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Politique française - Page 166

  • Sarkozy le comédien

    Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN :

    Côté face, Nicolas Sarkozy vilipende les lobbies irresponsables qui manipulent les « sans-papiers ». Côté pile, il nomme médiateurs deux représentants de ces lobbies.

    Aux Mureaux comme aux Tarterêts, il fait des policiers des comparses d’émissions de télé-réalité

    Il n’y a plus de ministre de l’Intérieur, mais un comédien qui joue ce rôle et dont le show est une insulte permanente aux citoyens et aux forces de l’ordre.

  • Police spectacle

    Sarkozy a envoyé ce matin à la première heure une brigade de journalistes de presse écrite, de radio et de télévision, accompagnée de policiers, aux Mureaux, afin de perquisitionner des logements et d’interpeller les émeutiers. Sous l’œil attentif des caméras, les policiers étaient censés retrouver les deux appareils radio ainsi que le flash-ball et ses munitions, qui leur avaient été volés, et interpeller cinq personnes. Mais ils n’en ont interpellé qu’une. Les autres n’étaient pas là. Commentaire du secrétaire général de l’UNSA-Police, qui était sur place : « Travailler avec les médias, ça nous apporte des difficultés, nous travaillons avec moins de discrétion… »

  • Lancement des CAP LE PEN 2007

    La campagne présidentielle de Jean-Marie Le Pen prend une nouvelle dimension avec le lancement des Commissions d'Action Présidentielle (CAP Le Pen 2007). C'est Thibaut de La Tocnaye, membre du Bureau Politique, déjà Délégué National aux Etudes et Argumentaires du mouvement, qui en assure la coordination. Véritables forces de propositions, les CAP doivent permettre au candidat Jean-Marie Le Pen d'élaborer son programme présidentiel pour 2007.

    Par ailleurs, leur rôle doit être aussi réactif : face aux sollicitations de l'actualité médiatique, ils élaborent également des argumentaires directement exploitables par le candidat et le cas échéant, ses porte-paroles. Chaque responsable de Commission d'Action Présidentielle va s'entourer d'experts et d'acteurs représentatifs de la société civile et professionnelle dans le secteur qui lui incombe.

    Premier objectif des CAP : aboutir à un projet de programme présidentiel pour la Convention Présidentielle des 10, 11 et 12 novembre prochains avec un certain nombre de mesures phares.

    Deuxième objectif : février 2007 où sera présenté le programme détaillé du candidat Jean-Marie Le Pen.

    CAP Le Pen 2007

    Commissions d'Action Présidentielle
    Coordinateur : Thibaut de La Tocnaye

    1- CAP Flux migratoires et Immigration
    Responsable : Jean-François Touzé

    2- CAP Sécurité / Justice
    Responsable : Wallerand de Saint-Just

    3- CAP Social / Retraites et Logement
    Responsable : Carl Lang

    4- CAP Education et Formation
    Responsable : Philippe Bernard

    5- CAP Ruralité et Agriculture
    Responsable : Jean-Claude Martinez

    6- CAP Politique étrangère
    Responsable : Bruno Gollnisch

    7- CAP Défense nationale
    Responsable : Michel Hubault

    8- CAP Exception culturelle
    Responsable : Philippe Herlin

    9- CAP Acteurs économiques
    Responsable : Thibaut de La Tocnaye

    10- CAP Economie et Budget
    Responsable : Jean-Richard Sulzer

    11- CAP Environnement, Recherche et Transport
    Responsable : Dr Laroze

    12- CAP Fonction publique et Institutions Responsable :
    Louis Aliot

    13- CAP Outre-Mer / Francophonie
    Responsable : Jean-François Jalkh

    14- CAP Solidarité
    Responsable : Marie-Christine Arnautu

    15- CAP Famille et Enfance
    Responsable : Martial Bild

    16- CAP Europe et Mondialisation
    Responsable : Olivier Destouches

    17- CAP Monde associatif et sportif
    Responsable : Farid Smahi

    18- CAP « Jeunes avec LE PEN »
    Responsable : David Rachline

    19- CAP Anciens Combattants
    Responsable : Roger Holeindre

    20- CAP Santé
    Responsable : Joëlle Melin

    Ceci est la reproduction intégrale du communiqué du Front national. Je souligne que les CAP ne sont pas réservés aux adhérents du Front national mais ouverts à tous ceux dont les compétences et l’expérience sont suceptibles d’enrichir la réflexion. Pour les contacter :

    http://www.frontnational.com

    Tél. : 01 41 12 10 00

  • Les menteurs

    Les pétitionnaires sont de retour. Ils pétitionnent pour Robert Redeker. Ils disent que même si l’on n’est pas d’accord avec ce que le professeur de philosophie a dit, il faut défendre son droit à le dire, que la liberté d’expression doit être garantie pour tous et sur tous les sujets, qu’il faut élever une protestation quand quiconque est menacé pour avoir dit ce qu’il pense.

    Les pétitionnaires sont des menteurs. La liberté de pensée et d’expression dont ils parlent est strictement limitée, d’une part aux sujets que la pensée unique définit comme étant susceptibles d’être discutés, d’autre part aux personnes qui sont agréées par la pensée unique pour exprimer leur opinion.

    Rappelons simplement que Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dit ceci : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : "qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Tu cherches la bagarre ?" Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    C’est le même sujet que celui dont a parlé Redeker. Mais on pétitionne pour Redeker, on poursuit Le Pen. On se mobilise en faveur de Redeker, on se félicite de la condamnation de Le Pen.

    La liberté d’expression dont parlent les pétitionnaires est celle qui s’exerce à l‘intérieur du système politique, juridique et intellectuel de la pensée unique. Ce système est verrouillé par un arsenal législatif qui définit les sujets sur lesquels il est interdit de discuter, et par un arsenal politico-médiatique qui interdit de libre parole ceux que le système rejette en dehors de son cercle.

    Ce système a aboli le délit de blasphème, qui rendait intouchable la sphère du sacré, et a rétabli le délit de blasphème pour des sujets qui n’ont rien de sacré, ou contre des personnes dont on décrète qu’elles blasphèment quand elles parlent de sujets que le système leur interdit d’évoquer.

    Les pétitionnaires ne défendent pas la liberté d’expression, ils font partie de la troupe des nouveaux inquisiteurs.

  • Les votes virtuels

    Il semble que les militants et sympathisants du Front national se soient fatigués de cliquer sur Jean-Marie Le Pen sur le site http://www.votez2007.com/. C’est dommage dans la mesure où là aussi on a le droit en permanence au duel Sarko-Ségo.

    Il existe un autre site, http://www.course-presidentielle.com/, où la présidentielle est montrée comme une course de chevaux. Là il faut voter par SMS (ce sont des malins). Ce site donne la biographie des candidats. Il est à remarquer que celle de Jean-Marie Le Pen est correcte, objective, dépourvue de toute allusion perfide ou polémique.

  • Jack Lang et la révolution

    Jack Lang renonce à briguer l’investiture du PS pour la présidentielle. Il « consent à accomplir ce sacrifice dans un esprit de discipline collective ». Et il choisira le moment venu le candidat « qui incarnera le mieux une gauche authentiquement révolutionnaire ». Sic.

  • Les expulsés de Sarkozy

    Un vol Air France Paris-Bamako a décollé avec trois heures de retard lundi soir parce qu’il devait transporter deux Maliens expulsés, qui refusaient de l’être, et qui étaient soutenus par d’autres passagers. La police a dû évacuer l’avion. Un des passagers a été interpellé. L’avion est parti sans lui… et sans les Maliens.

  • Ségolène

    Le prix Press Club humour et politique a été décerné à Ségolène Royal pour sa phrase admirable :

    « Même quand je ne dis rien, ça fait du bruit. »

    Dans son carnet de Valeurs actuelles, Gérard Gachet en relève une autre, toujours de la dame Royal, qui n’est pas mal non plus (c’était tout récemment à Dakar) :

    « Je réfléchis en ce moment, je suis au contact, donc je pense qu’il faut aussi respecter les choses en évitant de schématiser et de faire des relais schématiques brutaux en termes de comparaisons simplistes. »

  • Club de l'Horloge : pas une voix pour Sarkozy !

    La XXIIe université du Club de l’Horloge s’est tenue samedi et dimanche à Paris. On sait que l’idée fixe de ce cercle est l’union de la droite, et un coup d’œil distrait sur le thème de l’université : les ruptures nécessaires, pouvait laisser croire que cette union pouvait aujourd’hui se faire autour de Nicolas Sarkozy, le chantre de la rupture.

    Ce serait oublier que le Club de l’Horloge pose des conditions à l’union de la droite, lesquelles découlent du fait qu’il s’agit précisément de la droite, ce qui impose que les ruptures nécessaires sont celles qui doivent être opérées avec tout ce qui ressortit à l’idéologie de gauche. Or, non seulement Sarkozy ne rompt pas avec l’idéologie de gauche, mais il est, à « droite », celui qui s’en inspire le plus. D’où la conclusion du Club de l’Horloge : « la rupture de Sarkozy, c’est une imposture ». Et l’appel lancé par Henry de Lesquen dans son discours de clôture : pas une voix pour Sarkozy au premier tour, pas une voix pour Sarkozy au second tour s’il y parvenait. Car cet homme « est un danger pour la République ».

    En effet, explique Henry de Lesquen, s’il y a une rupture qu’il ne faut pas faire, c’est la rupture avec les principes de la République et de la nation. Or la rupture de Sarkozy, c’est celle-là.

    Si le Club de l’Horloge ne soutient jamais un candidat en particulier, rappelle son président, il se réserve le droit de recommander de ne pas voter pour tel ou tel candidat. La première « exclusion nécessaire » concerne tous les candidats de gauche. « Une deuxième exclusion doit porter sur tout candidat portant une étiquette de droite qui, cependant, a franchi la limite de l’inacceptable sur un point essentiel. »

    Or il y a un candidat, qui est le président du parti majoritaire, et qui :

    1 – veut donner le droit de vote aux immigrés

    2 – est favorable à l’installation de l’islam en France

    3 – est pour le mariage homosexuel

    4 – veut faire adopter la Constitution européenne par la voie parlementaire

    5 – est un ardent partisan de la discrimination prétendue positive.

    « Cet homme, si par malheur il était élu, serait un danger pour la République, puisque son programme est incompatible avec les principes, les valeurs, les idéaux républicains. »

    La prétendue discrimination positive, insiste Henry de Lesquen, est complètement négative, elle viole l’égalité républicaine et la subvertit. Elle est « un crime contre la République ».

    Avec un tel candidat de droite, les Français n’ont pas besoin de la gauche, souligne Henry de Lesquen. Et il prend l’exemple de la prétendue « double peine ». Dans son livre Témoignage, Sarkozy consacre pas moins de cinq pages à ce sujet. Il proclame combien il est « fier d’être l’homme politique de droite qui a supprimé la double peine », et il va jusqu’à s’exclamer : « Ce que la gauche avait rêvé de faire sans oser le mettre en œuvre, nous l’avons réalisé ! » C’est ainsi, commente Henry de Lesquen, que Nicolas Sarkozy a « institué un droit de séjour perpétuel, en France, pour les délinquants et les criminels étrangers, qui peuvent ainsi récidiver chez nous, en faisant de nouvelles victimes ». Et comme pour illustrer cette désastreuse vérité, peu après la sortie de ce livre, il y a eu l’affaire Bouchelaleg. Cherif Bouchelaleg est l’homme dont le sort avait ému le ministre de l’Intérieur, c’est son cas qui l’avait conduit à supprimer la double peine, au motif idiot que cela avait des répercussions sur la famille du condamné. Comme si toute condamnation n’avait pas de répercussions sur la famille, ainsi que le fait remarquer Jean-Marie Le Pen. Or voici que Cherif Bouchelaleg se fait arrêter de façon quelque peu tumultueuse, après avoir foncé sur les barrages de gendarmerie qui protégeaient le Premier ministre, à Sallanches, au volant d’une voiture volée (la troisième de la journée), après avoir commis un nombre impressionnant de délits les jours précédents. Voilà donc de quoi Nicolas Sarkozy est « fier ». Et le ministre de l’Intérieur a osé déclarer que ce n’était pas un problème de double peine mais de récidive. Alors que s’il n’avait pas aboli la « double peine » par compassion déplacée pour la famille de Cherif Bouchelaleg, il n’y aurait évidemment pas eu de récidive. En tout cas chez nous.

    Conclusion : « En dépit des discours trompeurs qu’il multiplie à loisir pour berner les électeurs de droite, on a affaire à un adversaire déterminé de la République, à un complice de la gauche anti-nationale. Il faut le dire sans ambiguïté : nous qui sommes attachés à la nation et à la République, nous ne voterons jamais pour cet imposteur. »

  • Salaire parental ?

    Le Bundestag a approuvé le projet de loi instituant un « salaire parental », afin d’enrayer la chute de la natalité (qui en est au point que la population allemande diminue). C’est la première loi sociale votée par la « grande coalition », et ce vote est « un moment historique », selon Ursula van der Leyen, ministre de la Famille et mère de sept enfants.

    Qu’en est-il ? Le père ou la mère qui s’arrêtera de travailler pour élever son bébé recevra 67 % de son salaire (jusqu’à un plafond de 1 800 euros) pendant un an, indemnité augmentée de 10 % pour chaque enfant supplémentaire âgé de moins de six ans et vivant au foyer.

    Quel que soit l’intérêt, évident, de cette mesure, il est quelque peu exagéré de parler de « salaire parental », à moins de considérer que désormais tout le monde est en CDD et que l’éducation d’un enfant est un CDD d’un an.

    On comprend bien qu’il s’agit d’échapper à l’accusation qui tue de vouloir renvoyer les femmes à la maison, mais la limitation à un an de ce « salaire » montre aussi la limite des effets qu’on en peut attendre.

    En France, l’idée de salaire parental est essentiellement portée par le Front national. Non pas d’ailleurs sous ce nom, mais sous celui, plus précis, de « revenu parental ». Mais le Front national ne considère pas qu’élever un enfant soit un CDD d’un an. Voici la proposition telle qu’elle figure dans le programme du mouvement :

    « Il convient d’offrir aux mères ou aux pères de famille la possibilité de choisir librement, sans contraintes financières, entre l’exercice d’une activité professionnelle et l’éducation de leurs enfants à laquelle ils souhaiteraient se consacrer à plein temps. C’est le but de la création du Revenu parental d’éducation. Ce revenu, équivalant à une fois et demi le SMIC, serait indexé sur lui et versé de la façon suivante :
    - pendant trois ans pour le premier et le second enfant ;
    - pour les familles de trois enfants et plus, jusqu’aux dix-huit ans révolus du dernier enfant. Le père ou la mère de famille pourront y renoncer s’ils reprennent un emploi et en bénéficier à nouveau s’ils cessent leur activité professionnelle. »

    L’idée est qu’il faut soutenir les familles de trois enfants, puisque c’est à partir du troisième enfant que la natalité progresse. Et celles-là bénéficient du revenu parental d’éducation jusqu’à la majorité des enfants. On note que cela se produit dès le premier enfant s’il est suivi d’un deuxième dans les trois ans, puis d’un troisième dans les trois ans suivants.