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Politique française - Page 9

  • Marielle de Sarnez

    « Toute la classe politique » (de fait, de Mélenchon à Marine Le Pen) « rend hommage » à Marielle de Sarnez.

    Comme je ne fais pas partie de la « classe politique », je peux dire que Marielle de Sarnez ne mérite aucun hommage.

    Marielle de Sarnez était une très influente militante de l’anti-France européiste. Elle était une ennemie résolue et persévérante de la souveraineté et de l’identité, de toute souveraineté et de toute identité.

    Le fait que toute la classe politique lui rende hommage souligne d’une lumière sinistre ce qu’est devenue cette classe politique. Il est vrai que c’est aussi avec la même unanimité que la classe politique est complice de la dictature soi-disant sanitaire.

    Cela dit, sa mort permettra à la Justice de faire des économies, puisque son procès pour détournement de fonds publics n’aura pas lieu.

  • Assumé et promu

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    A Clermont-Ferrand, la municipalité assume et promeut le grand remplacement : la Française de souche est vieille, heureusement qu'il y a les jeunes de l'immigration pour la remplacer. (Et le petit slogan de la dictature "sanitaire" en prime.)

  • Ethique du meurtre de masse

    Le soi-disant Comité consultatif national d'éthique considère qu'il n'y a « pas d'objection éthique » à l'allongement du délai d'accès à l'IVG de deux semaines. Il a fondé sa réflexion sur « les principes d'autonomie, de bienfaisance, d'équité et de non-malfaisance à l'égard des femmes » et estime qu'il n'existe que « peu, voire pas de différence de risque pour la femme avortant entre 12 et 14 semaines de grossesse ».

    Pour le comité d’anti-éthique, le problème n’est pas d’ajouter des avortements aux avortements, c’est que les femmes qui veulent avorter ont des difficultés à le faire, et qu’il est urgent que ça cesse. Au nom du « principe éthique de bienveillance » (sic) une femme qui veut tuer son bébé doit trouver immédiatement la structure et les personnes adéquates :

    « Le principe éthique de bienveillance ne s'applique que si toute femme découvrant sa grossesse dans les délais légaux de l'IVG puisse avoir accès, même dans un délai proche de 12 semaines de grossesse, à une IVG, si cela est son choix. Cela n'est clairement pas le cas pour toutes les femmes. »

    Or il y a de « fortes disparités territoriales », et une « diminution du nombre d'établissements de santé la pratiquant ». Le Comité « ne saurait cautionner les mesures prises à l'encontre de la bienfaisance (sic !) due aux femmes, mesures mises en place pour pallier les multiples dysfonctionnements matériels, économiques, juridiques d'une politique de santé publique majeure pour les femmes ».

    La proposition de loi d’Albane Gaillot sur l’allongement du délai et la suppression de la clause de conscience spécifique a déjà été adoptée par l’Assemblée nationale le 8 octobre (contre l’avis du gouvernement). Elle doit être discutée au Sénat le 20 janvier prochain. Elle sera portée par Laurence Rossignol (celle du « délit d’entrave numérique à IVG »), qui en appelle à « la responsabilité de la majorité présidentielle et du gouvernement » pour « faire progresser les droits des femmes …

  • Un sommet

    On savait que les « écologistes » n’ont aucun respect (litote) de l’écologie humaine, mais là leur chef Jadot fait très fort : il veut que le (futur) vaccin contre la covid-19 soit « obligatoire ».

    Le petit khmer vert veut que tout le monde pollue son propre corps.

    Sinon quoi ? On les envoie en camp de rééducation ?

  • L’urgence du moment

    J’apprends que le 20 octobre dernier a été créé l’ONED : Observatoire national de l’extrême droite.

    Le président est Thomas Portes, « communiste et CGT de père en fils », devenu chef de cabinet du maire communiste de Champigny-sur-Marne en 2019, un an avant que les électeurs mettent fin à 70 ans de communisme dans cette commune. Il faut donc bien que Thomas Portes s’occupe. Et l’urgence, c’est de surveiller l’extrême droite, coupable d’un nombre extravagant d’attentats sur le territoire.

    « Parmi les membres du conseil d’administration on retrouve un membre du fantomatique mouvement de Benoît Hamon Générations.s, une LFI, une EELV rescapée de l’opposition à Hénin Beaumont. Parmi les soutiens on trouvera la charmante Danièle Obono, députée gabono-française de LFI qui s’est illustrée lors de ses démêlées avec l’hebdomadaire Valeurs actuelles, Clémentine Autain, Manon Aubry députée européenne LFI etc. »

    La naissance de l’Observatoire a été saluée par L’Humanité et Politis.

  • Mgr Cattenoz contredit Macron

    L’archevêque d’Avignon a le courage de dire que le blasphème n’est pas un droit et d’expliquer pourquoi, dans un texte publié par Liberté politique et le Salon Beige.

    Une question me travaille depuis des semaines : le blasphème est-il vraiment un droit en démocratie ? Les caricatures blasphématoires sont-elles un droit en démocratie ? Malgré les affirmations du président de la République, je réponds non à cette question et je voudrais argumenter ma réponse.

    En terre d’Islam radical, le blasphème contre le prophète ou le Coran est passible de la peine de mort et dans certains cas par décapitation. Dans l’Église catholique, quand un tabernacle ou un ciboire contenant la présence réelle du Seigneur est profané, les chrétiens célèbrent des messes de réparations et de demande de pardon pour de tels actes de profanation.

    Après les attentats de “Charlie Hebdo”, tout le monde était “Charlie” ! Personnellement, j’ai toujours affirmé : “Je ne suis pas Charlie”, tout en condamnant avec force les auteurs de cet attentat barbare et odieux. Il était fondamental de condamner l’attentat, mais il était tout aussi fondamental de me dissocier d’un journal qui fait sa une de caricatures aussi blasphématoires les unes que les autres.

    Lorsque “Charlie” a pu reparaître des mois plus tard, la une était toujours scandaleuse et m’a profondément blessé. Elle représentait le pape Benoît XVI sodomisé par le prophète ! Et la presse s’est réjouie de voir ce “journal” renaître de ses cendres. Quelques temps après, j’ai eu l’occasion, lors d’un repas à la préfecture d’Avignon avec le ministre de l’Intérieur de l’époque, et les représentants des cultes de poser au ministre la question suivante : le blasphème semble faire partie des gènes de “Charlie Hebdo”, mais ne pensez-vous pas que la liberté de publier blasphème et caricatures s’arrête là où je blesse gravement mes frères ? Et je lui ai dit combien j’avais été profondément bouleversé de voir ainsi bafouer le pape Benoît et même de voir bafouer le prophète à travers cette caricature. Il m’avait répondu à l’époque qu’au gouvernement, il y avait eu un débat, car un certain nombre de ministres condamnaient une telle caricature au nom même d’une limite à la liberté dans un monde où nous sommes invités à vivre en frères.

    Je dois avouer que j’avais pleuré devant une telle caricature qui blessait ma sensibilité de chrétien. Comment des journalistes peuvent-ils agir ainsi au nom d’un pseudo droit à une liberté totale et sans limites de caricaturer jusqu’à l’extrême et de s’en glorifier ? La démocratie ou le laïcisme n’ont rien à voir en cela.

    Je croyais – naïvement peut-être – que l’homme était fait pour vivre en société et que la République avait cru bon d’emprunter aux chrétiens le symbole de la “Fraternité” comme emblème de la République ! Si nous sommes appelés à vivre ensemble en frères, la liberté de chacun s’arrête là où je blesse mon frère. Je peux certes entamer le dialogue avec un frère qui ne partage pas mon point de vue, et user de tout mon pouvoir de persuasion, mais déclarer d’emblée que le blasphème et les caricatures, quelles qu’elles soient sont un droit en démocratie, cela n’est pas juste, cela n’est pas vrai.

    En même temps, cela ne justifie en aucune façon la décapitation d’un professeur d’histoire qui voulait réfléchir avec ses élèves sur la portée de telles caricatures et sur un tel blasphème remis au goût du jour dans une presse à scandale.

    Je dois avouer combien je suis resté sans voix devant les déclarations du président de la République, qui plus est parlant depuis le Liban, face à un tel acte. Il a justifié au nom même de la démocratie la liberté de dire et de publier tout et n’importe quoi, la liberté au blasphème sous toutes ses formes. Je croyais rêver !

    Je comprends qu’il soit de bon ton aujourd’hui de se moquer des religions et de les traîner dans la boue, mais les auteurs de tels comportements se rendent-ils compte qu’ils bafouent la liberté dans son vrai sens, son sens profond et authentique ?

    Au nom même de la fraternité, base de toute vie en société, je ne peux que redire : la liberté de chacun s’arrête là où je blesse gravement mon frère ! Il s’agit là d’une vérité fondement même de toute vie en société ou alors nous allons vers une dérive totalitaire qui ne dit pas son nom. En même temps, il nous faut condamner avec force les actes de violences et de barbarie qui prétendent répondre à cette conception erronée de la liberté.

    + Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d’Avignon

  • Sourds et aveugles

    Comme on pouvait le prévoir sans risque de se tromper, la réaction des évêques de France à l’assassinat du prof de Conflans est un exemple parfait d’apostasie, et en l’occurrence d’apostasie face à l’islam. En fait la « Conférence des évêques de France » se contente de renvoyer au communiqué de l’évêque de Versailles et de son auxiliaire, en disant simplement : « La Conférence des évêques de France exprime sa profonde tristesse. Les catholiques prient pour lui et sa famille. La fraternité est une urgence. »

    L’évêque de Versailles et son auxiliaire évoquent quant à eux les valeurs de la République, citent la si opportune encyclique laïque de François, précisément sur les valeurs de la République, et concluent à l’urgence du rassemblement, « tous ensemble, croyants de toutes religions ou non-croyants ».

    Et je suis censé être représenté là-dedans ?

    En fait il y a pire. Il y a la réaction de Mgr Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard : c’est une lettre au président de l’association islamique de Belfort, à ses « chers amis musulmans » : Je sais combien le drame d'hier vous atteint, comme nous tous en France. Vous êtes particulièrement fatigués de dénoncer ces actes de barbarie commis prétendument au nom de l'Islam. Et pourtant, il faut continuer. En ces heures difficiles pour tous les musulmans de bonne volonté, redoublons d'énergie pour toute œuvre d'éducation à la paix. Témoignons encore davantage de la fraternité qui nous unit. » Etc.

    Naturellement, les politiques ne valent pas mieux, même si les représentants de la République sont davantage dans leur rôle à exalter les « valeurs de la République ». Gérald Darmanin part en guerre contre les associations « ennemies de la République ». « Il faut combattre l'islam politique avec la même force que le terrorisme », dit-il. On dirait, une fois de plus, un propos du Père Ubu. L’islam est forcément politique et l’islam est le combat pour soumettre la terre entière à l’idéologie du Coran. Mais la connaissance de l’islam est le grand tabou de notre époque.

    Cet après-midi les sénateurs vont voter un texte concocté par Philippe Bas, le chef de la droite Bruno Retailleau et le chef centriste Hervé Marseille, visant à inscrire dans la Constitution que « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s'exonérer de la règle commune ». En gardant le flou sur la signification de « règle commune ». Mais pour prendre un exemple simple, puisque le « droit à l’avortement » est un « droit fondamental », toute critique de l’avortement deviendrait donc contraire à la Constitution et sanctionnée comme telle.

    Le chef de la droite à l’Assemblée, Damien Abad, veut quant à lui « instaurer des cours sur les valeurs de la République et la laïcité et que ces cours soient sanctionnés par une épreuve obligatoire au brevet pour être certain qu'ils soient donnés ». Pour reprendre le même exemple, il faudra dire que l’avortement est un droit des femmes pour obtenir le brevet (sic, ça existe encore ?).

    L’objectif est de sacraliser toujours davantage la « République », dont ils nous rebattent les oreilles tous les jours. Mais ce n’est certainement pas en faisant de la République une idole, au lieu d’être un système de gouvernement, que les dirigeants obtiendront des musulmans qu’ils acceptent un minimum de laïcité non idéologique.

     

    Addendum

    Quant à Mgr Lebrun, évêque de Rouen, il s’est rendu « avec les responsables des autres cultes, notamment musulmans », « devant la Stèle républicaine pour la paix et la fraternité ». La Stèle majusculaire de la République laïque.

  • Terribles Gribouilles

    Pour libérer Sophie Pétronin, 200 jihadistes ont été libérés. Des terroristes qui vont immédiatement reprendre les armes. Contre qui ? Contre les soldats français.

    Pour libérer qui ? Une femme qui dit ceci :

    « Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d'Allah, parce que je suis musulmane. Vous dites Sophie, mais c'est Mariam que vous avez devant vous. Appelez-les comme vous voulez, moi je dirais que ce sont des groupes d’opposition armés au régime. »

    On ne sait pas combien la France a donné d’argent pour la libération de « Mariam ». Mais il y avait aussi un missionnaire italien parmi les quatre otages libérés, et l’on dit que le Vatican a versé 10 millions d’euros.

    C’est sympathique de la part de François :les jihadistes vont pouvoir se réarmer sans puiser dans leur cagnotte…

  • Renforcement de la dictature scolaire

    Macron :

    « Dès 2021, l'instruction à l'école sera obligatoire pour tous dès 3 ans (...) L'instruction à domicile sera réservée aux élèves ayant des problèmes de santé. »

    Il a aussi annoncé que les écoles hors contrat seraient davantage contrôlées notamment à propos du « parcours des personnels », du « contenu pédagogique des enseignements » et de « l'origine des financements ». Il y avait déjà la loi Gatel de 2018. Mais on va faire pire. Au nom de la République. Contre les « séparatismes »…

    Rappel :

    « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants », Déclaration universelle des droits de l’homme, art. 26-3.

    Mais, par principe, les droits de l’homme ne s’appliquent pas dans une dictature.

  • République bananière

    « L’Assemblée nationale » a adopté la prorogation de la loi qui permet au gouvernement de prendre toutes les mesures arbitraires imaginables pour raison « sanitaire ».

    Le texte a été voté par… 26 députés.

    Il y a eu… 17 opposants.

    Et 3 abstentions.

    Mais oui. Alors que l'effroyable catastrophe coronamachin est le sujet le plus important du moment.

    La « Défenseure des droits » avait mis en garde contre le risque d'« atteinte disproportionnée » aux droits et libertés. On retiendra qu’il n’y a eu aucun député de ce que l’on appelle la "droite" (ni de ce qu'on appelle la "gauche", d'ailleurs...) pour voter contre. La dictature s’installe tranquillement dans les esprits.

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