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L’évêque qui passe les bornes de l’ignoble

Mgr Blase Cupich, qui a été nommé archevêque de Chicago directement par François sans consultation des évêques américains ni de la Congrégation pour les évêques, est connu pour ses positions « progressistes » et a déjà défrayé la chronique, notamment quand il a expliqué qu’il ne critiquerait pas la décision de la Cour suprême imposant le soi-disant mariage homosexuel sur tout le territoire des Etats-Unis, parce qu’il « respecte les exigences politiques d’égalité ».

Mais cette fois il est allé beaucoup plus loin, franchissant allègrement, ou plutôt sinistrement, les bornes de l’ignoble.

Interrogé sur les vidéos prouvant que le Planning familial vend des tissus et des organes de fœtus avortés, et même des fœtus de 20 semaines « intacts », il a répondu :

« Si le commerce de restes d’enfants sans défense est particulièrement répugnant, nous ne devons pas être moins consternés par l’indifférence envers les milliers de personnes qui meurent chaque jour par manque de soins médicaux convenables, ceux à qui un système d’immigration détraqué et le racisme refusent des droits, ceux qui souffrent de la faim, du chômage et du besoin, ceux qui payent le prix de la violence dans des banlieues saturées d’armes, ou ceux qui sont exécutés par l’Etat au nom de la justice. »

Vous avez bien lu. Tous ces problèmes disparates sont mis sur le même plan, y compris des faits qui résultent de l’application normale de la loi, et nous devons être au moins aussi « consternés » (appalled, ce qui peut presque se traduire par atterrés, choqués, horrifiés) par le chômage, le sort des clandestins, l’exécution des tueurs en série, que par « le commerce de restes d’enfants sans défense »…

On vient d’apprendre que Mgr Cupich, qui n’avait été élu par ses pairs que comme « remplaçant » pour le prochain synode, en sera membre à part entière. Décision de François, pour qu’il y ait quand même un évêque américain qui ne défende pas la doctrine traditionnelle du mariage.

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De gauche à droite, le Révérend Dale Cockrum, superintendant du district méthodiste de Spokane, “Mgr” James Waggoner, “évêque” épiscopalien de Spokane, Mgr Blase Cupich, alors évêque formellement catholique de Spokane, la Révérende Sheryl Kinder-Pyle, presbyter exécutive (sic) des presbytériens de Spokane, à l’issue d’une « liturgie » (?) du vendredi saint… en la “cathédrale” épiscopalienne Saint-Jean.

Commentaires

  • Je plains Mgr Joseph Perry, évêque auxiliaire de Chicago qui est favorable à la messe de toujours et procède souvent à des ordinations à la FSSP et à l'ICRSP. Avoir un patron favorable aux avorteurs et autres désaxés doit être une lourde croix.
    Le pape a choisi le futur démolisseur du diocèse de Chicago, Cupich. Ce dernier aura un poste haut placé dans la prochaine religion mondiale....

  • Bien évidemment,il n'a pas raison sur l'ensemble des dossiers sauf sur l'indifférence ........... soins médicaux;dans un pays comme les USA où n'existe aucune CGSS ,il bien évident que les pauvres meurent faute d'argent pour se soigner.

  • Aux USA il n'y a peut-être pas de SS aussi coûteuse que la nôtre, mais il y a une multitude de petites annexes médicales privées, entièrement gratuites

  • Si j'écris que Mgr ressemble à ses réponses....Comme elles, il est tortillant, invertébré, froid, visqueux, mou est-ce en cela que consiste l'anthropomorphisme? Dont je crois qu'il est interdit par la bien-pensance.....

    En tout cas lui -le Pape- devrait se méfier. Ce Cupich semble aussi ferme qu'une méduse. Les amis de ce Pape c'est quelque chose définitivement.

  • François - Benoît XVI

    note:
    Rayez la mention inutile.

  • Plus que l'ignominie de l’élimination de vieillards ou d'infirmes, la honte du parricide ou du matricide, je veux dire la beauté d'un amour filial soutenant jusqu'au bout la vie de vieux parents.
    Plus que l'horreur d'enfants innocents éliminés sans pitié, empoisonnés ou déchiquetés dans les premiers jours de leur vie, je veux dire la beauté et la joie de la maternité et de la paternité.

    Plutôt que de blâmer, le faible qui succombe à sa propre lâcheté, je veux soutenir celui qui toujours courageusement défend la vie.
    Et cela, ce n'est pas un choix religieux, mais un choix simplement humain.

  • Un état se déshonore lorsque non seulement il ne puni pas le meurtre de ses citoyens, mais il l’encourage et même le subsidie. C’est le totalitarisme précédant l’anarchie.

    C’est le plus grand cynisme et un incommensurable égoïsme que de commanditer le meurtre de son propre enfant ou de ses vieux parents, à des tueurs à gage professionnels ! C’est le comble de l’ignominie que de déclarer que c’est « pour son bien » !.

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