Sarkozy a envoyé ce matin à la première heure une brigade de journalistes de presse écrite, de radio et de télévision, accompagnée de policiers, aux Mureaux, afin de perquisitionner des logements et d’interpeller les émeutiers. Sous l’œil attentif des caméras, les policiers étaient censés retrouver les deux appareils radio ainsi que le flash-ball et ses munitions, qui leur avaient été volés, et interpeller cinq personnes. Mais ils n’en ont interpellé qu’une. Les autres n’étaient pas là. Commentaire du secrétaire général de l’UNSA-Police, qui était sur place : « Travailler avec les médias, ça nous apporte des difficultés, nous travaillons avec moins de discrétion… »