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Politique française - Page 19

  • Une avancée de la dictature de la pensée unique

    La Licra pavoise :

    Et dans un communiqué son président Alain Jakubowicz salue « une avancée historique dans la lutte contre le racisme » : « le message adressé à nos concitoyens est clair : la République Française proclame que désormais les noms des racistes, des antisémites, des négationnistes, des homophobes n’a rien à faire sur un bulletin de vote ».

    De quoi s’agit-il ?

    De la fameuse loi de moralisation de la vie politique (on ne rit pas). Macron avait promis que les candidats devraient avoir un casier judiciaire vierge de toute condamnation pour manquement à la probité (sous-entendu financière).

    Le gouvernement y avait renoncé pour raison de possible inconstitutionnalité. En commission la mesure a été rétablie. Mais les députés sont revenus au texte initial, prévoyant toutefois qu’il faut aussi avoir été condamné à une « peine complémentaire » en cas de manquement à la probité.

    Et les députés LREM ont ajouté un amendement étendant les « manquements à la probité » aux « faits de discrimination, injure ou diffamation publique, provocation à la haine raciale, sexiste ou à raison de l’orientation sexuelle ».

    Ainsi on ne pourra plus être candidat aux élections si l’on a été condamné pour avoir critiqué l’immigration ou les pratiques sexuelles déviantes. Toutefois il faudra aussi avoir écopé d’une peine complémentaire. Laquelle est souvent, dans ces cas-là… l’inégibilité.

    Donc, en pratique, ça ne change pas grand chose. Mais il sera désormais inscrit dans la loi que les méchants phobes (y compris les islamophobes, que la Licra oublie...) ne peuvent pas être élus.

  • Démocratie

    Hier on apprenait que le Sénat avait voté contre l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.

    Or, dans la nuit, le Sénat a voté pour l’interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.

    Pour le premier vote il y avait une poignée de sénateurs en séance, qui ont voté à main levée…

    Le président de la commission des Lois a exigé un nouveau vote, et… la présence des sénateurs.

  • Démocratie LREM

    Mercredi dernier, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale étudiait théoriquement les 120 amendements déposés sur le projet de loi de réforme du Code du Travail… par ordonnances.

    Un moment, un député France insoumise demande combien d’amendements ont été étudiés. « il en reste 93 et nous en avons vu 77 », répond la présidente de la commission, Brigitte Bourguignon.

    « D’accord, répond le député. Avec un taux d’acceptation de 0%, c’est bien ça ? »

    Réponse de Brigitte Bourguignon, dans un éclat de rire : « Bah, évidemment ! Vous imaginez… »

    Face à l’hypermajorité LREM, non seulement les amendements n’ont aucune chance d’être discutés en séance, mais les journalistes ont constaté que pendant cette réunion pas un seul député LREM n’a pris la parole. L’Assemblée nationale est devenue une simple chambre d’enregistrement des diktats macroniens.

  • Pas un

    Il n’y a pas un seul évêque pour s’élever contre l’hommage d’une soi-disant « Eglise catholique » à Simone Veil.

    Ils sont donc tous solidaires.

    Dans la non-dénonciation du crime abominable, comme il y a 40 ans.

    Et aussi dans l’européisme.

    Et dans l’imposture mondaine qui fait d’une Simone Veil une « femme d’Etat ».

    Et dans le mépris affiché de la langue française.

    *

    Puis cette soi-disant « Eglise catholique » s’est aperçue – ou un lobby lui a vertement mais discrètement fait remarquer – qu’elle avait oublié l’obligatoire hommage aux juifs, ainsi que l’obligatoire mention de la Résistance et du combat contre l’antisémitisme. D’où un nouveau tweet, deux heures plus tard…

    Un sommet d’aplaventrisme.

  • Bien sûr

    Edouard Philippe était explicitement et résolument opposé à la « PMA pour toutes ».

    Donc il va demander aux parlementaires de voter la légalisation de la « PMA pour toutes ».

    « Notre objectif est bien de traduire d'un point de vue législatif l'avis du Comité consultatif national d'éthique », a déclaré le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner à l'issue du Conseil des ministres.

  • La Corse à Paris

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    Les trois députés nationalistes corses sont entrés à l’Assemblée nationale en chantant le sublime hymne corse.

    Malheureusement je ne trouve pas de vidéo.

    Je rappelle aux distraits que l’hymne corse est un cantique à la Sainte Vierge (qui plus est appelée Reine) : Dio vi salvi, Regina.

    Que Dieu vous garde, Reine
    Et Mère universelle
    Par qui on s'élève
    Jusqu'au paradis.
    Par qui on s'élève
    Jusqu'au paradis.

    Jour historique pour la République laïque…

  • Logique

    François de Rugy a été élu président de l’Assemblée nationale.

    Il avait été le premier à renier sa parole au cours de la campagne présidentielle.

    Il est récompensé.

    Ainsi le veut la moralisation de la vie politique.

  • Bipolaire

    Ségolène Royal, qui n’était plus rien, la pauvre, a « accepté » le poste d’« ambassadrice de France chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique », qu’« on » lui a proposé.

    La voilà donc madone bipolaire des pingouins et des manchots.

    A ce poste elle remplace Michel Rocard, qui touchait là quelque 80.000 € d’argent de poche par an.

    Mais tout à coup je suis pris d’une crise d’angoisse rétroactive : Michel Rocard est mort il y a quasiment un an. Et depuis un an personne n’occupait donc ce poste. Ou bien nous avons frôlé une terrifiante catastrophe… ou bien ça ne sert à rien d’autre qu’à recaser un recalé (comme on le savait, à vrai dire).

  • Quel cirque !

    Richard Ferrand, nommé par le démiurge Macron président du groupe La République en marche, donc seul candidat, a été élu à l’unanimité président du groupe. Enfin presque : 306 sur 308. C’était à main levée, et il y en a eu deux qui n’ont pas levé la main. Sans doute un paralysé et un qui faisait déjà la sieste.

    Ainsi Richard Ferrand, rattrapé par les affaires, ne pouvait pas rester ministre. Mais on le bombarde chef des députés macronistes. C’est très pratique : il a l’immunité parlementaire. Et si la justice demande la levée de son immunité, il a une majorité pour la rejeter…

    Et la première loi qu’on votera sera celle sur la moralisation de la vie politique…

    Se foutre du monde à ce point-là, c’est du grand art.

  • Pitoyable

    Collabos et fiers de l’être : Thierry Solère annonce la création d'un groupe commun avec les centristes de l'UDI à l'Assemblée nationale, qui aura une « attitude constructive vis-à-vis des réformes dont le pays a besoin qui seront proposées par le gouvernement ».

    Parce que 350 godillots, ça ne suffit pas à Macron ? Il lui en faut une quarantaine de plus, qui se présentaient aux électeurs comme candidats d’opposition ?