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Les gazettes nous disent que Cécile Duflot « quitte la politique » (selon sa propre expression) et prend la direction d’Oxfam France.
Mais Oxfam est une organisation politique. Une richissime organisation politique qui subventionne notamment depuis longtemps (indirectement mais réellement) le régime cubain. Et Cécile Duflot ne déparera certainement pas dans cette assemblée de bobos de la gauche caviar.
On remarque évidemment qu’elle rejoint Oxfam au moment où l’organisation est engluée dans une série de scandales sexuels qui ont fini par faire surface. Mais chacun sait que l’argent n’a pas d’odeur.
Si j’ai bien compris, c’est la première fois qu’un Français s’exprime devant la "Conservative Political Action Conference" (CPAC), et ce fut donc Marion Maréchal Le Pen, après le vice-président des Etats-Unis Mike Pence, et le lendemain Donald Trump en personne.
Elle qui dit avoir quitté la politique, mais son discours semble dire autre chose…
En voici de brefs extraits (avec des échos de Jean-Marie dedans…). Un peut lire le texte intégral ici. Ou en sous-titrage de la vidéo :
Mon pays, la France, fut la première à reconnaître votre indépendance. Ce fut avec le sang français, répandu sur le sol américain, que commença notre amitié. Après 1500 ans d’existence, c’est nous, Français, qui devons à présent nous battre pour notre indépendance. Non, la France n’est aujourd’hui plus libre. Les Français ne sont pas libres de choisir leur politique, qu’elle soit économique, monétaire, migratoire ou même diplomatique. Notre liberté est dans les mains de l’Union européenne. Cette Union européenne n’est pas l’Europe. C’est une idéologie qui ne sait que regarder vers l’avenir tout en souffrant d’amnésie historique. Une idéologie hors-sol, sans peuple, sans racines, sans âme et sans civilisation. L’UE est en train de lentement tuer des nations millénaires.
Je refuse le monde standardisé proposé par l’UE. Je considère que les peuples ont le droit à une continuité historique. Ce que je veux, c’est la survie de ma nation, être capable de transmettre, pas seulement mon héritage matériel mais aussi mon patrimoine immatériel. Les jeunes Français ne sont pas encouragés à découvrir et à aimer cet héritage culturel. On leur fait subir un lavage de cerveaux, à base de culpabilité et de honte de leur pays.
Le résultat, c’est le développement d’une contre-société islamiste en France. Après 40 ans d’immigration massive, de lobbies islamiques et de politiquement correct, la France est en train de passer de fille aînée de l’Église à petite nièce de l’islam. Et le terrorisme n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce n’est pas la France pour laquelle nos grands-parents se sont battus.
Sans nation et sans famille, le bien commun, la loi naturelle et la morale collective disparaissent cependant que perdure le règne de l’égoïsme.
Même les enfants sont devenus une marchandise ! Nous entendons dans le débat public : « Nous avons le droit de commander un enfant sur catalogue ». « Nous avons le droit de louer le ventre d’une femme ». « Nous avons le droit de priver un enfant de mère ou de père ». Non, vous ne l’avez pas ! Un enfant n’est pas un droit.
Est-ce cela, la liberté que nous désirons ? Non, nous ne voulons pas de ce monde atomisé de l’individu sans genre, sans père, sans mère et sans nation.
Je suis venu vous dire qu’il y a aujourd’hui une jeunesse prête pour cette bataille en Europe : une jeunesse qui croit au dur labeur, qui croit que ses drapeaux signifient quelque chose, qui veut défendre les libertés individuelles et la propriété privée. Une jeunesse conservatrice qui veut protéger ses enfants de l’eugénisme et des délires de la théorie du genre. Une jeunesse qui veut protéger ses parents de l’euthanasie et l’humanité du transhumanisme.
Comme la jeunesse américaine, la jeunesse française est héritière d’une grande nation. À qui beaucoup est donné, et de qui beaucoup est attendu.
Notre combat ne doit pas être seulement électoral : nous devons diffuser nos idées dans les médias, la culture et l’éducation, afin de stopper la domination des libéraux et des socialistes.
Je termine par une citation de Mahler que j’aime particulièrement. Une citation qui résume le conservatisme moderne : « La Tradition n’est pas la vénération des cendres, mais la transmission de la flamme. » Vous fûtes l’étincelle. C’est maintenant à nous de nourrir la flamme conservatrice dans notre pays.
On sait que pour Macron et pour tout l’établissement de la pensée unique RT n’est qu’un outil de propagande du Kremlin, diffusant des fausses nouvelles pour infléchir les votes des citoyens et les faire voter comme le souhaite Poutine (présidentielle américaine, Brexit, Catalogne, etc.). Et ses journalistes ne sont donc pas des journalistes, mais des agents d’influence et d'intoxication qu’il convient d’exclure des événements politiques.
Le 10 avril prochain auront lieu les New York Festivals qui récompensent les meilleures réalisations des médias. RT est nominée 17 fois, soit davantage que CNN, la BBC ou Sky News.
Mardi dernier avait lieu à l’Elysée le premier des trois dîners organisés par Emmanuel Macron dans le cadre de la révision des lois de bioéthique : sur l’euthanasie, sur la PMA, sur l’intelligence artificielle.
Comme le Président l’avait promis lors de ses vœux aux autorités religieuses, les cultes aussi ont eu leur place. Le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président du Conseil Français du culte musulman (CFCM) Ahmet Ogras, ainsi que le grand rabbin Haïm Korsia étaient présents. Pour l’Église catholique, c’est finalement Michel Aupetit qui a participé. L’archevêque de Paris remplaçait Georges Pontier, président de la conférence des évêques, initialement invité. En revanche, aucun représentant de la franc-maçonnerie n’avait été convié…
« Cela m’inquiète, assure Philippe Foussier, grand maître du Grand Orient de France. Les cultes sont en décalage avec les aspirations profondes de la société, il y a un risque de radicalisation du débat sur ces sujets sensibles, convier les cultes en priorité c’est prendre le risque d’un débat qui monte en tension. » Et de déplorer « une grande confusion entre le temporel et le spirituel, un retour à l’esprit concordataire. » Si Philippe Foussier n’a pas reçu de bristol, plusieurs convives partageant la même ligne étaient présents comme l’un de ses amis, le député LREM et président du groupe d’études sur la fin de vie à l’Assemblée Jean-Louis Touraine, franc-maçon assumé. Il était placé à côté du Président et choyé : Emmanuel Macron l’a immédiatement tutoyé et a échangé avec lui quelques clins d’œil complices. Assis à la gauche de la ministre Agnès Buzyn dînait le militant pro-euthanasie Jean-Luc Romero, président de l’association pour le droit à mourir dans la dignité.
Noëlle Châtelet, dont la présence avait été suggérée à Emmanuel Macron par Jean-Louis Touraine, a longuement témoigné sur le cas de sa mère qui avait choisi de se suicider. Présente aussi, Christiane Vienne, ministre wallonne de la santé de 2004 à 2007 fit part de son expérience sur l’aide active à mourir dans son pays.
Michel Aupetit en est resté à son expérience de médecin, de ce qu’il a pu observer des soins palliatifs, insuffisamment développés, pour faire valoir le point de vue de l’Église catholique. Pourtant ce n'est pas l'archevêque de Paris mais le Grand rabbin de France qui a mis les pieds dans le tartare mi-cuit de langoustines aux agrumes, le filet de daurade au curry et la douceur citron praliné. Haïm Korsia est monté au créneau en rappelant son opposition totale à l’euthanasie : « Toute l'éthique médicale est basée sur le refus absolu de ce qui s'est passé dans les camps de la mort et plus particulièrement à Auschwitz. » En évoquant le code de Nüremberg, il a rappelé le contexte historique et les fondements qui sous-tendent l’appréciation de l’éthique médicale d’aujourd’hui. Et il n’a pas hésité à lâcher le mot « assassinat », feignant un lapsus, mais provoquant des remous indignés autour des verres de Corton grand cru 1999.
« Nous travaillons à la structuration de l'islam de France et aussi à la manière de l'expliquer, ce qui est extrêmement important. »
Ce propos absolument stupéfiant est du président de la République, Emmanuel Macron. Le président de la République laïque veut carrément « structurer » l’islam et dire comment il faut l’expliquer… Dans la ligne de ce qu’il avait dit le 4 janvier quant à sa « vision du travail à effectuer pour organiser l'islam en France ».
Jean-Christophe Lagarde, « président de l’UDI » est d’accord : « Je pense que c'est du devoir de l'État, d'un État laïc, que d'organiser cette religion, d'abord pour la protéger contre les influences étrangères. » Jean-Christophe Lagarde est le premier élu à avoir construit une mosquée municipale, à Drancy.
L’un et l’autre parlent comme s’il n’existait pas un Conseil français du culte musulman et une Fondation pour les œuvres de l’islam, déjà mis en place par la République laïque qui faisait ainsi de l'islam la religion d'Etat en France. Il faut inventer d’autres structures ? Mais ce n’est pas la faute de la République si elles ne fonctionnent pas. C’est parce que l’islam est étranger et que ces structures sont paralysées par les luttes d’influence entre les Etats islamiques… L’imam Macron n’y changera rien.
On apprend que l’ex-ministre socialiste Thomas Thévenoud, condamné à un an de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour ne pas avoir payé ses impôts, avait déposé la marque « phobie administrative » auprès de l’institut national de la propriété industrielle dès le 12 septembre 2014, soit deux jours après la publication de l’article du Canard enchaîné qui avait lancé l’affaire, et donc avant même qu’il utilise cette expression comme seul élément de défense.
En plus il était fier de lui. Tellement fier qu’il en a fait légalement sa propriété…
Mais le principe d’une marque déposée est qu’elle doit être exploitée, sinon elle est déchue au bout de cinq ans. Thévenoud n’a donc plus qu’un an et demi pour l’utiliser. Pour vendre quoi ? « Peut-être un parfum », ironise un de ses bons amis socialiste…
Valérie Pécresse (encore elle, désolé) annonce l'expérimentation, à compter de février, d'arrêts de bus, la nuit, entre deux stations, à la demande des femmes, pour contrer les violences sexuelles.
« Il y a quelque chose de très spécifique qui m'a été demandé par les femmes, et notamment dans les quartiers populaires d'Ile-de-France: la possibilité par expérimentation d'arrêter les bus à la demande, la nuit, entre deux stations. »
Les quartiers populaires ? Ces quartiers où « le peuple » agresse les femmes ?
Mais qu’on mette donc en œuvre ce que disait Berthold Brecht (pour lequel la Pécresse a forcément de la tendresse) : « Si le peuple vote mal, qu’on change le peuple ». Si le peuple agresse les femmes, qu’on change ce peuple !
Valérie Pécresse, présidente LR du conseil régional d'Ile-de-France, dénonce le fait qu’un tiers des hommes ne prennent pas leur congé de paternité, et demande qu’il soit rendu « obligatoire ».
Et ils seront obligés de nourrir leur bébé au sein.
Dalil Boubakeur est très vexé de ne pas avoir été invité aux vœux du président de la République aux autorités religieuses.
« Prenant acte de cette injuste et inexplicable mise à l’écart, la grande mosquée de Paris décide, par conséquent, de se retirer de toutes les instances du CFCM et de ne plus participer à toute initiative émanant des pouvoirs publics sur l’organisation du culte musulman. »
On en est tout retourné…
La question est : est-ce que se retirer de quelque chose qui n’existe pas en modifie le fonctionnement ?
Qui aurait prédit, il y a quelques décennies, que l’Europe occidentale, au XXIe siècle, s’acheminerait vers une authentique dictature du politiquement correct et de la censure des idées et informations non conformes ?
Il ne se passe plus de mois qu’on annonce ici ou là une nouvelle loi liberticide. La dernière en date est celle qu’annonce Macron contre les « fake news ». Pour protéger la démocratie. Sic. Une loi qui permettra de saisir le juge afin de « supprimer le contenu, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur concerné, voire de bloquer l'accès au site internet ».
Ce sera donc aux juges de décider si une information est vraie ou fausse… Or, en vertu de l’« indépendance de la justice » (selon l’inversion des valeurs de la société orwellienne), on sait que ce qui déplaira au pouvoir (au vrai pouvoir idéologique) sera fausse nouvelle, et que ce qui le confortera sera vraie nouvelle.