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Politique française - Page 5

  • Epidémie

    Le 20 mars, la section du Morbihan des « Jeunes Républicains » s’est auto-dissoute pour protester contre leur parti qui s’est « définitivement détaché du peuple ».

    Le 23 mars, les « Jeunes Républicains » d’Ile-et-Vilaine ont annoncé la « dissolution du mouvement local » parce que Les Républicains sont devenus « les petits télégraphistes du libéralisme anglo-saxon ».

    Ce 27 mars, c’est le bureau des Jeunes Républicains de la Manche qui démissionne, soulignant que « le réveil français ne viendra pas des rangs d’un parti qui donne tacitement son accord à la politique d’Emmanuel Macron ».

    « Les Républicains » est-il en train de devenir un ramassis de vieux macronistes ?

  • L’opposition de Sa Majesté

    On savait déjà que les parlementaires LR n’étaient que des supplétifs de la majorité. Mais là ils ont fait très fort. Alors que la commission mixte paritaire était en train de mettre au point (ou non) un texte commun sur les retraites, LR a publié un communiqué se félicitant de l’accord obtenu et en détaillant les « trois avancées majeures »…

    Assurément, quelqu’un a appuyé sur le bouton trop tôt, et on était tellement pressé qu’on n’a même pas corrigé la coquille : « 5 mars » au lieu de « 15 mars ». Tellement on est pressé de voir la loi de Macron adoptée qu’on l’aurait bien vue adoptée dix jours plus tôt… Ça c’est de l’opposition…

    Addendum. Mais comme on n'est jamais sûr des traitres il vaut mieux utiliser le bon vieux 49.3...

  • Liberté…

    Le Sénat a adopté hier soir par 166 voix contre 152 la nouvelle mouture de la proposition de loi sur l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Comme l’expression « droit à l’avortement » ne passait pas au Sénat, Philippe Bas a eu la lumineuse idée (lumière des loges, sans aucun doute) de remplacer « droit » par « liberté ». Et ça a marché. Il y avait eu deux sénateurs LR pour voter le « droit », il y en a eu 16 pour voter la « liberté ». Le texte va donc retourner à l’Assemblée. Si les idéologues de la culture de mort acceptent la modification, il y aura sans doute ensuite un référendum, dont le résultat est hélas connu d’avance.

    L’ECLJ commente :

    Nous continuerons de nous opposer à un tel ajout dans la Constitution. Il est en effet fondé sur le même mensonge, le même piège idéologique, celui de la « liberté de la femme d’avorter ».

    La réalité sociale montre que l’avortement n’est pas une liberté. Le plus souvent, l’avortement est subi, et non choisi. En effet, selon l’Institut Guttmacher, 75 % des femmes qui ont eu recours à l’avortement indiquent y avoir été poussées par des contraintes sociales ou économiques. La même femme placée dans des circonstances plus favorables n’aurait pas recours à l’avortement. Ce sont ces circonstances, ces contraintes sociales ou économiques qui déterminent la décision d’avorter.

    Plus fondamentalement, déclarer que la destruction de la vie humaine est une liberté humaine est un choix terrible. Placer la liberté avant la vie est un suicide. L’homme est libre, mais il est d’abord vivant. La vie est un préalable à la liberté. Plutôt que de promouvoir l’avortement tel un droit abstrait, il serait plus sage et bénéfique pour chacun, et pour la société dans son ensemble, de considérer l’avortement pour ce qu’il est : un problème social grave, qu’il est possible de prévenir. Il suffit de le vouloir.

    Une constitution sert à conférer des institutions à un peuple afin qu’il puisse persévérer dans l’existence : le but ultime d’une constitution est de servir la vie du peuple.

  • Honneur à lui

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    Dimanche à Paris, à la Marche pour la Vie, il n’y avait aucun député (ni bien sûr aucun évêque). Et pourtant il y a eu un député pour défendre la Vie à l’Assemblée nationale. Un député allemand. A l’occasion de la session parlementaire exceptionnelle destinée à célébrer le 60e anniversaire du Traité de l’Elysée. Du haut de la tribune du Palais Bourbon, Norbert Kleinwächter, député AfD, a déclaré : « Chaque année, on va créer une grande ville de bébés qui n’auront pas eu le droit à la vie. Et puis ensuite, vous demandez une Europe unie… »

    Et voici la presse française :

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  • Hollande aussi

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    Ils sont fiers d’avoir menti, parce que leur mensonge a permis à l’Ukraine de devenir une colonie militaire euro-américaine pouvant tenir tête à la Russie.

    Après Angela Merkel, c’est François Hollande, l’autre signataire occidental des accords de Minsk, qui proclame que ces accords n’avaient en fait pas du tout pour but de résoudre le conflit au Donbass, mais de donner un répit au gouvernement ukrainien pour qu’il puisse s’armer et faire la guerre à la Russie pour le compte de l'Occident.

    Il l’a confié au journal ukrainien Kyiv Independent : « Oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk stoppèrent momentanément l’offensive russe. Ce qui était très important, c’était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour empêcher toute nouvelle tentative russe. (…) Depuis 2014, l’Ukraine a renforcé sa posture militaire. En effet, l’armée ukrainienne était complètement différente de celle de 2014. Elle était mieux entraînée et équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné cette chance à l’armée ukrainienne. »

  • Priorités

    Ce 24 novembre est le jour de la niche parlementaire pour les propositions de loi du groupe LFI-NUPES.

    Il y avait notamment au programme la fameuse augmentation du SMIC à 1600 €, et la non moins fameuse création d’une commission d’enquête sur le rôle de Macron dans l’implantation d’Uber en France. Mais comme les nombreux amendements soumis par ses adversaires allaient faire s’éterniser les débats d’une seule journée, LFI-NUPES a décidé de se concentrer sur l’essentiel : la constitutionnalisation du crime abominable, et l’abolition de la corrida.

    La sacralisation du "droit à l'avortement", et l’interdiction d’un art qui peut causer la mort d’un animal.

    Il faut garantir le droit de tuer les bébés et interdire de tuer des taureaux. Telle est leur civilisation.

    Addendum. La proposition de loi sur l'avortement adoptée à une large majorité, celle sur la corrida retirée... Il y a quand même une priorité absolue.

  • Ubu

    Comme c’était évident dès le départ, presque tous les 234 clandestins débarqués par le bateau taxi des passeurs de Méditerranée sont libres. En France. Hormis les 18 « mineurs » qui n’auraient pas encore « fugué » de leur « structure d’accueil », et une « dizaine » de cas sur lesquels la justice continue de se pencher.

    Le tristrion Darmanin veut absolument souligner que 123 d’entre eux font l’objet d’un refus d’entrée sur le territoire français. Mais puisqu’ils sont déjà entrés, et libres, on ne voit pas à quoi sert le « refus ».

    Ce qui est incompréhensible est que l’on mobilise une armée de juges et d’avocats en sachant ce que sera la conclusion de l’affaire. Puisqu’on est dans le royaume d’Ubu, il suffit d’un Ubu pour rendre la justice. Evidemment, le problème c’est que Ubu les passe tous dans la trappe, les Darmanin, les juges et les clandestins… Ça fait rêver, quand même…

  • Violence de même sexe

    Le « mariage pour tous » c’est faire en sorte que les couples de même sexe soient traités de la même façon que les autres. Pourtant ils ne sont pas tout à fait comme les autres, au point que le lobby Act Up va fait voter par le Parlement des amendements à la loi de programmation du ministère de l’Intérieur afin que soient prise en compte la spécificité de la violence dans les couples de même sexe…

    Exposé des motifs de l’amendement 74 :

    Le présent amendement a pour objet de traduire une des recommandations issues des groupes de travail du Grenelle des violences conjugales en 2019 visant à améliorer la prise en charge des victimes de violences au sein des couples LGBT+, en leur permettant, dès que cela est possible, d’être prises en charge par un officier de liaison spécialement formé à l’accueil des personnes LGBT+.

    Et de l’amendement 77 :

    Le présent amendement a pour objet de tenir compte dans la feuille de route du ministère de l’Intérieur de la recommandation du groupe « violences intrafamiliales » piloté par le Secrétariat d’Etat en charge de la Protection de l’enfance dans le cadre du Grenelle des violences conjugales en 2019 visant à "améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales au sein des couples LGBT par des actions de sensibilisation du grand public et de formation des forces de l’ordre".

    Les violences sexuelles, physiques, psychologiques peuvent intervenir dans toutes les figurations de couple, indépendamment du sexe ou de l’orientation sexuelle de la victime.

    Pour autant, les dispositifs de prise en charge ne sont pas toujours adaptés pour accueillir la parole des victimes de ces violences. De nombreux témoignages recueillis dans le cadre du Grenelle des violences conjugales ont mis en avant une tendance par les forces de l'ordre à la minimisation ou au déni de ces violences qui ne sont pas conformes aux schémas de représentation traditionnels.

    Des initiatives associatives existent pour sensibiliser les forces de l'ordre et le grand public à la réalité de ces violences. Ces initiatives doivent être renforcées et amplifiées par le ministère de l'intérieur dans le cadre de sa feuille de route.

  • Le dictateur

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    Cet inconnu rêve de rester dans l’histoire comme le Français qui aura permis de mettre en place un instrument clé de la dictature climatique.

    Il y a plusieurs mois que monte l’idée d’instaurer une dictature climatique, sur le modèle de la dictature sanitaire qui a si bien fonctionné. Le ressort étant le même : jouer sur la peur, une peur irraisonnée, ou plutôt déraisonnable, en fait complètement folle, mais martelée par les médias de façon assez assourdissante pour qu’elle soit convaincante. Après la peur du virus (qui demeure néanmoins afin d’être toujours réactivable), la peur du « réchauffement climatique anthropique », lequel exige de tout un chacun qu’il « décarbone » sa vie quotidienne. Et pour obliger le citoyen à « réduire son empreinte carbone », il faut instituer un « compte carbone » : chaque individu a un quota d’équivalent CO2, à chaque achat on lui débite la soi-disant empreinte carbone de son achat, et quand il a épuisé son quota il ne peut plus rien acheter.

    L’inconnu Jean-Marie Fiévet a donc décidé de devenir célèbre en proposant de voter le « compte carbone ». Avec l’appui de BFM, évidemment, qui nous fait savoir que dès 2019 une entreprise suédoise a imaginé, en coopération avec Mastercard, une carte de crédit qui calcule l’empreinte carbone de chaque achat, en informe le consommateur, et peut bloquer les dépenses dès qu’est atteint un « maximum de carbone »…

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  • Leur "droit à l’avortement"

    La furie de l’avortement Laurence Rossignol a fini par admettre que les propositions de loi constitutionnelle visant à inscrire le « droit à l’avortement » dans la Constitution n’aboutiront pas. Hier, soit deux jours avant le débat de l’une d’entre elles au Sénat*, elle a déclaré qu’en réalité seul le gouvernement peut vraiment prendre l’initiative d’une réforme constitutionnelle et que les propositions de loi ne peuvent pas arriver jusqu’au bout. Elle appelle donc le gouvernement à présenter un projet de loi.

    * En fait c'était aujourd'hui et le Sénat a voté contre (172 contre 139).