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Liturgie - Page 628

  • Venons applaudir

    6e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    Venons, sous une inspiration divine, applaudir des mains et célébrer cette divine et glorieuse fête de la Mère de Dieu, et glorifions Dieu qui est né d’elle.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô toute Immaculée, chambre nuptiale sans souillure du Verbe, cause de la divinisation de tous, écho de la prédication des prophètes et ornement des apôtres.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    C’est de vous, ô Vierge, que fut distillée la rosée qui a éteint la flamme du polythéisme. Aussi nous vous crions : Salut, toison couverte de rosée que Gédéon contempla par avance.

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

    Voici que nous vous crions : Salut, soyez un port et un refuge, pour nous qui fendons les flots d’une mer de tribulations et de toutes sortes d’embûches suscitées par notre ennemi.

    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Cause de joie, remplissez nos esprits de grâce afin de vous acclamer : Salut, buisson ardent qui ne vous consumez pas, et nuée lumineuse qui ombragez sans cesse les croyants.

  • Salut, ô Immaculée

    5e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    Toute la création est en transports à cause de votre divine gloire car, vierge sans époux, vous avez porté dans votre sein le Dieu qui domine tout et vous avez mis au monde le Fils qui est hors du temps et qui procure le salut à tous ceux qui vous louent.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô Immaculée, vous qui avez enfanté la voie de la vie, et sauvé le monde du déluge du péché. Salut, divine épouse qui avez entendu une parole redoutable. Salut, séjour du Maître de la création.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô Immaculée, force et rempart des hommes, Saint des Saints de la gloire, mort de l’enfer et chambre nuptiale brillante. Salut, joie des anges. Salut, secours de ceux qui vous prient avec foi.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô Immaculée, char de feu du Verbe et paradis spirituel renfermant le bois de vie, le Seigneur dont la douceur vivifie tous ceux qui, pliés sous le poids de la corruption, le reçoivent avec foi.

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

    Affermis par votre puissance, nous vous crions avec foi : Salut, cité du roi absolu, chantée par des exaltations et des louanges dignes d’être écoutées. Salut, montagne intacte et abîme insondable.

    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Salut, ô Immaculée, Mère de Dieu, vaste tabernacle du Verbe. Salut, coquille toute merveilleuse qui avez secrété la perle divine. Salut, vous qui réconciliez avec Dieu tous ceux qui vous béatifient.

  • Jésus le Dieu suprême

    4e ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    Jésus, le Dieu suprême, qui siège dans la gloire sur le trône de la Divinité, est venu sur une nuée légère, et de sa main puissante, il a sauvé ceux qui lui crient : Goire, ô Christ, à ta puissance !

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Ô digne de toute louange, nos voix et nos chants s’élèvent avec foi, vers vous en ces termes : Salut, montagne fertile fécondée par l’Esprit ; salut, lampe, et vase renfermant la manne si douce aux sens des hommes pieux.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô Maîtresse immaculée, propitiation du monde. Salut, échelle soulevant de terre au ciel par la grâce tous les hommes. Salut, viaduc véritable conduisant de la mort à la vie tous ceux qui vous louent.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô pure et plus élevée que les cieux, vous qui avez porté sans fatigue dans votre sein le fondement de la terre. Salut, coquillage qui avez teint de votre sang une pourpre divine pour le Roi des Puissances.

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

    Salut, ô Maîtresse, qui avez mis réellement au monde le Législateur qui, gratuitement, a effacé les péchés de tous. Salut, abîme insondable et élévation indicible qui n’as pas connu le mariage et par qui nous avons été divinisés.

    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Ô vous qui avez tressé pour le monde une couronne non faite de main d’homme, nous chantons vos louanges et nous vous crions : Salut, Vierge, protection de tous, leur rempart, leur force et leur refuge sacré.

  • C’est ça, les Scouts d’Europe ?

    J’invite mes visiteurs à lire les trois commentaires, signés la Rochefoucauld , Keraod et F. de Duras, ajoutés ce matin à ma note sur les Scouts d’Europe.

    J’ose espérer qu’ils ne sont pas représentatifs.

    Sinon, les parents sauront où ne pas envoyer leurs enfants.

  • Ô Mère de Dieu, source vivante...

    Troisième ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    (Pour une raison mystérieuse, on ne dit jamais la deuxième ode, et le texte est introuvable...)

    Ô Mère de Dieu, source vivante et abondante, en ce jour de votre mémoire sacrée, fortifiez ceux qui vous célèbrent en une fête spirituelle, et rendez-les dignes de la couronne de gloire.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, vous qui, comme une terre sans labour, avez produit un épi divin. Salut, table vivante portant le pain de vie. Salut, Maîtresse, source inépuisable d’eau vive.

    Très sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, ô jeune fille qui avez donné aux croyants un jeune homme sans tache. Salut, agnelle qui avez porté l’agneau de Dieu qui efface les péchés du monde. Salut, fervente victime expiatoire.

    Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.

    Salut, aurore lumineuse, qui seule avez porté le Christ, soleil habitacle de la lumière. Salut, vous qui avez dissipé les ténèbres et anéanti complètement les obscurs démons.

    Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

    Salut, porte unique par où passa le Verbe seul. Salut, ô Maîtresse qui, par votre enfantement, avez brisé les verrous et les portes de l’enfer. Salut, entrée divine des sauvés, vous qui êtes digne de toute louange.

  • J’ouvrirai la bouche...

    Première Ode de l’Acathiste à la Mère de Dieu

    J’ouvrirai la bouche, et elle sera remplie de l’Esprit, et prononcerai des discours en l’honneur de la Reine Mère  ; on me verra la célébrer avec éclat, et, joyeux, je chanterai ses merveilles.

    Voyant en vous le livre vivant du Christ, scellé par l’Esprit, le Grand Archange, ô Pure, vous parla ainsi :

    Salut, réceptacle de la joie par laquelle a disparu la malédiction de notre première mère.

    Très Sainte Mère de Dieu, sauvez-nous.

    Salut, Vierge épouse de Dieu, relèvement d’Adam et mort de l’enfer. Salut, tout immaculée, palais du Roi unique. Salut, trône de feu du Tout-Puissant.

    Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit.

    Salut, vous qui, seule, avez produit la rose inflétrissable. Salut, vous qui avez produit le parfum du seul Roi. Salut, délivrance du monde, vous qui n’avez pas connu le mariage.

    Maintenant et toujours et pour les siècles des siècles. Amen.

    Salut, trésor de pureté, vous qui nous avez relevés de notre chute. Salut, Reine, lys odoriférant qui embaumez les fidèles, encens de bonne odeur et parfum de grand prix.

  • L’Acathiste à la Mère de Dieu

    Le 11 février est la fête de l’apparition de la Sainte Vierge à Lourdes, qui n’est qu’une mémoire cette année en raison du carême. Le 11 février est la date de la première apparition, et cette année c’est le 150e anniversaire. Depuis le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, l’Eglise fête cette année jubilaire, et le pape viendra à Lourdes sans doute à l’automne.

    Pendant le carême, l’Eglise byzantine célèbre une autre apparition de la Mère de Dieu. La nuit du 7 août 626.

    Byzance était assiégée par les Perses. L’empereur était parti chercher d’éventuels renforts. Ce jour-là les Perses décident d’attaquer. Le patriarche Sergius fait monter sur les remparts l’armée et le peuple. Tous se mettent à chanter des strophes de louanges à la Mère de Dieu. L’ennemi se met en mouvement. Mais voici qu’apparaît dans le ciel une femme d’une sublime beauté, qui lève la main, et cette main levée fait fuir l’ennemi dans le plus grand désordre.

    Au matin, le peuple reprend l’hymne qu’il chantait sur les remparts. Le patriarche déclare la Vierge « invincible chef d’armée » et reine de la ville, et ordonne de célébrer la mémoire de ce jour chaque 5e vendredi de carême.

    Chaque 5e vendredi de carême sont donc chantées les 24 strophes de l’hymne acathiste à la Mère de Dieu, précédées des 9 odes ajoutées par la suite. Acathiste veut dire simplement qu’on ne s’asseoit pas pendant tout le temps de l’office (par opposition aux cathismes qui se chantent assis), parce que les habitants de Byzance avaient chanté l’hymne debout sur les remparts.

    Les quatre vendredis précédents, on chante l’acathiste par morceaux : 6 strophes chaque fois, précédées des 9 odes.

    Il s’agit d’un incomparable joyau de la liturgie byzantine. Pour le faire découvrir à ceux qui ne le connaîtraient pas, et pour célébrer Marie en cette année particulière, je vais donner chaque jour un petit morceau de cet hymne. Je souligne que je donne la traduction utilisée dans l’Eglise melkite grecque-catholique, qui n’est pas polluée par l’air du temps.

    Pour commencer, voici le chant final des odes. Il s’agit du chant de libération de Byzance. C’est le kondakion qui est chanté dans la Divine Liturgie les dimanches de carême, et le jour de l’Annonciation (sur une musique d’une impressionnante solennité) :

    Invincible chef d’armée,
    A vous les accents de victoire !
    Libérée du danger,
    Votre ville, ô Mère de Dieu,
    Vous offre des hymnes de reconnaissance.
    Vous dont la puissance est irrésistible,
    De tout péril délivrez-moi,
    Pour que je puisse vous acclamer :
    Salut à vous, Epouse sans époux !

  • Premier dimanche de Carême

    « Frères, nous vous exhortons à ne pas recevoir en vain la grâce de Dieu. Car il dit: Au temps favorable Je t'ai exaucé, et au jour du salut Je t'ai secouru. Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut. »

    Tel est le début de l’épître du premier dimanche de Carême. Il y a ici un mot clef de l’Ecriture, et l’explication de ce mot, par Isaïe, par saint Paul, et par son insertion dans la liturgie en ce jour.

    C’est le mot grec kairos, traduit par temps dans l’épître. Ce mot veut dire moment opportun, opportunité, occasion, et aussi temps présent. C’est le moment qui est actuellement favorable pour faire ceci ou cela. Dans l’antiquité on pouvait consulter les haruspices ou autres oracles pour savoir quand était ce moment favorable : ce sont les dieux qui me disaient quand était ce moment favorable, dans la succession du temps.

    Kairos devient ainsi un des trois mots grecs désignant le temps. Il y a aion, qui est l’éternité, chronos, le temps qui passe (celui qu’on mesure avec un chronomètre), et kairos, qui est en quelque sorte le pont entre les deux. Ce que l’on appelle « l’instant de grâce », par exemple, quand on se trouve en communion avec la beauté d’une œuvre d’art. Il s’agit bien de cela. Il s’agit de cet instant où la grâce nous pénètre, où l’éternité se fait présente. Par un de ces éclairs sur l’au-delà, pour reprendre le titre de la dernière grande œuvre de Messiaen.

    Les traductions disent généralement : le temps favorable. Or kairos veut déjà dire temps favorable. Il y a une redondance, pour souligner dans quel sens est employé le mot. Dans la citation d’Isaïe, le mot qui suit kairos est dekto, ce qui signifie acceptable, que l’on admet bien. Mais dans son commentaire, saint Paul utilise un autre mot, qui insiste encore davantage sur le sens de kairos : evprosdektos : que l’on reçoit favorablement, que l’on accepte avec empressement.

    Ce temps que nous devons accepter avec enthousiasme, que nous devons vivre pleinement, c’est maintenant, car c’est maintenant le temps du salut, c’est l’aujourd’hui de Dieu, l’éclair de l’éternité qui éblouit et fait exploser le temps-chronos ; c’est aujourd’hui le « kairos » qui nous relie dès maintenant à l’éternité, en ce premier dimanche d’un carême qui doit être tout entier un kairos car il va nous conduire à la Résurrection, qui est la plus stupéfiante manifestation de la rencontre entre l’éternité et le chronos : le kairos qui se fait corps glorieux, et eucharistie.

  • Le chœur des anges te glorifie

    Le chœur des anges te glorifie
    O Vierge immaculée
    car tu as mis au monde notre Dieu
    coéternel au Père et au Saint-Esprit
    celui qui par sa seule volonté
    du néant fit paraître l’armée des cieux ;
    prie-le d’envoyer la lumière du salut
    sur les âmes de ceux qui professent la vraie foi
    en te chantant comme la Mère de Dieu.

    (dernier stichère du lucernaire des vêpres du premier jour du Carême)

  • Ô Christ, en ce Carême commençant

    Ô Christ, en ce Carême commençant
    accorde-moi les larmes de componction
    pour effacer la souillure de mes passions
    afin que je paraisse purifié
    lorsque du ciel tu viendras
    pour juger tous les mortels
    selon tes justes jugements.

    Venez, fidèles, prenons avec ardeur
    le bouclier du carême pour détourner
    toute ruse perpétrée par l’ennemi
    rompons le charme des passions
    ne craignons pas le feu des tentations
    car le Christ couronnera notre patience au combat.
    Aussi, pleins de confiance, prions-le
    prosternons-nous devant lui
    demandons pour le monde la paix
    et pour nos âmes la grâce du salut.

    (stichères 5 et 6)