué pour savoir qu’il s’agit d’une profanation. Car le titre est : « Célébration pénitentielle à Saint-Rambert ». Et lorsqu’on lit un tel titre, on pense d’abord à une de ces célébrations pénitentielles qui ont illégitimement remplacé la confession, et qui aurait lieu à Saint-Rambert sans doute pour préparer à Noël.

    Mais il ne s’agit pas de cela. Il s’agit d’une veillée de prière suivie d’une messe de réparation, suite à la profanation de l’église et du tabernacle, donc du Saint Sacrement.

    Profanation qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 novembre, mais qui a donc été occultée jusqu’au 12 décembre, et qui est restée occulte dans le titre du communiqué (que personne ne lira s’il n’est pas intéressé par une célébration pénitentielle).

    Il se trouve que les profanations d’églises se multiplient, comme je le soulignais dans mon dernier article de La Griffe. Plus elles se multiplient, plus les autorités catholiques minimisent ou occultent les faits. Comme en témoigne aussi l’ahurissant article de La Croix qu’évoque Perepiscopus.

    C’est pourquoi la réaction de Mgr Ravel à la profanation de Toulon méritait d’être remarquée.

  • La profanation de Toulon

    Selon la Marine nationale impeccablement laïque :

    « Des actes de vandalisme sur des symboles religieux ont été constatés à la chapelle de la base navale de Toulon, samedi 8 décembre dans la soirée. Une enquête menée par la Gendarmerie maritime est en cours. La Marine nationale condamne avec vigueur ces agissements. »

    Selon Mgr Poinard, vicaire général du diocèse aux Armées :

    « J'apprends ce samedi soir que la chapelle militaire de la base navale de Toulon a été profanée. On s'en est pris aux trois grands symboles de notre foi : le Saint Sacrement (tabernacle renversé et brisé, les saintes espèces répandues sur le sol), le baptistère totalement brisé et l'ambon (la Parole de Dieu jetée à terre et piétinée). »

    Bernard Antony, président de l'AGRIF, a chargé Me Gestat de Garambé du Barreau de Toulon, ancien bâtonnier, de mettre immédiatement en œuvre la procédure qui s'impose pour actes de haine anti-chrétiens.

  • L’énorme scandale qui n’émeut personne

    Des centaines de reliques de saints (munies de leurs certificats signés par des évêques) vont être mises en vente demain à Alençon.

    La loi interdit la vente de restes humains, et, bien évidemment, l’Eglise a toujours interdit la vente de reliques. Il est inconcevable qu’un catholique vende des reliques. Or le commissaire priseur d’Alençon, Me Patrice Biget, s’affiche comme catholique pratiquant et ne voit pas du tout où il y aurait un problème. Cela montre le degré de perte de la foi, y compris chez des gens qui se disent pratiquants.

    Au moins on pourrait penser que le diocèse se précipiterait pour acheter ces reliques et les rendre à la vénération des fidèles. Mais pas du tout. L’évêque se contente de dire qu’il « désapprouve de telles ventes »…

    C’est pourquoi le commissaire priseur pense que les acheteurs seront à 80% « des orthodoxes et communautés intégristes » : ceux qui savent encore ce que sont des reliques.