Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 150

  • Avortement et référendum

    Voici une réaction que m’envoie Yann Baly sur la question du Front national et de l’avortement :

    Après lecture de vos dernières réflexions sur votre blog, je continue de penser que l'idée de soumettre la vie au suffrage universel n'est pas acceptable. « Car le meurtre légal des enfants à naître est un progrès, et devient une action louable quand la moitié des votants décide que ce n’est pas un crime », écrivait ironiquement un certain Daoudal le 17 octobre 2006 sur son blog ou encore le 20 octobre 2006 : « A l’issue du vote du Parlement, la conférence épiscopale a publié une longue déclaration où, à la vérité, on retrouve tout cela. Dès le début il est spécifié que la vie humaine est une “valeur absolue“ qui ne peut pas être “sujette à référendum“.  C'est avec cela que je suis d'accord même si JMLP ne pense pas de même !

    Yann Baly ajoute : « J'avais préparé ce texte pour le mettre en commentaire après votre propos sur le blog et sur le Salon Beige mais je pense qu'il n'est pas utile que les "gros malins" puissent imaginer quelques guerres intestines au Centre Charlier...  Dans le même sens et pour couper court à ce genre de rumeurs, peut-être pourriez-vous renvoyer sur votre blog à la loi pour la Vie du CHACH comme pièce au débat. »

    Il se trouve en effet que Yann Baly est le secrétaire général du Centre Henri et André Charlier, et que j’en suis un des vice-présidents. Mais cela n’implique pas que nous devions être d’accord sur tout, et n’implique pas davantage qu’un désaccord soit l’indice d’une guerre intestine. Disputatio ne se traduit pas par dispute. Coupons court à toute éventuelle rumeur : je suis dans les meilleurs termes avec Yann Baly, et ce débat n’y changera rien.

    Yann Baly cite des phrases de moi qui paraissent me mettre en contradiction avec moi-même. Je dois dire que ces citations me rappelaient seulement vaguement quelque chose, et que j’ai dû me référer, sur mon propre blog, à ce que j’avais bien pu écrire les 17 et 20 octobre.

    Il s’agissait du référendum portugais. Mais les conditions de ce référendum font que c’est tout différent de la proposition de Jean-Marie Le Pen. Le processus portugais est l’inverse de cette proposition.

    Le gouvernement portugais a décidé, dès qu’il en a eu la possibilité, d’organiser un référendum sur l’avortement, et avant même que le parlement ratifie le texte, il a commencé à faire campagne pour la libéralisation de l’avortement, présentée comme un progrès. C’est pourquoi j’ai écrit ironiquement : « Car le meurtre légal des enfants à naître est un progrès, et devient une action louable quand la moitié des votants décide que ce n’est pas un crime »,

    La proposition de Jean-Marie Le Pen est au contraire de préparer l’opinion, par des mesures concrètes, et d’organiser ensuite un référendum contre l’avortement. On ne peut pas faire le même commentaire.

    Il reste en effet que la vie humaine est une valeur absolue qui ne peut être sujette à référendum, comme disent les évêques portugais, et que l’interdiction de l’avortement ne serait pas louable par le seul fait que la moitié des votants l’aurait décidé.

    Cela est parfaitement vrai dans le principe. Comme il est vrai, de façon analogue, que la souveraineté nationale ne peut être sujette à référendum. Pourtant le Front national et tous les gens de notre famille au sens large étaient partisans d’un référendum sur la Constitution européenne, afin de pouvoir dire non.

    Si Jean-Marie Le Pen est élu à la présidence de la République, il est probable, sauf miracle, qu’il n’ait pas une majorité acquise à toutes ses idées. Et il est plus que probable qu’il n’ait pas au Parlement, dans les cinq années qui viennent, une majorité pour voter l’interdiction de l’avortement.

    Le référendum n’est pas ici une question de principe, mais une tactique. C’est la tactique générale de la « République référendaire » sur laquelle Jean-Marie Le Pen axe sa campagne. Je comprends parfaitement qu’on rejette cette tactique en ce qui concerne des questions qui en effet ne doivent pas dépendre du vote, mais on doit aussi se poser la question de l’efficacité. Si un référendum abrogeait la loi Veil dans cinq ans, est-ce que ce ne serait pas mieux que d’attendre une hypothétique majorité parlementaire susceptible de le faire dans vingt ou trente ans ? Qui est alors, concrètement, celui qui applique les principes ?

    En ce qui concerne la proposition de loi d'orientation pour la Vie élaborée par le Centre Charlier et l'Agrif (et à laquelle j’ai un tout petit peu participé, à la marge), j’y avais déjà renvoyé précisément dans mes textes sur le référendum portugais. Il s’agit en effet d’une pièce importante du débat, qui mérite plus que jamais d’être diffusée. On la trouvera ici.

  • Polynésie : la crise

    L’élection du président de la Polynésie française devait avoir lieu aujourd’hui. Mais les élus favorables au président sortant (et surtout sorti) Oscar Temaru ont annoncé qu’ils ne participeraient pas au vote, « en raison des incertitudes politiques persistantes et des discussions en cours ». Le quorum ne pouvait donc pas être atteint. L’élection a été reportée au 26. Le quorum ne sera pas alors nécessaire, mais l’incertitude est totale sur le résultat du scrutin, et la suite…

  • Chronique de la Mère Ubu

    Hier Ségolène Royal a déclaré :

    – La France souffre d’abord de cinq années d’un pouvoir de droite.

    C’est vrai qu’avant 2002 c’était le bonheur. C’est même pour cela que Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour.

    – J’interdirai les licenciements de confort.

    Les licenciements de confort sont ceux qui sont réalisés par des entreprises dégageant des bénéfices, selon la terminologie gauchiste reprise par Mme Royal. Mais elle n’a pas dit comment elle allait les interdire. Par décret présidentiel ? Il faudrait qu’elle révise ses leçons…

    – Nous ne gagnerons pas la bataille de l’emploi en fermant nos frontières. Mais je souhaite que l’Europe ne soit pas ouverte à tous les vents du libéralisme destructeur et que nous sachions mettre en œuvre des mécanismes acceptables qui protègent notre industrie.

    Fort bien. Cela se trouve depuis longtemps dans les discours de Le Pen. La différence, c’est que Le Pen, lui, définit précisément et concrètement les mécanismes qu’il faut mettre en place : les taux de douane modulables, remboursables et bonifiables.

    Dernière nouvelle : il n’y aura pas de « débat participatif » sur les impôts… Il y a des sujets sur lesquels il vaut mieux ne pas demander l’avis des Français, même en faisant semblant…

  • Le Pen et Mégret

    J’étais à midi à Montretout. Ce que j’y ai vu d’abord, c’est une nuée de journalistes, comme un essaim de mouches un jour d’orage. Ils se bousculaient sur le perron, de haut en bas et de bas en haut, et s’engueulaient parce que ceux du haut bouchaient la vue de ceux du bas. Il me semble d’ailleurs qu’il y avait comme un léger parfum de lutte de classe, entre les aristocrates de la télévision et les manants de la presse écrite (ou les pigistes), les premiers étant paradoxalement en bas, les seconds en haut. Les engueulades ont continué de façon sporadique pendant que Le Pen et Mégret s’exprimaient. C’était ahurissant. Ne dites à personne que j’ai une carte de presse, c’est trop la honte…

    L’événement annoncé, c’était donc que Bruno Mégret a décidé de ne pas se présenter à la présidentielle et de soutenir Jean-Marie Le Pen, et de faire campagne pour Jean-Marie Le Pen, et de lui apporter les parrainages qu’il a pu récolter, sans pour autant rejoindre le Front national, et en gardant l’indépendance du MNR. Il a souligné qu’il avait pris cette décision pour que les Français aient une autre alternative que le duo Ségo-Sarko, et que l’état désastreux de la France, et l’amour de la France, exigeaient un grand rassemblement populaire pour faire élire Jean-Marie Le Pen à la présidence de la République.

    On est tenté de se dire : Mégret ne représente quasiment plus rien, l’événement n’en est pas un. Ce serait une erreur de perspective. Dans un tel combat (pour la présidence de la République, par pour faire acte de présence dans une campagne), tout compte. A commencer par les parrainages, qui se comptent un à un, et il faut arriver à 500. Ensuite, quel que soit le nombre de suffrages que peut amener Mégret, ils ne sont pas de trop et peuvent très largement faire la différence si Le Pen et un autre candidat ne sont séparés que par quelques dixièmes de point. Enfin, la réconciliation entre Le Pen et Mégret, bien visible, à la fois solennelle et souriante, ne peut que créer une synergie dont les effets vont bien au-delà de l’arithmétique.

    Et ceux qui ironisaient sur l’impossible union patriotique en sont pour leurs frais. Avant Mégret, des dissidents du FN puis du MNR ont déjà fait le pas. Il y aura sans doute d’autres ralliements. L’union patriotique existe.

    On peut voir le film de l'événement sur le site du Front national. 

  • Les gros malins

    Parmi ceux qui tempêtent ou se désolent à propos des déclarations des Le Pen père et fille sur l’avortement, il y a ceux qui sont sincères et ceux qui cherchent tous les prétextes pour critiquer Le Pen (notamment des nostalgiques de 1999 qui sont aujourd’hui à rebours de l’histoire), et il y a tous ceux qui combinent à des degrés divers les deux motivations.

    Presque tous font d’autre part un amalgame entre ce que Marine aurait déclaré à Reuters, et ce que Jean-Marie a déclaré à l’AFP.

    Il y a deux sujets très différents. Le premier est ce que compte faire, ou devrait faire, le candidat Jean-Marie Le Pen s’il est élu président de la République.

    Selon certains, il devrait dire qu’il va abroger la loi Veil : ça a toujours été dans le programme du Front national.

    Ce serait d’une insigne maladresse, vis-à-vis de l’opinion publique manipulée par les médias de la culture de mort. Et une très mauvaise politique. Le pape Benoît XVI ne cesse de répéter qu’il faut présenter la morale chrétienne comme un oui à l’amour, un oui à la vie, un oui au bonheur et à la véritable liberté, et non comme une liste d’interdits. La bonne politique est de dire oui à la vie, de favoriser l’accueil de la vie, et une telle politique, qui peut être extrêmement efficace (et qui doit s’accompagner d’une véritable pédagogie), peut permettre de montrer que l’avortement n’est pas une solution, et qu’il n’est définitivement pas légitime que les enfants non désirés soient « mis à mort » (selon l’expression de Jean-Marie Le Pen). D’où la légitimité, en revanche, d’un référendum en fin de mandature.

    Il est illégitime de faire un référendum sur un tel sujet, qui ne peut pas dépendre du suffrage, rétorque-t-on, car il s’agit des valeurs supérieures à la démocratie et qui doivent s’imposer à elle. Certes. Mais la souveraineté du pays aussi est une valeur non négociable. Or nous sommes tous allés voter contre la Constitution européenne.

    Sinon, que faut-il faire ?

    Il faut abroger la loi Veil, il n’y a pas à sortir de là, répondent-ils.

    Et comment ? Je ne vois nulle part la réponse. Comment abrogez-vous la loi Veil, gros malins ? Comment le président de la République peut-il abroger une loi ?

    Il ne le peut pas. Il ne peut que demander à son gouvernement de présenter un projet de loi. Ou… organiser un référendum.

    Admettons que le projet de loi soit élaboré. Qui va le voter ? Même si les législatives suivant la présidentielle donnent au Front national un groupe relativement important, il n’y aura pas de majorité pour voter une telle loi. C’est une évidence dont il est important de tenir compte.

    Nous sommes ici dans la politique. Pas dans le fantasme vertueux. Le Pen ne se présente pas pour témoigner de ceci ou de cela, éventuellement de l’opposition à l’avortement, mais pour devenir président de la République et tenter d’agir contre la disparition de la France. Or il n’y a pas d’autre candidat vers qui se tourner. C’est la réalité toute nue.

    S’en prendre à Le Pen, sur ce sujet, dans les circonstances actuelles, c’est irresponsable. Ou alors, que les gros malins m’expliquent comment ne pas voter Le Pen c’est lutter contre l’avortement.

    L’autre sujet est le programme du Front national. C’est très différent. Car ici il ne s’agit plus de combat électoral immédiat, mais du document exprimant la doctrine du mouvement, quelles que soient les vicissitudes électorales, quels que soient aussi les éventuels compromis dans des alliances de gouvernement. Et là, il serait désastreux que le Front national abandonne son opposition résolue à l’avortement. La formulation peut être modifiée, dans le sens, là aussi, d’un accent mis d’abord sur l’accueil de la vie, et tout ce que l’on peut faire pour favoriser la vie. Mais les lois qui ont fait du massacre des enfants un droit de la femme doivent rester ensuite clairement condamnées. Si le Front national devait devenir sur ce sujet un parti comme les autres, il ne serait plus le Front national : il renierait l’une de ses plus importantes valeurs, et aussi son histoire.

    Et quand on pense que l’avortement est interdit dans le Venezuela de Chavez et dans le Nicaragua d’Ortega…

  • Patriotisme économique

    Selon une enquête publiée par L’Expansion, les grandes entreprises françaises prévoient, pour 2007, de faire travailler… leurs filiales étrangères.

    53% des 41 dirigeants des plus grosses entreprises « françaises » attendent une hausse du nombre de leurs salariés à l’étranger, contre seulement 15% en France.

    84% voient leurs investissements en hausse à l’étranger, 38% en France.

    84% également voient leur activité en hausse à l’étranger, mais quand même 62% aussi en France.

    Et 69% tablent sur une progression de leur rentabilité à l’étranger, contre 47% en France.

    Vive la mondialisation, et bravo la politique économique du gouvernement français.

  • Tout et n’importe quoi

    Nicolas Sarkozy a tenu hier soir un discours devant 200 députés UMP et plusieurs ministres, réunis par Bernard Accoyer « à l’occasion des fêtes de fin d’année ».

    Et à cette occasion, il a enfilé quelques phrases immortelles. La plus belle est celle-ci : « Il est nécessaire de porter à la fois le changement et la continuité ».

    Telle est l’exégèse de la « rupture tranquille ». On rompt sans rompre tout en rompant, la rupture est le changement mais dans la continuité. C’est tout et son contraire. Tranquillement.

    Dans le même genre, il y avait aussi : « Il faut incarner l’avenir sans renier le présent. » On peut aussi incarner le présent sans renier l’avenir. On remarque surtout que le passé n’existe pas. L’héritage, la tradition, ce sont des mots qui n’ont pas cours dans le langage sarkozyen.

    Etrange présent, cependant, que ceci : « Nous pouvons ramener à nous les travailleurs, ceux de Jaurès et de Blum. » Le passé existe donc, mais seulement quand il s’agit des figures mythiques de la gauche. Cela dit, il y a longtemps que les travailleurs de Jaurès ne votent plus. Et malheureusement presque tous les travailleurs de Blum nous ont également quittés.

    En conclusion, cette autre phrase s’impose : « Il est indispensable de redonner du crédit à la parole politique. »

    En effet.

  • L’anniversaire du traité de Rome

    Un comité chargé d’animer les événements qui marqueront le 50e anniversaire du traité de Rome (25 mars 1957) a été lancé hier au ministère des Affaires étrangères. Le comité est présidé par Maurice Faure, signataire du traité, et ses membres les plus éminents sont Jean-François Deniau et Jean-François Poncet, qui participèrent à la négociation du traité, ainsi que l’inévitable Jacques Delors. A remarquer ce propos de Catherine Colonna, ministre des Affaires européennes : « La tâche du comité n’en sera que plus difficile dans un contexte de campagne électorale où les sujets européens ont encore à gagner leur voix au chapitre. » N’en sera que plus difficile : après le référendum sur la Constitution européenne, en effet, il est difficile d’enthousiasmer les foules… Quant aux sujets européens dans la campagne, qu’on donne donc la parole à Jean-Marie Le Pen. Lui en tout cas a des choses à dire sur la question. Notamment que les autres candidats ne sont candidats qu’à un poste de gouverneur de l’Union européenne ­– et c’est pourquoi ils n’en parlent guère, car l’Europe, de ce point de vue, ce n’est guère valorisant. Une deuxième raison de donner la parole à Jean-Marie Le Pen : lui aussi est un témoin et un acteur, puisqu’il vota… contre le traité.

  • Marine Le Pen défend les chauffeurs routiers

    Un décret paru le 23 novembre au Journal Officiel dispose que le code du travail français est désormais « applicable aux entreprises de transport aérien au titre de leurs bases d’exploitation situées sur le territoire français ».

    Cette règle de bon sens vient à point réaffirmer l’illégitimité de la règle du pays d’origine et étendre son interdiction au transport aérien notamment dans les compagnies à bas prix, constate Marine Le Pen dans un communiqué. (Le décret vise notamment Ryan Air qui emploie en France une soixantaine de personnes sous contrat irlandais.)

    Marine Le Pen s’étonne que cette disposition soit limitée au transport aérien. Elle demande son extension à tout le transport et notamment au transport routier : « Il est anormal que les petites entreprises qui emploient des routiers français soient financièrement pénalisées par rapport aux grandes sociétés du secteur qui exploitent, aux conditions des pays d’origine, une main d’œuvre venue notamment de l’est. » L’entreprise Norbert Dentressangle («  Norbert » dans le jargon routier) emploie des Polonais aux conditions polonaises (par exemple en ce qui concerne le double équipage : un chauffeur dort dans la cabine pendant que l’autre conduit ; en droit polonais, le chauffeur qui dort se repose ; en droit du transport français lorsque le deuxième chauffeur est dans un camion qui roule, il est considéré comme travaillant ; les camions avec équipage polonais peuvent donc rouler jour et nuit.)

    Marine Le Pen demande également aux routiers français de « ne plus faire confiance aux fédérations syndicales, prétendument représentatives, qui, en se taisant pour satisfaire certains gros de la profession et complaire au politiquement correct, bradent leurs intérêts en acceptant le maintien de règles qui leur seront fatales ».

  • Le mensonge sur la délinquance

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’étude de l’INSEE et de l’Observatoire national de la délinquance conclut qu’il y a eu plus de 12 millions de faits de délinquance en 2005, alors que les statistiques officielles font état de moins de 3,8 millions de crimes et délits.

    En effet, moins d’un quart des atteintes aux biens font l’objet d’une plainte, et plus d’un vol sur deux n’est pas déclaré. A quoi bon en effet porter plainte, quand on sait qu’il n’y aura pas de suite, et qu’on vous le fait savoir.

    Ainsi est mis en évidence, une fois de plus, le mensonge statistique, qui est en réalité un mensonge politique.

    Comment pourrait-on croire à la rupture dans le domaine de la lutte contre la délinquance, quand le prophète de la rupture est le ministre responsable de cet état de fait ?