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Politique française - Page 12

  • Les fanatiques (en France)

    Alors que s’achevait l’examen de la loi santé au Sénat, et qu’il ne restait qu’une vingtaine de sénateurs en séance, Laurence Rossignol a fait voter, par « assis-debout », contre l’avis du gouvernement (même Buzyn était contre) et du président de la commission des Affaires sociales Alain Milon, un amendement qui allonge le délai légal pour l’avortement de 12 à 14 semaines.

    Du coup elle a voulu faire voter aussi un amendement supprimant la clause de conscience des médecins. Carrément. Mais là le sénateur Milon a demandé un scrutin public. Et par le miracle de la multiplication électronique des votes, l’amendement de la barbarie totalitaire a été rejeté par 247 voix contre 92.

     

    Addendum

    L'amendement a été voté par 12 sénateurs contre 10.

  • Euthanasie

    Après la démission de Laurent Wauquiez de la présidence de LR suite à la dégringolade des européennes, c’est Jean Leonetti qui doit assumer la présidence par intérim.

    Il ne s’est toutefois pas encore prononcé sur la sédation profonde et continue du parti jusqu’au décès.

  • Elle débarque…

    Manon Aubry, qui ne devrait pas trop faire la fière vu le flop de sa liste, fanfaronne à l’occasion de son premier voyage à Bruxelles. Elle prétend qu’on lui a demandé si elle était une nouvelle assistante parlementaire, et qu’elle a dû remettre l’importun à sa place et lui signifier qu’elle était « députée européenne ».

    Arrivée au parlement européen à Bruxelles qui a manifestement bien besoin d'être bousculé dans ses habitudes – prévenez ces messieurs qu'on peut être une jeune femme & être élue.

    Pauvre petite. Elle s’imagine être la première jeune femme à être élue au Parlement européen. En 2004 il y avait eu notamment Marine Le Pen, qui n'avait que 5 ans de plus que toi, et en 2009 Radvile Morkunaite, 26 ans, Emilie Turunen, 26 ans, Elena Basescu, 29 ans… C’était il y a dix ans, Manon. Quasiment au moyen âge…

  • Meurtre en direct

    C’est la cinquième fois, me semble-t-il, que des médecins qui ont prêté le serment d’Hippocrate décident d’assassiner Vincent Lambert. Il est vrai que tous les jours dans les avortoirs des médecins tuent des petits innocents, mais là on va tuer, lentement, un adulte innocent. Avec l’approbation des autorités civiles et judiciaires du « pays des droits de l’homme », contre la demande réitérée de l’ONU.

    La première fois, Vincent Lambert avait résisté UN MOIS à la tentative de meurtre. Ce jour a commencé le nouvel assassinat à petit feu de Vincent Lambert. La première fois c’est une décision de justice qui avait mis fin à la torture. Nul ne sait ce qui se passera cette fois-ci.

    Les médias parlent de « l’arrêt des soins », ou de « l’arrêt des traitements ».

    Ce midi j’ai mangé des raviolis (forcément). Je n’arrive pas à savoir si c’était un « soin » ou un « traitement ».

    Et le « Dr » Sanchez, quel soin aura-t-il ce soir ? Et quel traitement demain ?

     

    Addendum

    Lire ci-dessous dans les commentaires le témoignage de Dominique Morin.

     

    Addendum 2

    La cour d'appel de Paris ordonne à l'Etat "de prendre toutes mesures aux fins de faire respecter les mesures provisoires demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées le 3 mai 2019 tendant au maintien de l'alimentation et l'hydratation" de Vincent Lambert.

  • 34

    On disait qu’il y avait un record de 33 listes aux européennes. Mais le Conseil d’Etat a donné l’ordre au ministère de l’Intérieur, de valider une 34e liste malgré son retard.

    C’est celle de « l’Union des démocrates musulmans français ».

    Ça aurait manqué.

  • Mort d’un dinosaure

    Le plus vieil apparatchik stalinien français, Julien Lauprêtre, est mort. A 93 ans il était toujours président (mais pas directeur) du « Secours populaire français ».

    Auréolé de ses quelques jours en prison avec Manouchian en 1943, il devient responsable des Jeunesses communistes, puis du « Secours populaire français » dès 1955. Dans les années 70 il implantera son organisation dans deux des principaux bastions et pompes à fric du parti communiste : le Syndicat du Livre et EDF-GDF.

    Officier des Arts et des Lettres, Grand officier de la Légion d’honneur, Julien Lauprêtre aura réussi à faire croire aux naïfs qu’il pilotait une courroie de transmission indépendante…

  • La morgue et le mensonge

    « Les Français, ils en ont un peu soupé des acteurs, des comédiens de la politique. Je veux bien que les autres partis mettent des apprentis, des stagiaires, des gens qui se font un nom dans leur parti politique en passant par l'Europe, moi je défends l'intérêt des Français en Europe, c'est un peu différent. »

    Propos de Nathalie Loiseau, hier. Ce mépris affiché de ses concurrents aux européennes était aussi une boulette, puisqu’elle parlait devant… des apprentis. Précisément des compagnons du devoir, en Seine-Saint-Denis.

    Certes, on sait qu’elle est quant à elle une vieille routière de l’eurocratie, mais on ne voit pas en quoi cela permettrait de lui faire confiance. Car le propre de l’eurocratie est de mentir. Et Nathalie Loiseau en apporte un bel exemple… dans la même phrase.

    En effet, elle fait campagne pour être élue au Parlement européen. Et ce n’est évidemment pas pour « défendre l'intérêt des Français en Europe ». Car le Parlement européen a été créé essentiellement pour tenter d’imposer l’idée d’une Europe politique. C’est une création idéologique (comme le souligne le fait qu’il n’a quasiment aucun pouvoir). Et les députés sont membres de groupes européens. En tant que membres d’un groupe, ils défendent les positions arrêtées par le groupe, et non des intérêts nationaux.

    Devant le même auditoire, elle a déclaré que dans son programme il y avait la demande de triplement du budget du programme d'échange étudiant Erasmus. Une promesse facile à tenir, puisque… c’est déjà fait : c’est dans la résolution adoptée par le Parlement européen le 28 mars dernier.

    Et dans son premier meeting de campagne, le 30 mars, elle s’est vantée d’avoir été (avec quelques autres étudiants de l’Association des états généraux des étudiants de l’Europe - AEGEE, créée en 1985) à l’origine, en 1987, de Erasmus. La vérité est que Erasmus a été créé par Domenico Lenarduzzi, haut fonctionnaire de la Commission européenne à partir de 1965 et directeur adjoint de la direction de l’éducation et de la culture à partir de 1981. Il reconnaît que l’AEGEE l’a aidé à populariser son idée, mais cela ne va pas plus loin. La photo ci-dessous montre les étudiants de l’AEGEE à la sortie d’un déjeuner avec François Mitterrand à l’Elysée. Mais c'était en mars 1987, alors que François Mitterrand avait exigé l’année précédente que le gouvernement de Jacques Chirac apporte « un financement digne de ce nom » au programme Erasmus qui avait été défini par le Conseil des ministres de l’Education en 1983 et relancé en 1985 par Jacques Delors devenu président de la Commission européenne.

    Mitterand-with-Chritophe.jpg

  • Nouveau suicide du PS

    Le conseil national du parti socialiste a approuvé une résolution désignant Raphaël Glucksmann comme tête de liste pour les européennes.

    En soi, ça m’est complètement égal, mais il est quand même curieux de constater que ce qui reste du PS a décidé une nouvelle opération suicide.

    Parce que, quand même, dans le contexte des gilets jaunes, choisir comme tête d’affiche une caricature de l’intellectuel bobo saumon-caviar…

    Même la très politiquement correcte Tribune de Genève s’amusait l’autre jour de son « repas très bobo » avec Glucksmann arrivant un peu en retard parce qu’il venait de « traverser la place de la Concorde en trottinette électrique »… On se souvient des Inrocks maquillant sa photo pour enlever de son blouson la marque de son anorak canadien de grand luxe… Et cet aveu : « Quand je vais à New York ou à Berlin, je me sens plus chez moi culturellement, que quand je me rends en Picardie. »

  • Imposteurs

    Le Conseil économique et social (CESE) annonce à grands coups de trompes (et de tromperies) que lors de sa prochaine séance plénière le 12 mars prochain il présentera « son projet d'avis “Fractures et transitions : réconcilier la France” en présence du Premier Ministre, Edouard Philippe, des Ministres animateurs du Grand débat national, Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu, et des garants du “Grand Débat” ».

    C’est, dit-il, « le résultat de trois mois de travaux inédits (sic) afin de dégager des pistes et des propositions de réponses à la crise des gilets jaunes ».

    Le projet a été préparé « en s’appuyant sur un dispositif de participation citoyenne inédit pour une assemblée constitutionnelle. Après avoir conduit fin décembre une consultation en ligne qui a mobilisé plus de 31.000 participants, le CESE a associé un groupe de 28 citoyens à l’élaboration de l’avis. 5 d’entre eux ont directement été intégrés à la commission temporaire afin de travailler aux côtés des conseillers membres, une première historique pour le CESE, seule assemblée constitutionnelle à pouvoir intégrer des citoyens à ses travaux, puisque non législative ».

    On rappellera que c’est le même CESE qui avait mis à la poubelle une demande d’avis sur le « mariage pour tous », signée par près de 700.000 citoyens, et qui se vante aujourd’hui d’une « première historique » parce qu’il a intégré… 5 citoyens à l’élaboration de son texte sur la crise des gilets jaunes…

    Quant à la consultation en ligne, 31.044 participants, c’est tout simplement dérisoire. C’est en tout cas beaucoup moins que 694.429. Et si l’on va y voir de près, on constate que les propositions qui ont eu le plus de voix sont 1. « Abrogation de la loi Taubira », 2. « Bâtir enfin une vraie politique familiale, globale et ambitieuse », 3. « Pour un référendum d’initiative citoyenne sur le projet de loi Bioéthique ». Avec respectivement 5897, 4611 et 3021 votes. Ce qui n’a aucune signification, sinon de montrer que c’est la Manif pour tous et les défenseurs de la vie qui se sont mobilisés pour se rappeler au bon souvenir d’une institution qui les méprise.

    Et qui va montrer à quel point elle les méprise, car il est bien évident que ces points ne figureront pas dans le « projet d’avis », et que la mention de la consultation en ligne n’est là que pour faire croire qu’on demande l’avis des citoyens… alors qu’on leur crache à la figure.

  • Aurélien Taché

    « Vous me posez la question pour une jeune fille de douze ans qui porterait le voile et serait élevée dans une famille musulmane. Est-ce que vous me poseriez la question sur une famille catholique, une jeune fille à qui on mettrait un serre-tête ? Bien sûr que non. »

    Ce propos du député Aurélien Taché, samedi, a fait polémique, au point que le bureau exécutif de La République en marche a été convoqué pour en débattre « de manière informelle ».

    Y aurait-il donc un début de prise de conscience ? Car l’immonde clip de Julie Gayet contre les mariages forcés, montrant une famille de bourgeois versaillais, n’avait suscité aucune polémique. Seule l’Agrif avait sauvé l’honneur en portant plainte contre cette ignominie.

    Mais peut-être aussi est-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Car Aurélien Taché est un extrémiste de la pensée unique immigrationniste islamofolle (c’est la faute de la société si des musulmans de banlieue deviennent jihadistes), obsédé la discrimination positive racialiste au point de dénoncer le fait qu’« il n'y a pas un Noir ou un Arabe parmi les maires des cinquante plus grosses villes » et qu’il est urgent de changer cela. Sans compter qu’il est fanatiquement europhile au point d’annoncer carrément que le transfert complet de la souveraineté française à Bruxelles est « au cœur » du projet européen de LaRem (ce que tout le monde sait mais ne se dit pas comme ça…). Voilà qui commençait à faire beaucoup.

    Face à l’imprévu tollé (si on ne peut plus démolir les cathos, où va-t-on..), Aurélien Taché a fait machine arrière et présenté ses « excuses à ceux que ses propos auraient pu blesser », non sans en réitérer le fond…