Innovation de François : son intention de prière en vidéo.
Le pape : « La majeure partie des habitants de la planète se déclarent croyants. C’est un fait qui devrait encourager les religions à dialoguer. Nous devons prier sans cesse pour cela et travailler avec ceux qui pensent d’une autre manière. »
Je mets ma confiance en Bouddha, dit la lama.
Je crois en Dieu, dit le rabbin.
Je crois en Jésus-Christ, dit le prêtre.
Je crois en Dieu, Allah, dit l’imam.
Le pape : « Beaucoup pensent de manières différentes, ressentent les choses différemment, cherchent ou rencontrent Dieu de diverses manières (on voit alors le pape recevant une statue de Bouddha). Dans cette multitude, dans cet éventail de religions, nous avons une seule certitude pour tous : nous sommes tous enfants de Dieu. »
Je crois en l’amour, dit la lama.
Je crois en l’amour, dit le rabbin.
Je crois en l’amour, dit l’imam.
Je crois en l’amour, dit le prêtre.
Le pape : « Je compte sur vous pour diffuser mon intention de ce mois : que le dialogue sincère entre les hommes et les femmes de différentes religions porte des fruits de paix et de justice. Je compte sur ta prière. »
Pendant ces dernières phrases apparaissait en gros plan Bouddha, la menorah, un Jésus en plastique et un chapelet musulman. Les quatre sont ensuite réunis. Faites votre choix et croyez en l’amour (si vous prenez les quatre il y en a un gratuit).
N.B. - Cette vidéo a été mise en ligne le jour même de l'Epiphanie. Le jour où se manifeste le Fils de Dieu, Roi du ciel et de la terre, que les païens viennent adorer en lui apportant leurs trésors. Difficile de ne pas entendre le ricanement...
Addendum
Voir le commentaire d'Antonio Socci, qui cite opportunément l'évangile de saint Jean: « Mais quant à tous ceux qui l'ont reçu, Il leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu sont nés. »
Commentaires
Où donc a -t- il trouvé de l'amour dans l'islam? Il confond avec le sexe.. Quand à l'amour chez les rabbins et malgré les références du judaïsme à la Bible ou du moins à une partie de la Bible (j'ai été tenté d'écrire plutôt "morceaux choisis de la Bible), j'en doute fort.
C'est véritablement, l'avènement du M.A.S.D.U. (Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle) que dénonçait l'abbé Georges de Nantes!
@bertrand. Néanmoins la CRC voit assez de similitudes entre l 'abbé défunt et le pape François.
Oui, c'est hélas la démonstration que les plus grandes intelligences peuvent être réduites à néant par l'orgueil. La CRC prend ses illusions pour la réalité. Dommage, car certaines analyses étaient très pertinentes. Leurs commentaires sur Benoît XVI et sa renonciation sont particulièrement scandaleux. Si le pape François est pour eux le Bon Pape de Fatima, je leur souhaite un réveil pas trop douloureux.
Je ne m'intéresse pas du tout à la CRC. .. Mais l'acronyme MASDU est dans ce cas parfaitement adapté.
Le pape dans sa présentation et avec l'éclairage, on dirait madame soleil, il ne lui manque que la boule de cristal, qui est mieux en accord avec le cadre, avec éventuellement la table qui bouge. Sinistre présentation!
En effet. Pour ma part ce qui me rend également très mal à l'aise est le ton mielleux du pape qui ressemble terriblement à celui du diable dans nombre d'histoires (Faust, les Visiteurs du soir, l'Histoire du soldat...),
Pour une fois, je vous donne raison, Daoudal. Ce Bergoglio est un démon, ça transpire avec évidence à chaque fois qu'il ouvre sa bouche ou montre sa mouille.
Bergogetmagoglio, antichrist, intrus, faux pape.
Vous voulez toujours pas qu'on en parle ?
C'est parce que c'est la période de Noël que l'on se contente d'un tout mignon "Bambino Gesu"
La vérité eût été de présenter un Crucifix, avec le corps ensanglanté du Rédempteur cloué dessus. Mais pour le moins cela aurait été en décalage total avec la gnangnanterie de ce clip - que je ne juge que par l'image affichée et la description qu'en fait Yves Daoudal., j'espère que mon jugement n'en est pas pour autant téméraire.
Sinon...
Saint François, priez pour notre Pape, que dire de plus?
Où voit-on l'amour dans l'islam ?
Bon. On peut commenter, ou je vais encore me prendre une chasse ?
« Allez donc, de toutes les nations , faites des disciples, les baptisant au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde » (Mt 28,19-20)
François profite de sa "position" de pape pour égarer le peuple chrétien. Démoniquaque donc.
Je corrige mon post précédent : "démoniaque donc"
De plus en plus perplexe.....Certes il y a eu dans la longue histoire de la Sainte Église des papes plus ou moins malins, plus ou moins pieux, voire criminels....et jamais l'hérésie ou l'apostasie n'ont cependant sans coup férir aussi tranquilemment colonisé les discours des clercs. Ce pape n'a pas proclamé ex-cathedra d'heresies. Il en debite juste des dizaines par petites touches et par médias interposés. ..Si quelqun connaît la personne, que veut il ? Est il un brave homme resté bloqué dans les années 70 et donc ....un mauvais moment à passer, dans la foi la fidélité et la prière? OU le Pape ne croit il pas en l'Église Une Sainte Catholique et Apostolique.....? Et cela devient nettement plus inquiétant. ..
Il s'appelle François et non pas Pierre;mais pourquoi être surpris?
Tout ceci n'arrive qu'avec la permission de Dieu et les prophéties s'accomplissent;tout est concordant et il ne s 'agit maintenant que de l'accélération finale d'un processus qui a débuté à la mort du pape Pie XII.
Malheureusement et tristement.
Bonjour,
1. "Trou, c'est Jésus-Christ qui est LE Fils de Dieu.
Mais comme François ne le veut pas, aux autres on ne le dira pas.
Et comme François croit en l'amour, aux autres on mentira toujours.
On leur dira qu'eux-aussi croient, puisqu'eux aussi croient en l'amour."
(Chacun aura compris que l'on est en droit de s'interroger sur une intention de prière interreligieuse, dans le cadre de laquelle le "Bien", "l'amour divin", "commun" à ces religions ou traditions, est promu,
- comme s'il était situé indépendamment du vrai et le faux en matière religieuse, Jésus-Christ n'étant plus présenté pour ce qu'il est, LA voix, mais pour ce qu'il n'est pas, l'une des voies,
ou
- comme s'il était préconisé ou recommandé de mettre entre parenthèses la question du vrai et du faux en matière religieuse, et la réponse chrétienne, d'inspiration divine, à cette question, pour pouvoir mieux "communier", "converger", en promouvant ce Bien.
2. Encore plus sérieusement, je me demande pourquoi les animistes, les hindouistes, les shintoistes, les taoistes, entre autres, bien sûr, n'ont pas été associés à cette entreprise, dont les fondements et le contenu relèvent moins d'une théo-logie, d'une réflexion sur Dieu inspirée par la Parole de Dieu, Père, Fils, Esprit, que d'une théo-pathie, d'une convergence de sensations sur "D-i-e-u" ou de sentiments sur "D-i-e-u".
(Chacun aura compris que je distingue ici entre une théo-logie, qui prend appui sur le Logos divin, et une théo-pathie, qui prend appui sur du pathos humain.)
3. Au surplus, on peut se demander qu'elles sont la vertu informative et la vertu performative d'une mise sur le même plan du bouddhisme, qui est plutôt une tradition sapientielle, et de l'islam, qui est plutôt une religion séculière, ouverte sur une conception monothéiste et théocratique de la transcendance.
4. Entre autres choses qui me gênent, dans cette affaire, il y a le fait qu'elle ressemble fort à une injonction ou à une prescription théo-pathique, et je redoute par avance le passage
- de cette sorte de remarque : "tu ne peux pas comprendre la fécondité de cette communion ou convergence, car tu n'es pas dans l'ambiance",
- à ce type de remarque : "si tu ne veux pas communier, avec eux, dans "l'amour", c'est que tu ne veux pas communier, avec eux, en "D-i-e-u".
5. On rappellera enfin, ici, la dangerosité
- de l'indistinction ou de l'imprécision volontaire sur le fait qu'il y a une différence de nature entre la Foi chrétienne, théologale, et telle ou telle croyance religieuse non chrétienne,
- du modalisme pluraliste, selon lequel il n'y a que des différences de forme, et non des divergences de fond, entre les différentes religions ou traditions croyantes.
6. Je termine ce message par un petit mot sur le "format" de cette vidéo : je trouve cela non seulement artificiel et superficiel, mais aussi médiatiquement et mondialistement corrects : nous sommes ici en plein "prêt-à-prier", "pluraliste" et "postmoderne".
Je me demande vraiment ce que le Pape François pense de tout cela :
http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2015/documents/papa-francesco_20151110_omelia-firenze.html
Je trouve vraiment assez "énorme" que le Pape qui s'insurge, à juste titre, par ailleurs, contre "la mondialisation de l'indifférence" prête ainsi la main à un exercice qui s'apparente fort à une participation à la mondialisation de l'indifférenciation interreligieuse.
Bonne journée.
A Z
C'est honteux.
c'est l'autodestruction de l'Eglise et cela part du Vatican et de Bergoglio...tragique!
« Je suis le chemin, et la vérité, et la vie;
personne ne va au Père, sinon par Moi »
(Jean 14, 6).
http://laportelatine.org/vatican/le_pape_francois/08_01_2016_dialogue_interreligieux_ou_syncretisme.php
Bonsoir,
Cette affaire, dans laquelle il n'y a "ni Croix, ni Croissant", et dans laquelle le judaisme est mis sur le même plan que le bouddhisme et l'islam, ce que "même" Nostra aetate ne fait pas, m'inspire les compléments suivants.
1. Si ce qui suit peut constituer un premier élément d'explication, je peux comprendre que des clercs,
- qui sont les continuateurs de ceux qui ont cru pouvoir contrer, hier, l'offensive des maîtres du soupçon (Marx, Nietzsche, Freud) contre la religion, en prenant appui, notamment, sur Hegel, Husserl, Heidegger, ou Lévinas,
- estiment aujourd'hui que les différents "régimes de vérité" relatifs aux différentes religions ou traditions croyantes sont presque tous également légitimes, dans leur conception des valeurs ou dans leur relation aux valeurs, en l'occurrence, ici, "l'amour".
2. Et si ce qui suit peut constituer un deuxième élément d'explication, je peux comprendre qu'un Souverain pontife, peut-être bien soumis, comme son prédécesseur, à de très fortes pressions, externes ou internes, aille dans une direction, celle qui figure dans cette vidéo, dans l'espoir que l'une ou l'autre des pressions qui s'exercent sur lui se relâche, dans ce domaine, pendant plusieurs mois, voire pendant toute une année.
3. Mais je crois surtout en la plausibilité de ce qui suit, et qui constitue le troisième et, à mes yeux, le plus important, de ces éléments d'explication : depuis, à présent, bientôt trois ans (ce qui ne signifie en rien qu'il n'y a pas eu de nombreux signes annonciateurs, auparavant), des signaux, de moins en moins faibles, de plus en plus fréquents, amènent à penser que de nombreux clercs entendent bien faire du christianisme catholique une entreprise d'auto-transformation, que je m'efforce de résumer en ces termes :
- "amorisation", souvent uniquement horizontale ou humanitaire ;
- "émancipation", en fonction des besoins ou des désirs,
a) à l'égard de l'Ecriture, de la Tradition, du Magistère, du Catéchisme,
b) vis-à-vis du Credo, du Notre Père, du Décalogue, des sacrements ;
- "optimisation" d'éléments religieux présents à l'extérieur, ou présents à l'intérieur, du christianisme catholique, sans exhortation à la conversion chrétienne des croyants non chrétiens, ou sans exhortation à la formation doctrinale des fidèles catholiques ;
- "unification", presque indélimitée ou indéterminée, entre chrétiens, entre croyants, voire entre tous les êtres humains.
4. Evidemment, tout ceci repose ou débouche
- sur la diabolisation, la ringardisation ou la stigmatisation, des distinctions, médiations, objections, précisions, définitions, références, les plus indispensables à la survie du catholicisme,
- sur la consolidation contemporaine de la position de principe dont voici la substance, selon laquelle : moins on a une attitude explicitement et formellement évangélisatrice, et plus on a un comportement authentiquement et vitalement "é-van-gé-li-que".
5. Donc, quand bien même le Pape François serait vraiment prisonnier
- d'un système de pensée qui a tendance à "esthétiser" et à "éthiciser", donc à rendre à la fois agréable et profitable, l'aléthophobie et l'irénolâtrie, ainsi que la non résistance catholique au relativisme et au subjectivisme (non résistance suicidaire),
- d'un effet de position à caractère institutionnel, dans le cadre duquel il est confronté à de telles pressions qu'il est contraint ou tenté de "lâcher" ad extra, dans l'espoir de pouvoir "tenir" ad intra,
je ne peux m'empêcher de voir en lui le serviteur, ou l'un des serviteurs, de l'entreprise d'auto-transformation que j'ai évoquée ci-dessus, et qui n'a certes pas attendu son élection pour commencer à fonctionner, et à produire ses effets, aussi néfastes que notoires.
6. Par ailleurs, j'ai appris aujourd'hui la prochaine parution du livre du Pape François : "Le nom de Dieu est Miséricorde" ; je croyais (et crois toujours), pour ma part, que Dieu est Père, Fils, Esprit, et non avant tout, ni seulement, Miséricorde.
Quelqu'un peut-il me dire en quoi une expression telle que "Le nom de Dieu est Miséricorde" peut avoir une vertu informative plus grande qu'une expression telle que "Dieu est Père, Fils, Esprit", alors que nous vivons en des temps de grande confusion, notamment entre la conception chrétienne et la conception musulmane de la miséricorde, Allah étant nommé "le Miséricordieux" ?
Bonne soirée.
A Z
C'est sympa les petits cadeaux pour l'enfant Jésus ! Par contre je ne sais pas ce qu'il en fera plus tard !