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Politique française - Page 23

  • Fillon et l’islam

    François Fillon à la grande mosquée de Saint-Denis de la Réunion :

    Je suis croyant et je me bats pour toutes les religions. Je défends la liberté religieuse et donc l’islam.

    Il a dit aussi qu’il souhaitait que les musulmans manifestent leur colère non seulement contre les terroristes, mais aussi « contre ceux qui déforment le message de l’islam ».

    Là ça devenait intéressant et on allait s’instruire. Quel est donc le vrai message de l’islam ? Hélas, Fillon ne l’a pas dit…

    On remarquera aussi que lors de cette visite, Houssen Amode, le président du Conseil régional du culte musulman, a souligné que les musulmans sont « atterrés par le qualificatif d'islamique accolé au terrorisme » puisque « ça n'a rien à voir avec l'islam », tandis que le très modéré président de la mosquée (qui aime beaucoup Tariq Ramadan), Iqbal Ingar, a souligné que les critiques de l’islam par de pseudo-intellectuele deviennent insupportables et que « ça risque de pousser les modérés vers les radicaux »…

    Il y aurait donc des musulmans modérés qui deviennent radicaux mais qui n’ont rien à voir avec le terrorisme puisque celui-ci n’a rien à voir avec l’islam...

  • LGBT Macronien

    Marik Fetouh va rejoindre l’équipe d’Emmanuel Macron.

    Marik Fetouh s’est fait connaître lorsqu’il a fondé le centre LGBT de Bordeaux. Puis il est devenu adjoint au maire (Alain Juppé), « chargé de l’égalité et de la citoyenneté », pouvant ainsi utiliser les moyens de la municipalité pour la propagande LGBT (et le « vivre ensemble » en général, notamment avec l’islam).

    Comme Macron, il affirme qu’il n’y a pas de culture française.

  • Faudrait savoir

    Le magazine Closer a publié, puis retiré, un article en ligne sur Emmanuel Macron et Mathieu Gallet.

    Parce que cet article semble faire écho aux rumeurs de plus insistantes sur la sexualité de Macron, « ami proche » du PDG de Radio France (dit « Jeune et Joli »), avec retour sur une émission de télévision où la « tendance » de Macron avait été qualifiée de « libérale en économie, libérale en matière de mœurs ».

    Mais alors quoi ?

    Elle est où, la fierté LGBT ?

    Est-ce qu’il faut cacher qu’un candidat à la présidentielle soit un inverti ?

    Et si c’est une rumeur sans fondement, pourquoi ne pas la démentir fermement ?

    Addendum

    Il a démenti.

  • Macron négationniste

    Dans son discours de Lyon, il a nié qu’il existe une culture française :

    Il n'y a pas une culture française, il y a une culture en France et elle est diverse.

  • Fantasme macronien

    A propos de l’affaire Fillon, Emmanuel Macron a déclaré :

    Je n'ai jamais eu de collaborateur en charge de ma circonscription.

    Mais il n’a jamais eu de circonscription. Il n’a d’ailleurs jamais été élu nulle part. Un déficit démocratique qu’il voudrait gommer. Mais ce n’est pas très démocratique de s’inventer un poste de député…

  • Alain Juppé ?

    Il se dit partout que le « plan B » pour Les Républicains, c’est Alain Juppé. Et l’on tartine sur le sujet, et l’on va demander aux Bordelais de la rue ce qu’ils en pensent, etc.

    Pas une fois je n’ai entendu rappeler que Juppé fut condamné pour prise illégale d’intérêts dans une affaire… d’emplois fictifs, à 14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité, et qu’il dut abandonner son siège de député, la mairie de Bordeaux, et la présidence de l’UMP, pour s’exiler au Québec…

    Si je comprends bien, il est plus grave d’être soupçonné que d’avoir été condamné ? Et les soupçons qui pèsent sur Fillion font automatiquement oublier les preuves qui ont fait condamner Juppé ? Curieuse amnésie.

  • Inch’Allah Hamon !

    Tel est le cri de joie des islamistes, qui avaient mobilisé pour cette victoire (victoire très relative toutefois au vu des sondages, mais ils sont déjà prêts à reporter leurs voix sur Macron…).

    (La participation a été en hausse de 90% à Trappes par rapport au premier tour de la primaire.)

  • Le Conseil constitutionnel sauve la liberté scolaire

    Les agences ont informé hier que le Conseil constitutionnel avait jugé non conforme l’interdiction (platonique) de la fessée, incluse dans le projet de loi égalité et citoyenneté. Mais le bruit de la fessée a occulté la véritable information : le Conseil constitutionnel refuse que le gouvernement puisse supprimer la pleine liberté d’ouvrir des écoles, et il le fait en disant clairement que le gouvernement portait atteinte à a liberté de l’enseignement :

    Le Conseil constitutionnel a jugé que, eu égard à l’atteinte susceptible d’être portée à la liberté de l’enseignement par la mise en place d’un régime d’autorisation administrative, le législateur, en confiant au Gouvernement sans autre indication le soin de préciser « les motifs pour lesquels les autorités compétentes peuvent refuser d’autoriser l’ouverture » de tels établissements, a insuffisamment précisé les finalités des mesures susceptibles d’être prises par voie d’ordonnance.

  • Délit d’entrave

    Les députés ont adopté de nouveau, hier, la proposition de loi interdisant de dire la vérité sur l’avortement.

    Voici le texte intégral de l’annonce sur le site de l’Assemblée nationale, à la fin de la retranscription des débats :

    (La proposition de loi est adoptée.)

    C’est tout. On ne saura pas par quel mode de scrutin, ni combien de députés… J’ai lu six articles sur le sujet, aucun ne donne de précision. Telle est la démocratie quand elle prend une mesure liberticide.

    Puisque le texte avait été modifié du tout au tout par le Sénat, et que la commission paritaire mixte ne pouvait pas trouver un texte commun, il a fallu revenir devant l’Assemblée. Et maintenant il faut retourner devant le Sénat. On voit que la « procédure d’urgence » (car il n’y avait rien de plus urgent) commence à prendre du temps…

  • La Fondation pour l’islam : mort-née

    On apprend par… l’agence algérienne APS que la Fédération de la Grande Mosquée de Paris a décidé de ne pas participer aux travaux de mise en place de la Fondation de l’islam de France et de son Conseil d’orientation ainsi qu’à ceux de la mise en place de l’Association cultuelle…

    Il est clair que si la FNGMP, qui fédère 250 mosquées en France et qui est dirigée par Dalil Boubakeur, ne veut pas faire partie de la Fondation, celle-ci, dont la création a été annoncée le mois dernier, est mort-née (comme l’avait été la « Fondation des œuvres de l’islam de France » qui n’a jamais fonctionné)… D’autant que la FNGMP appelle toutes les organisations musulmanes qui gèrent des lieux de culte, ainsi que tous les musulmans de France à la rejoindre dans son rejet de « toute tentative de mise sous tutelle de l’exercice de leur culte ». 

    Comme d’habitude, l’organisation de Dalil Boubakeur (qui n’a pas digéré de ne plus être le président du CFCM) juge qu’elle n’a pas assez de sièges au conseil d'administration.

    Il se trouve aussi que les musulmans ne supportent pas que le président désigné de la Fondation soit Jean-Pierre Chevènement. On apprécie les dhimmis, mais pas comme chefs…