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Politique française - Page 14

  • La famille selon Wauquiez

    Laurent Wauquiez, le chef de ce qui reste de l’ancien parti gaulliste, a entrepris de nommer un « shadow cabinet », en imitant la tradition britannique, ce qui n’est certainement pas « gaulliste »…

    Comme ministre de la Famille, il a choisi Valérie Beauvais. Une inconnue, mais comme les ministres de Macron sont eux aussi inconnus c’est sans doute normal.

    Valérie Beauvais a été pendant un quart de siècle l’assistante parlementaire de son frère, Jean-Claude Thomas, jusqu’à la mort de celui-ci. Il était temps qu’elle devienne elle aussi député. Elle a donc été élue député “Les Républicains”, avec le soutien… du Premier ministre de Macron, contre le candidat qui se revendiquait du président Macron… Sic.

    Puisque la voilà ministre de la Famille du contre-gouvernement Wauquiez, on lui a logiquement demandé ce qu’elle pense de la PMA. Réponse :

    « Moi je débute… Comment dire… Sur ce thème... Ecoutez, moi je crois… Je débute dans cette fonction et je dirais… avant d’être nommée j’étais plus sur des sujets voirie et circulation... »

  • Décadence sans fin

    Dans la seule journée d’hier :

    — Le président de la République a reçu à l’Elysée une quinzaine (sic) de lobbies d’invertis et travestis, et leur a assuré (puisqu’il fait les lois aussi) que l'extension de la PMA à toutes les femmes serait promulguée en 2019. Toutefois ce ne sera pas facile pour les femmes qui n’ont pas de vagin. Et c’est manifestement discriminatoire envers les hommes qui en ont un.

    — Comme le Président ne peut pas tout faire il laisse les députés voter quelques lois : l'Assemblée nationale a voté la réforme des divorces contentieux pour qu’ils soient plus simples et plus rapides. Il s’agit essentiellement de la suppression de l’audience de conciliation (parce qu’il ne faut pas essayer de se réconcilier) dans les divorces qui ne sont pas « par consentement mutuel » (mutuel veut dire que l’on ne demande pas le consentement des enfants).

    — Haro sur Valérie Pécresse parce que, comme l’a révélé Le Canard enchaîné, le conseil régional d’Ile-de-France accorde une subvention à l’association Marthe et Marie qui accueille des femmes enceintes en difficulté pour leur permettre de garder leur enfant. Valérie Pécresse a tenté de se justifier en disant qu’elle donnait aussi des subventions aux pourvoyeurs d’avortements, mais ça ne marche pas : il est obligatoire de donner aux avorteurs et aux propagandistes de l’avortement parce que c’est un droit fondamental des femmes, il est interdit de donner à ceux qui veulent aider les femmes enceintes parce que c’est de l’obscurantisme réactionnaire.

  • Alerte !

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    Heureusement que la municipalité de Strasbourg est là pour nous alerter sur les vrais dangers. Aux élections européennes, il faut absolument voter. Pour contrer l’effroyable menace que fait peser Donald Trump…

    Est-ce qu’à Strasbourg on a interverti l’asile d’aliénés et l’hôtel de ville ?

  • Bizarre

    Macron et Philippe continuent de descendre dans les sondages, et Nicolas Hulot reste la personnalité politique qui suscite le plus de sympathie, nous dit-on.

    Je pensais que les « gilets jaunes », et j’y inclus les innombrables automobilistes qui ont mis le gilet jaune sous leur pare-brise, avaient compris que la soi-disant « fiscalité écologique » n’est qu’un racket d’Etat, et qu’il n’y a pas plus de « fiscalité écologique » que de « fiscalité humoristique » ou de « fiscalité sans douleur ». (Une fiscalité écologique serait d'ailleurs illégale, puisque les règles budgétaires interdisent d'affecter telle recette à telle dépense.)

    Or Nicolas Hulot est le symbole même de la « fiscalité écologique », donc du racket d’Etat à prétexte écologique.

    Il semble donc que les « gilets jaunes » aient encore un effort à faire…

    (Quant à Macron et Philippe, s’ils continuent de descendre ils vont finir par trouver du pétrole, or je leur rappelle qu’ils ont interdit les nouveaux forages, pour cause d’obscurantisme écologique antinational.)

  • Leur démocratie se meurt

    Au premier tour de la législative partielle de l’Essonne destinée à remplacer l’ancien Premier ministre du gouvernement français Manuel Valls qui s’est redécouvert catalan, il y a eu 18,08% de votants.

  • Super !

    Le très génial "essayiste" Raphaël Glucksmann annonce qu’il va lancer un mouvement « citoyen, écologiste et solidaire »: "Place publique".

    Voilà qui est incroyablement original. Du jamais vu !

    Et en plus ça va plaire à François !

    En même temps Benoît Hamon, via son mouvement "Génération.s", lance un appel à candidatures citoyennes pour « pour construire la liste humaniste et écologiste qui changera l'Europe ».

    On se demande où ils vont chercher tout ça.

    Mais le plus extraordinaire est que, nous affirme-t-on, les deux démarches sont compatibles !

    Ce n’est pas pour rien que Raphaël Glucksmann avait écrit le célébrissime discours de Benoît Hamon, avec le succès que l’on sait…

    On leur souhaite le même succès aux européennes, bien sûr.

  • "Enfant de la République"

    J’ai vu sur BFM la désormais fameuse séquence où l’on voit Emmanuel Macron en compagnie de deux jeunes voyous dénudés à Saint-Martin. La fin de la séquence a été une photo où l’on voit le président de la République tout sourire entre les deux personnages, l’un d’eux avec le pantalon baissé et faisant un « doigt d’honneur ».

    Les réactions n’ont pas manqué, mais on sait qu’avec Macron la démagogie la plus sordide n’a plus de limites. Cette photo n’est pas pire que celle (et la vidéo) de la fête de la musique à l’Elysée.

    Ce qui me choque quant à moi est la réaction de Macron aux critiques :

    « J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises. »

    Cela non plus, ce n’est pas nouveau. Je me souviens très bien de la déclaration de Jacques Chirac sur « les filles et les fils de la République ».

    Je ne laisserai jamais passer cette imposture. La république est un régime politique. Elle n’a ni fils ni fille, sauf à en faire une idole. Ce qu’elle est de fait, comme on le voit. Et comme « Marianne » le souligne.

    Quant à la dernière ignominie de la Schiappa, il est inutile de s’y appesantir. Sauf qu’elle s’appuie sur le même propos d’Emmanuel Macron dénonçant des « discours de haine » : «  Il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu'elle est d'une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n'y a rien à en tirer. »

  • En marche pour l’islamisation

    Le député LaREM du Val d’Oise Aurélien Taché a mérité la médaille d’or du dhimmi en posant la première pierre de la moquée de Jouy-le-Moutier, et en s’en ventant sur son compte Twitter.

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    D’ailleurs ce n’est même pas la première pierre… Ce serait trop bas pour l’élu de la République.

    On note un bel œcuménisme politique quand il s’agit de promouvoir l’islam : le terrain a été cédé à la commune de Jouy-le-Moutier pour un euro par la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, dont le président est le socialiste Dominique Lefebvre, et le maire de Jouy-le-Moutier est Jean-Christophe Veyrine, LR, qui a signé un bail emphytéotique de soixante ans avec l’association « culturelle » Nour. (Il y a longtemps que les musulmans ont compris le truc. Ils ont une association « culturelle » pour construire légalement la mosquée, et une association « cultuelle » - du même nom - pour que le culte musulman entre dans le cadre de la loi de 1905…).

  • Benalla dans le texte

    Alexandre Benalla ne voulait pas aller devant la commission d’enquête du Sénat. On lui a gentiment fait remarquer qu’il n’avait pas le choix. Alors il s’est lâché, montrant, sans surprise, toute sa morgue de parvenu :

    Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. (...) Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant M. Philippe Bas. (...) Et je dirai ce que j'ai à lui dire. (…) Ce sont des petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie. Ces gens-là ne sont pas juges… Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux.

    On sait aujourd’hui qu’Alexandre s’appelait « Maroine » quand il était petit. Maroine, ou Marouane (qui est la vraie transcription de l’arabe), ou Marwan en anglais. Ce n’est pas le nom du Conquérant, mais tout de même celui de plusieurs califes, et d’un sultan marocain.

    Sur l’un des nombreux sites traitant des prénoms, et qui prétendent faire le portrait psychologique de l’enfant d’après son prénom, je suis tombé sur ceci :

    Energique et viril, courageux et combatif, Marouane rêve de commander et de diriger. Il est facilement ombrageux, susceptible et agressif, particulièrement lorsqu'il ne maîtrise pas la situation. Rapide et souvent pressé, il est impulsif et irritable. Ses crises de colère sont fréquentes, parfois violentes. Il vise l'obtention d'un pouvoir et, par là même, supporte mal l'autorité des autres. Il se montre entêté, pas toujours de bonne foi et reconnaît difficilement ses torts. Bien armé pour la vie, il sait se montrer actif et entreprenant et capable de saisir les opportunités qui s'offrent à lui. (...)

    Etonnant, non ?

  • Ferrand Richard

    Dans le cadre de la prime à la casserole, Richard Ferrand, la honte et l’insulteur de la Bretagne, va devenir président de l’Assemblée nationale. Il prévient tout de suite qu’il ne partira pas s’il est mis en examen.

    L’air de dire que même s’il était condamné à la prison il ne quitterait pas son fromage.

    Ben tiens. Sinon, ça sert à quoi la politique ?