La Licra pavoise :
L'@AssembleeNat vient de voter l'inéligibilité des personnes condamnées pour racisme, antisémitisme, négationnisme ou homophobie ! #DirectAN
— LICRA (@_LICRA_) 24 juillet 2017
Et dans un communiqué son président Alain Jakubowicz salue « une avancée historique dans la lutte contre le racisme » : « le message adressé à nos concitoyens est clair : la République Française proclame que désormais les noms des racistes, des antisémites, des négationnistes, des homophobes n’a rien à faire sur un bulletin de vote ».
De quoi s’agit-il ?
De la fameuse loi de moralisation de la vie politique (on ne rit pas). Macron avait promis que les candidats devraient avoir un casier judiciaire vierge de toute condamnation pour manquement à la probité (sous-entendu financière).
Le gouvernement y avait renoncé pour raison de possible inconstitutionnalité. En commission la mesure a été rétablie. Mais les députés sont revenus au texte initial, prévoyant toutefois qu’il faut aussi avoir été condamné à une « peine complémentaire » en cas de manquement à la probité.
Et les députés LREM ont ajouté un amendement étendant les « manquements à la probité » aux « faits de discrimination, injure ou diffamation publique, provocation à la haine raciale, sexiste ou à raison de l’orientation sexuelle ».
Ainsi on ne pourra plus être candidat aux élections si l’on a été condamné pour avoir critiqué l’immigration ou les pratiques sexuelles déviantes. Toutefois il faudra aussi avoir écopé d’une peine complémentaire. Laquelle est souvent, dans ces cas-là… l’inégibilité.
Donc, en pratique, ça ne change pas grand chose. Mais il sera désormais inscrit dans la loi que les méchants phobes (y compris les islamophobes, que la Licra oublie...) ne peuvent pas être élus.