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Liturgie - Page 625

  • Dimanche des Rameaux

    La liturgie de ce jour se déroule selon deux axes violemment contradictoires : d’une part la joyeuse fête des Rameaux, d’autre part les terribles lamentations du second dimanche de la Passion, avec l’anticipation du vendredi saint dans la Passion selon saint Matthieu.

    En réalité il ne s’agit pas d’une contradiction, mais de l’expression d’un des principaux paradoxes du christianisme.

    L’homme qui est monté sur un âne (la monture royale) et devant qui on se prosterne en jetant sous ses pas des vêtements et des palmes, à qui on crie Hosannah au fils de David, c’est le Roi d’Israël.

    Ainsi s’accomplissait la prophétie de Zacharie : « Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et son ânon... »

    Mais ce Roi règnera par la Croix. Et son royaume est celui où ne peut pénétrer que par la Croix. La procession des Rameaux se poursuit jusqu’au Golgotha, car c’est là que se trouve le trône du Roi.

    C’est pourquoi c’est depuis le jour des Rameaux, comme le veut la tradition populaire, que l’âne a une grande croix dessinée sur son dos.

    (Voir aussi l’ânesse et l’ânon selon saint Ambroise.)

  • La louange impuissante

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XX

    Toute louange, même exubérante, demeure impuissante à décrire l’abondance de ta grande miséricorde, ô Roi Saint, car même si nous t’adressons des hymnes aussi nombreuses que les grains de sable de la mer, jamais nous ne saurions compenser un tant soit peu ce que tu nous a donné, à nous qui te crions : Alléluia !

    Alléluia !

  • Salut, vous qui avez engendré le semeur de la pureté

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XIX

    Vous êtes, ô Vierge Mère de Dieu, un rempart pour les vierges et pour tous ceux qui ont recours à vous. Car le Créateur du ciel et de la terre vous prépara, ô pure, pour habiter dans votre sein, et apprit à tous à vous crier :

    Salut, pilier de la virginité. Salut, porte du salut.

    Salut, principe de la régénération de notre nature raisonnable. Salut, intendante de la générosité divine.

    Salut, car vous avez fait renaître ceux qui étaient conçus dans la honte. Salut, car vous avez rendu la raison à ceux qui l’avaient perdue.

    Salut, vous qui inhibez l’action du corrupteur des âmes. Salut, vous qui avez engendré le semeur de la pureté.

    Salut, chambre nuptiale des noces virginales. Salut, vous qui réconciliez les croyants avec le Seigneur.

    Salut, bonne nourrice des vierges. Salut, parure des âmes des saints.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Le Créateur apparut homme comme nous

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XVIII

    Voulant sauver le monde, le Créateur de l’univers y vint de son plein gré. Et bien qu’il soit notre pasteur, en tant que Dieu, il apparut, pour nous, homme comme nous. Ayant fait l’homme à sa ressemblance, il entend, en tant que Dieu, l’acclamation : Alléluia.

    Alléluia.

  • Les rhéteurs en sont muets

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XVII

    Nous voyons les rhéteurs éloquents devenir à votre sujet muets comme des poissons, ô Mère de Dieu, car ils sont à court pour expliquer comment vous avez pu enfanter, tout en restant vierge. Quant à nous, nous admirons le mystère, et nous nous écrions avec foi :

    Salut, réceptacle de la sagesse divine. Salut, cellier de sa providence.

    Salut, vous qui convainquez de sottise les sages. Salut, vous qui réduisez au silence les éloquents.

    Salut, car vous avez convaincu les dialecticiens habiles de leur stupidité. Salut, car vous avez décrié les auteurs des mythes.

    Salut, vous qui avez déjoué les pièges des Athéniens. Salut, vous qui remplissez les filets des pêcheurs.

    Salut, vous qui retirez de l’abîme de l’ignorance. Salut, vous qui éclairez beaucoup par l’octroi de la connaissance.

    Salut, navire pour ceux qui cherchent un salut. Salut, port de ceux qui naviguent dans la vie.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • L’inaccessible accessible à tous

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XVI

    Tous les anges furent frappés d’étonnement à la vue de ta sublime incarnation, car ils voyaient l’inaccessible comme Dieu, être un homme accessible à tous, allant et venant parmi nous, et s’entendant acclamer par tous : Alléluia !

    Alléluia !

  • Le Verbe incirconscrit présent tout entier ici-bas

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XV

    Le Verbe incirconscrit fut présent tout entier ici-bas, sans guère s’éloigner du ciel, car ce fut une condescendance divine, et non un transfert de lieu. La naissance fut d’une Vierge envahie par l’Esprit de Dieu, ce qui lui valut d’entendre ces éloges :

    Salut, demeure du Dieu qu’aucun lieu ne peut contenir. Salut, porte du vénérable mystère.

    Salut, ô annonce obscure pour les incroyants. Salut, gloire incontestable pour les croyants.

    Salut, char très-saint de Celui qui siège sur les Chérubins. Salut, demeure très luxueuse de Celui qui trône sur les Séraphins.

    Salut, vous qui avez concilié en vous deux contraires. Salut, vous avez réuni la virginité et la maternité.

    Salut, vous par qui la transgression fut résolue. Salut, vous par qui le paradis s’ouvrit.

    Salut, clef du royaume du Christ. Salut, espérance des biens éternels.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Dimanche de la Passion

    Isti sunt dies, quos observare debetis temporibus suis : quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est, et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino. Locutus est Dominus ad Moyses, dicens : Loquere filiis Israel, et dices ad eos : Quartadecima die ad vesperum Pascha Domini est: et in quintadecima solemnitatem celebrabitis altissimo Domino.

    Voici les jours que tu devras observer en leurs temps : le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut. Le Seigneur parla à Moïse et lui dit : Parle aux fils d’Israël, et tu leur diras : Le 14e jour au soir, c’est la Pâque du Seigneur, et le 15e jour vous célébrerez une solennité au Dieu Très-Haut.

    (Premier répons des matines)

  • Transportons notre esprit au ciel

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XIV

    Puisque nous avons vu un enfantement étrange, éloignons-nous du monde, et transportons notre esprit au ciel, car Dieu, le Très-Haut, apparut à cet effet sur terre comme une humble créature, afin d’entraîner vers les hauteurs tous ceux qui lui crient : Alléluia !

    Alléluia !

  • Une nouvelle création

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XIII

    Par son apparition, le Créateur nous a montré, à nous ses créatures, une nouvelle création, et ce, en germant d’un sein non ensemencé qu’il conserva tel qu’il était, intact, afin que, voyant cette merveille, nous l’acclamions en disant :

    Salut, fleur d’incorruptibilité. Salut, couronne de la chasteté.

    Salut, vous qui avez fait resplendir l’image de la résurrection. Salut, vous qui avez visualisé la vie des anges.

    Salut, arbre aux fruits délicieux dont se nourrissent les croyants. Salut, plant au feuillage touffu à l’ombre duquel beaucoup s’abritent.

    Salut, vous qui avez porté dans votre sein un guide pour les égarés. Salut, vous qui avez mis au monde un rédempteur pour les captifs.

    Salut, vous qui implorez la bonté du juste juge. Salut, pardon pour la multitude des pécheurs.

    Salut, vêtement donnant bonne audience aux nus. Salut ô tendresse dépassant tout amour.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !