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Politique française - Page 22

  • Et paf !

    Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, poursuivie pour refus de mariage de deux personnes de même sexe, a été relaxée par le tribunal de Carpentras.

    Les deux femmes qui voulaient se « marier » ne s’étaient pas constituées partie civile (et avaient été « mariées » par un adjoint). C’est un lobby LGBT qui avait porté plainte. Les juges ont déclaré irrecevable la citation directe du lobby et l’a condamné à verser 3.000 € à Marie-Claude Bompard pour procédure abusive.

  • UMPS

    Dominique Perben fait campagne pour Emmanuel Macron. Il est ainsi le septième ministre de Chirac à rallier le candidat du système.

    Mais on notera surtout que Dominique Perben a été sous les couleurs de l’UMP, l’adversaire principal et malheureux de Gérard Collomb aux élections municipales de Lyon.

    Gérard Collomb étant étiqueté « premier soutien de Macron », on voit ici concrètement l’UMPS.

  • 11 candidats

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    Finalement 11 candidats à la candidature ont réussi à obtenir les 500 parrainages pour la présidentielle.

    Les derniers arrivés sont Philippe Poutou, Jacques Cheminade et Jean Lassalle. Ce dernier a pour lui d'être un pittoresque Béarnais et d’être contre la loi Taubira.

  • La honte

    Le Conseil constitutionnel a validé la loi qui abolit la liberté d’expression sur l’avortement.

    Comme c’est quand même gros, il fait semblant d’émettre deux réserves, purement cosmétiques.

  • Sans vergogne

    François Bayrou dénonce l’accord UDI-LR en ces termes :

    Vous voyez bien de quoi il s'agit exactement, c'est-à-dire d'attitudes mercantiles. Ils échangent des soutiens qu'ils rejetaient contre des circonscriptions. Il y a là quelque chose qui est pour moi moche.

    Tout le monde sait que François Bayrou a monnayé son soutien à Emmanuel Macron, en obtenant jusqu’à 96 circonscriptions, dit-on, pour le Modem.

    C’est moche, hein ?

  • L’euthanasie à la française devant le Conseil constitutionnel

    Le Conseil Constitutionnel a été saisi le 3 mars par le Conseil d’Etat d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au sujet de la loi Claeys-Leonetti.

    L’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) conteste le texte d’application, mais en fait la loi elle-même. Ce texte, dit l’association, va « à l'encontre de l'article 34 de la Constitution française, qui prévoit que la loi fixe les règles concernant les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l'exercice des libertés publiques ». Car la loi Leonetti-Claeys « confie au pouvoir réglementaire le soin de définir la procédure collégiale, sans garantir ni le caractère collégial de la décision de limitation ou d'arrêt des traitements d'un patient hors d'état d'exprimer sa volonté, ni l'exercice d'un recours suspensif contre une telle décision ».

    Il manque dans cette loi « des garanties légales aux exigences constitutionnelles de sauvegarde de la dignité de la personne humaine (Droit à la vie, article 2 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen) et du droit à un recours juridictionnel effectif (article 16 de la DDHC) ».

    Le Conseil constitutionnel devra se prononcer, également « à la demande du Conseil d'État, sur la sédation profonde et sur le lien entre obstination déraisonnable et arrêt de la nutrition et de l'hydratation artificielle ». Or c’est là que se situe précisément le caractère euthanasique de la loi (qui n’a pas été déclarée conforme à la Constitution puisqu’elle avait été votée à la quasi unanimité et donc n’avait pas été soumise au Conseil constitutionnel).

  • Une tartufferie du Parlement européen

    Sur demande du « parquet de Nanterre », le Parlement européen a voté la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, afin qu’elle puisse être condamnée par la « justice française » pour avoir publié sur Twitter des photos des abominations de l’Etat islamique…

    Voir la réaction de Bernard Antony.

  • Ironie de l’histoire

    Le jour même où François Fillon annonçait qu’il était convoqué le 15 mars pour une probable mise en examen, le Conseil constitutionnel faisait savoir que pour lui le seul candidat réunissant les conditions était… François Fillon.

    Le Conseil constitutionnel a publié en effet hier sa première liste de parrainages remis par les candidats. Le seul qui dépasse les 500 est Fillon (738). En deuxième position on trouve Emmanuel Macron (229), puis Nathalie Arthaud (201), et Benoît Hamon (184). Les autres sont très loin derrière (Mélenchon 87, Le Pen 25).

    La performance de la candidate de Lutte ouvrière n’a rien d’étonnant. Le groupuscule trotskiste a toujours été l’un des premiers à fournir ses 500 parrainages.

    Ce qui peut surprendre est le nombre de parrainages déjà récoltés par Emmanuel Macron, dans la mesure où les élus socialistes sont prévenus que s’ils parrainent ce candidat ils seront (du moins en théorie) exclus du parti et ne pourront donc plus avoir l’investiture.

    La seule possibilité pour Macron était de viser les maires sans étiquette des petites communes. De fait, la quasi totalité de ses parrainages vient de ces maires (en dehors de quelques sénateurs et de quelques conseillers départementaux). Or cela nécessite un travail important et de longue haleine. Autrement dit il y a longtemps que Macron, qui n'a pas derrière lui l'appareil d'un parti, a constitué des équipes pour aller chercher ses promesses de parrainages. Sa surprise à lui est sans doute que ça marche mieux qu’il ne l’avait prévu – même s’il est évident que c’est infiniment plus facile pour le candidat du système que pour un représentant de l’« extrême droite ».

    Les parrainages peuvent être apportés à partir de la publication du décret convoquant les électeur : le 24 février dernier. Les formulaires n’étant disponibles qu’à partir de cette date, cela veut dire que Macron a réussi à (re)contacter plus de 200 maires en quatre jours (ou plutôt en deux jours, sachant que les formulaires ont été envoyés le 24, que le 25 était un samedi où les petites mairies sont fermées, le 26 un dimanche…).

  • Outing de la République

    Pour la première fois de l’histoire, lundi, un président de la République en exercice s’est rendu au siège du Grand Orient de France, à la fois temple de la « religion de la République » et laboratoire de ses lois « sociétales », pour en visiter le musée, à l’occasion du 300e centenaire de la franc-maçonnerie.

    Voici quelques extraits du discours de François Hollande :

    La plupart des lois de liberté adoptées entre 1870 et 1914 ont été réfléchies et travaillées dans les loges : l'autorisation des syndicats, le droit d'association, la liberté de la presse ont été autant de progrès d'abord soutenus par les francs-maçons.

    Et puis, dans le grand combat pour la laïcité, les francs-maçons ont toujours été à l'avant-garde pour affirmer la neutralité de la République, pour établir une école débarrassée des influences extérieures, pour demander la séparation des Églises et de l'Etat et pour que soit pleinement reconnu pour le citoyen le droit de croire ou de ne pas croire.

    La liberté d'abord, la liberté contre l'obscurantisme, contre le fanatisme, contre le fondamentalisme, la « liberté absolue de conscience » contre les dogmes,

    Monsieur le Grand Maître, parmi beaucoup de causes qui mobilisent la franc-maçonnerie, il y a la défense de la dignité humaine. Parce que les maçons ont toujours considéré l'être humain en tant que tel, vous êtes à la pointe des combats actuels contre la douleur, pour le droit de mourir dans la dignité – nous avons fait progresser, pas forcément jusqu'au point où vous l'auriez souhaité, mais c’est pour vous permettre de réfléchir encore et de faire en sorte que la législation puisse également progresser, car elle progressera, y compris dans ces domaines.

    Vous avez aussi voulu penser les mutations inouïes que les nouvelles technologies du vivant nous laissent deviner et c'est ce qu'on appelle le transhumanisme ou l'homme augmenté. C'est une question redoutable. Jusqu'où permettre le progrès ? Car le progrès ne doit pas être suspecté, nous devons le favoriser. Comment faire que nous puissions maîtriser ces graves questions éthiques ? Ce qui est en jeu, c'est l'idée même d'humanité, de choix, de liberté.

    Alors face à ces bouleversements que certains espèrent, que d'autres redoutent, le regard de la franc-maçonnerie est une boussole tout à fait précieuse dans cette période et une lumière qui aide à saisir les enjeux et à y répondre.

    ...

    Vous avez fait en sorte que la République puisse être ce qu'elle est aujourd'hui

    *

    Et en plein milieu ce gros mensonge anticatholique :

    (…) la protection sociale dans notre pays. Les sociétés de secours mutuel qui préfiguraient l'Etat-providence et les caisses d'assurance sociale dans l'entre-deux guerres qui ont annoncé la Sécurité sociale, là aussi, ont été pour beaucoup portées à l'origine par des francs-maçons.

  • Délire d’entrave

    Le Sénat a adopté hier en nouvelle lecture la version du texte sur le « délit d’entrave à l’IVG » qu’il avait réécrit en première lecture.

    Texte donc toujours incompatible avec celui qu’a voté l’Assemblée nationale. Laquelle aura le dernier mot. En attendant, espérons-le, que cette loi ouvertement liberticide soit déclarée anticonstitutionnelle, puisqu’elle l’est de façon évidente (c'est pourquoi les socialistes du Sénat l'avaient assez habilement maquillée).