José Bové avait claqué très tôt la porte des « collectifs antilibéraux » censés désigner un candidat à la présidentielle. Mais voici qu’une pétition change la donne. Une pétition affirmant que José Bové « peut et doit être le candidat de l’alternative à gauche », et qui a recueilli 2 000 signatures en deux jours, nous dit-on. Alors Bové se dit « prêt » à entrer dans la course, mais il y pose deux conditions. La première est qu’il y ait une « mobilisation populaire » autour de lui, à vrai dire fort modeste, puisqu’il place la barre à 10 000 signatures. La seconde condition est que Marie-George Buffet et Olivier Besancenot se retirent en sa faveur. Là, ça risque d’être beaucoup plus difficile…