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La morgue et le mensonge

« Les Français, ils en ont un peu soupé des acteurs, des comédiens de la politique. Je veux bien que les autres partis mettent des apprentis, des stagiaires, des gens qui se font un nom dans leur parti politique en passant par l'Europe, moi je défends l'intérêt des Français en Europe, c'est un peu différent. »

Propos de Nathalie Loiseau, hier. Ce mépris affiché de ses concurrents aux européennes était aussi une boulette, puisqu’elle parlait devant… des apprentis. Précisément des compagnons du devoir, en Seine-Saint-Denis.

Certes, on sait qu’elle est quant à elle une vieille routière de l’eurocratie, mais on ne voit pas en quoi cela permettrait de lui faire confiance. Car le propre de l’eurocratie est de mentir. Et Nathalie Loiseau en apporte un bel exemple… dans la même phrase.

En effet, elle fait campagne pour être élue au Parlement européen. Et ce n’est évidemment pas pour « défendre l'intérêt des Français en Europe ». Car le Parlement européen a été créé essentiellement pour tenter d’imposer l’idée d’une Europe politique. C’est une création idéologique (comme le souligne le fait qu’il n’a quasiment aucun pouvoir). Et les députés sont membres de groupes européens. En tant que membres d’un groupe, ils défendent les positions arrêtées par le groupe, et non des intérêts nationaux.

Devant le même auditoire, elle a déclaré que dans son programme il y avait la demande de triplement du budget du programme d'échange étudiant Erasmus. Une promesse facile à tenir, puisque… c’est déjà fait : c’est dans la résolution adoptée par le Parlement européen le 28 mars dernier.

Et dans son premier meeting de campagne, le 30 mars, elle s’est vantée d’avoir été (avec quelques autres étudiants de l’Association des états généraux des étudiants de l’Europe - AEGEE, créée en 1985) à l’origine, en 1987, de Erasmus. La vérité est que Erasmus a été créé par Domenico Lenarduzzi, haut fonctionnaire de la Commission européenne à partir de 1965 et directeur adjoint de la direction de l’éducation et de la culture à partir de 1981. Il reconnaît que l’AEGEE l’a aidé à populariser son idée, mais cela ne va pas plus loin. La photo ci-dessous montre les étudiants de l’AEGEE à la sortie d’un déjeuner avec François Mitterrand à l’Elysée. Mais c'était en mars 1987, alors que François Mitterrand avait exigé l’année précédente que le gouvernement de Jacques Chirac apporte « un financement digne de ce nom » au programme Erasmus qui avait été défini par le Conseil des ministres de l’Education en 1983 et relancé en 1985 par Jacques Delors devenu président de la Commission européenne.

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Commentaires

  • "Car le propre de l’eurocratie est de mentir"

    S'ils ne mentaient pas, ils n'existeraient plus. Même à la Cour européenne de Justice quand on voit qu'on y avait nommé comme avocat général l'ancien ministre belge Melchior Wathelet qui a permis à =dutroux de ne faire que 3 ans au lieu de 13 !
    https://www.youtube.com/watch?v=iKTE-GOMAdM

    On parle beaucoup en ce moment de Sodoma :
    https://www.youtube.com/watch?v=C6qwzHh5dUg
    mais si le sommet de l'iceberg est l'Eglise, le plus abject est caché et se trouve parmi de nombreux membres mondialistes et donc pro-européens.

  • Dairy,
    Sodoma est un pamphlet écrit par un militant homosexuel qui essaie à la fois de faire croire que la hiérarchie catholique est composée d'homosexuels actifs ou refoulés et du même coup de noyer le poisson de l'origine pédérastique et homosexuelle des abuseurs de jeunes garçons dans l'Eglise.
    Pour soutenir sa thèse, il fait de tous les adversaires de l'homosexualité des homosexuels.
    Autrement dit, comme avec le film à charge contre le cardinal Barbarin de François Ozon autre militant homosexuel, s'appuyer sur leurs assertions pour développer un raisonnement valable ne rime à rien. Sinon pour démontrer l'hypocrisie et la malhonnêteté des contempteurs de la morale catholique.

  • "composée d'homosexuels refoulés"

    D'abord un homosexuel est une victime. L'homosexualité est un désordre venant de personnes ou d'un environnement malsains, pendant sa période pré-adolescente.

    Comme le Christ dit dans l'Evangile d'aujourd'hui à la femme adultère "Je ne te juge pas... mais ne pèche plus."

    Qu'un religieux soit un homosexuel refoulé importe peu. Qui n'a pas sa croix à porter dans ce bas monde ? Ce qui compte, c'est qu'il reste chaste et qu'il se serve de sa souffrance pour l'offrir à Dieu et faire en sorte qu'il n'y ait plus d'autres victimes. Le problème des militants homosexuels, ils n'arrivent pas à reconnaître l'origine anormale de leur déviance, même les plus écolos d'entre eux. Alors que de nombreux témoignages verbaux, livresques ou même audiovisuels l'expliquent. Dans la vidéo de Dairy on évoque les snuff movies. C'est une déviance extrême qui permet à certains cas particulièrement pathologiques de jouir mais en tuant un enfant. Que conseiller à ces déviants si ce n'est l'abstinence ?

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