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Politique française - Page 11

  • Imposteurs

    Le Conseil économique et social (CESE) annonce à grands coups de trompes (et de tromperies) que lors de sa prochaine séance plénière le 12 mars prochain il présentera « son projet d'avis “Fractures et transitions : réconcilier la France” en présence du Premier Ministre, Edouard Philippe, des Ministres animateurs du Grand débat national, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu, et des garants du “Grand Débat” ».

    C’est, dit-il, « le résultat de trois mois de travaux inédits (sic) afin de dégager des pistes et des propositions de réponses à la crise des gilets jaunes ».

    Le projet a été préparé « en s’appuyant sur un dispositif de participation citoyenne inédit pour une assemblée constitutionnelle. Après avoir conduit fin décembre une consultation en ligne qui a mobilisé plus de 31.000 participants, le CESE a associé un groupe de 28 citoyens à l’élaboration de l’avis. 5 d’entre eux ont directement été intégrés à la commission temporaire afin de travailler aux côtés des conseillers membres, une première historique pour le CESE, seule assemblée constitutionnelle à pouvoir intégrer des citoyens à ses travaux, puisque non législative ».

    On rappellera que c’est le même CESE qui avait mis à la poubelle une demande d’avis sur le « mariage pour tous », signée par près de 700.000 citoyens, et qui se vante aujourd’hui d’une « première historique » parce qu’il a intégré… 5 citoyens à l’élaboration de son texte sur la crise des gilets jaunes…

    Quant à la consultation en ligne, 31.044 participants, c’est tout simplement dérisoire. C’est en tout cas beaucoup moins que 694.429. Et si l’on va y voir de près, on constate que les propositions qui ont eu le plus de voix sont 1. « Abrogation de la loi Taubira », 2. « Bâtir enfin une vraie politique familiale, globale et ambitieuse », 3. « Pour un référendum d’initiative citoyenne sur le projet de loi Bioéthique ». Avec respectivement 5897, 4611 et 3021 votes. Ce qui n’a aucune signification, sinon de montrer que c’est la Manif pour tous et les défenseurs de la vie qui se sont mobilisés pour se rappeler au bon souvenir d’une institution qui les méprise.

    Et qui va montrer à quel point elle les méprise, car il est bien évident que ces points ne figureront pas dans le « projet d’avis », et que la mention de la consultation en ligne n’est là que pour faire croire qu’on demande l’avis des citoyens… alors qu’on leur crache à la figure.

  • Aurélien Taché

    « Vous me posez la question pour une jeune fille de douze ans qui porterait le voile et serait élevée dans une famille musulmane. Est-ce que vous me poseriez la question sur une famille catholique, une jeune fille à qui on mettrait un serre-tête ? Bien sûr que non. »

    Ce propos du député Aurélien Taché, samedi, a fait polémique, au point que le bureau exécutif de La République en marche a été convoqué pour en débattre « de manière informelle ».

    Y aurait-il donc un début de prise de conscience ? Car l’immonde clip de Julie Gayet contre les mariages forcés, montrant une famille de bourgeois versaillais, n’avait suscité aucune polémique. Seule l’Agrif avait sauvé l’honneur en portant plainte contre cette ignominie.

    Mais peut-être aussi est-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Car Aurélien Taché est un extrémiste de la pensée unique immigrationniste islamofolle (c’est la faute de la société si des musulmans de banlieue deviennent jihadistes), obsédé la discrimination positive racialiste au point de dénoncer le fait qu’« il n'y a pas un Noir ou un Arabe parmi les maires des cinquante plus grosses villes » et qu’il est urgent de changer cela. Sans compter qu’il est fanatiquement europhile au point d’annoncer carrément que le transfert complet de la souveraineté française à Bruxelles est « au cœur » du projet européen de LaRem (ce que tout le monde sait mais ne se dit pas comme ça…). Voilà qui commençait à faire beaucoup.

    Face à l’imprévu tollé (si on ne peut plus démolir les cathos, où va-t-on..), Aurélien Taché a fait machine arrière et présenté ses « excuses à ceux que ses propos auraient pu blesser », non sans en réitérer le fond…

  • Un certain Gantzer

    Gaspard Gantzer, « ancien conseiller de François Hollande », se « prépare à être tête de liste de Parisiennes Parisiens en mars 2020 », et annoncera officiellement sa candidature à la Mairie de Paris quand il aura des têtes de liste dans tous les arrondissements.

    Tout ce que je sais de ce Gaspard Gantzer, c’est qu’il a dit l’autre jour à propos des gilets jaunes : « C’est sûr que si on faisait des tests de QI avant les manifestations, il n’y aurait pas grand monde… »

    Ce pauvre type (qui se prend pour Macron ?) peut assurément briguer la direction de la capitale des bobos.

  • A l’école

    Le Modem a fait adopter dans le projet de loi « pour une école de la confiance » l’obligation du remboursement des produits contraceptifs prescrits par les médecins scolaires. L’incitation à la débauche des mineurs comme exemple de « confiance », fallait oser.

    *

    D’autre part, le laboratoire Polidis a gagné le jackpot. Je ne savais pas que le gouvernement pouvait faire officiellement de la publicité pour un produit, et en l’occurrence pour une incitation à la débauche, mais c’est au Journal Officiel :

    Arrêté du 14 février 2019 portant inscription du préservatif masculin lubrifié SORTEZ COUVERTS ! du laboratoire POLIDIS au titre I de la liste des produits et prestations remboursables prévue à l'article L. 165-1 du code de la sécurité sociale

  • La Dictature En Marche

    Le président de la République ex-française Emmanuel Macron a annoncé que « la France » allait adopter dans ses textes de référence une définition de l'antisémitisme élargie à l'antisionisme.

    Ce n’est ni français ni nouveau, puisque (comme il l’a signalé lui-même) il s’agit d’appliquer un texte de l'Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah avalisé par l’UE.

    Il n’empêche que cela veut dire que l’Etat d’Israël sera le seul Etat au monde dont il sera interdit de critiquer la politique, particulièrement la politique raciale (Etat juif pour les juifs) et la politique de discrimination envers les non-juifs. Ce qui serait proprement extravagant dans une démocratie moderne, mais est cohérent avec la dictature macronique.

    Et pour ajouter une touche d'hypocrisie et de déni de la réalité, il annonce la dissolution de trois groupuscules d'extrême droite. Et ça rigole dans les mosquées...

    Le même Macron a également annoncé une proposition de loi (d’un député aux ordres, en l’occurrence la sémillante et néanmoins mordante Laetitia Avia) qui renforcera la censure sur internet.

    Il me semble que c’est la première fois qu’un président de la République annonce le dépôt d’une proposition de loi… (Et voici le Premier ministre qui invoque - contre le Sénat - la « séparation des pouvoirs »…) Mais dans le domaine de la police de la pensée on n’arrête pas le progrès…

  • Les responsables

    de la « montée de l’antisémitisme », ce sont ceux qui organisent le rassemblement contre l’antisémitisme, dit Eric Zemmour qui dit tout en une seule phrase :

    "Ceux qui l'organisent sont responsables de deux manières : ne pas endiguer l'immigration de masse qui en est le terreau, et nous avoir expliqué que l'islam est une religion de paix et d'amour."

  • "Les tombes chrétiennes on s’en fout"

    Message officiel du président de la République ex-française, le 19 février 2019.

    (Il y a en permanence des profanations de tombes chrétiennes, plus de 9 profanations sur 10 visent des chrétiens, mais Macron va seulement déplorer des croix gammées sur des tombes juives.)

    Et les écoles catholiques aussi on s’en fout :

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    "La seule église qui illumine est celle qui brûle." Inscrit la nuit dernière sur le portail de l’école Saint-Vincent de Sète.

  • "Antisémitisme"

    Or donc Alain Finkielkraut a été insulté et verbalement agressé au cours d’un défilé des gilets jaunes. Tout le gratin politico-médiatique s’enflamme contre cet odieux antisémitisme (sous-entendu : de l’immonde extrême droite) qui resurgit des années 30 comme on l’a déjà entendu 20 fois, le pauvre BHL de plus en plus pathétique prétend même que l’antisémitisme est « le cœur du mouvement » des gilets jaunes (sic), on lance un appel de 14 partis contre l’antisémitisme et à de grandes manifestations contre l’antisémitisme. Toujours sous-entendu « d’extrême droite », mais sous-entendu devenu très explicite accusation par un ministre de la République, Agnès Buzyn, qui rend Marine Le Pen responsable de cet antisémitisme, puisqu’elle a dans « plein de néonazis dans son entourage» et qu’elle « court » «dès qu'elle peut aller en Autriche ou à Bruxelles rejoindre les néo-nazis et mouvements d'extrême droite d'Europe et du monde entier ».

    Alain Finkielkraut répond, et jette un méchant pavé dans la sinistre mare coassante :

    « Nous n'assistons pas au retour des années 30 », pour la bonne raison que ce que j’ai subi « c'est le discours de l'islamisme le plus extrémiste ». Ce n’étaient pas des « gilets jaunes d’origine », car j’ai soutenu le mouvement dès le début. « L’homme barbu qui est le plus vindicatif, lui qui n'est clairement pas un petit blanc, me dit "elle est à nous la France" (...) il est en train de dire “nous sommes le grand remplacement et tu vas être le premier à le payer” »… « Qui m’a défendu face aux attaques dont j’ai été l’objet ? Marine Le Pen. Qui m’a injurié ? Thomas Guénolé, Aude Lancelin, Jean-Pierre Mignard. »

    Et il va donc y avoir demain des manifestations contre l’antisémitisme, en soutien à Alain Finkielkraut qui sans se démonter (bravo à lui) dénonce le grand remplacement et l’invasion islamique, et désigne les vrais méchants. Excellent…

  • Bonne idée

    Comme personne ne parle du parti Agir, le groupuscule des « ex-LR pro-Macron », il faut qu’il cherche des idées à vendre aux gazettes. Il vient d’en trouver une :

    "Nous proposons de donner à Marianne les traits de Simone Veil qui est l'incarnation de la France et de la République, de leurs valeurs, de leurs combats, de leurs défis, de leur ancrage européen."

    Excellente proposition. Ainsi en effet Marianne symbolisera exactement la République avorteuse et eurofédérale qui nous est imposée.

    Mais l’amalgame avec la France est une imposture.

  • Un rappel

    Le 29 janvier dernier, Xavier Breton, député LR de l’Ain, a défendu un amendement au projet de loi sur « l’école de la confiance », visant à exclure « l’éducation affective et sexuelle » de l’enseignement moral et civique :

    Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Ce principe figure dans tous les textes de droits nationaux ou internationaux. Réaffirmer ce principe suppose que l’école n’empiète pas sur le droit des parents. En matière d’éducation affective et sexuelle, qui touche aux convictions les plus intimes, l’intervention de l’État n’est pas légitime. (…) Il s’agit dans cet amendement de tirer toutes les conséquences de ce principe et d’exclure l’éducation affective et sexuelle de l’enseignement moral et civique.

    A l’objection de la nécessaire action contre les abus sexuels, il a répondu :

    À cet argument, je pourrais répondre que quand il n’y avait pas d’éducation affective et sexuelle à l’école, il y avait beaucoup moins d’atteintes sexuelles. Moi je m’interrogerais sur la recrudescence. Ce n’est pas en s’emparant des questions affectives et sexuelles uniquement sous l’angle de la technique et sous une vision sombre des relations entre les hommes et les femmes qu’on va donner un sens du respect réciproque.

    Certes Xavier Breton ne fait que rappeler des évidences, et on le connaît déjà pour sa défense de la famille. Il n’empêche que ce genre de propos est devenu tellement rare chez les élus qu’il vaut la peine d’être rapporté.