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Liturgie - Page 624

  • Congratulamini mihi

    Congratulamini mihi, omnes qui diligitis Dominum, quia quem quærebam apparuit mihi. Et dum flerem ad monumentum, vidi Dominum, alleluia. Recedentibus discipulis, non recedebam, et amoris ejus succensa, ardebam desiderio. Et dum flerem ad monumentum, vidi Dominum, alleluia.

    Félicitez-moi, vous tous qui aimez le Seigneur, car celui que je cherchais m’est apparu : comme je pleurais devant le tombeau, j’ai vu le Seigneur, alléluia. Alors que les apôtres se retiraient, je ne me suis pas retirée, et, embrasée de son amour, je brûlais de désir. Et, comme je pleurais devant le tombeau, j’ai vu le Seigneur, alléluia.

    (Répons de Marie-Madeleine, aux matines)

  • Resurrexit sicut dixit

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  • Samedi Saint

    Notre-Seigneur Jésus-Christ, notre modèle, a imité, après ses immenses travaux, le repos du septième jour. Après avoir foulé seul le pressoir, ayant considéré l’ensemble de tout ce qu’il voulait accomplir, il dit : Consummatum est, et il entra dans le repos de son Père, sans cesser d’opérer toutes les œuvres qui avaient été confiées à son humanité sainte. Ce repos du Christ doit nous être incorporé comme toutes les autres phases de sa vie très sainte. Ainsi y a-t-il pour nous un état qui n’est plus la passion et qui n’est pas encore le ciel.

    (…) Ce samedi est le dernier effort de la foi, son apogée et son plein épanouissement. Il est glorieux à Dieu que l’âme s’y établisse un moment avant d’entrer dans le plein jour de la lumière de l’entière résurrection. Que Dieu se repose en nous et que nous nous reposions en Dieu de ses œuvres et des nôtres. C’est un état qui précède la parfaite béatitude ; c’est le sabbat, jour mixte, placé entre les œuvres laborieuses et extérieures et le jour éternel de la pleine lumière, jour sanctifié entre tous les autres, car il est la prise de possession parfaite et le vrai commencement. Jour où l’on s’abstient absolument des œuvres serviles parce que l’amour en chasse toute crainte. Jour du Seigneur, non dans la vision, mais dans les ombres du sépulcre de la foi. Jour où il n’y a plus de souffrances, quoique demeurent encore les dernières traces de la mortalité. Septième jour où les œuvres sont parfaites, où l’âme possède les plus grands biens sans les voir encore et où le corps est comme séparé d’elle et réduit dans le tombeau de la vie présente.

    Madame Cécile Bruyère (In Spiritu et Veritate)

  • Vendredi Saint

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    (Fra Angelico. Cliquer ici pour agrandir, et prier.)

  • Triduum pascal

    (Résumé en français de la catéchèse de Benoît XVI, lors de l’audience d’hier)

    Nous allons revivre les jours appelés « saints », événement central de notre Rédemption. Ces trois jours sont le cœur de l'année liturgique et de la vie de l'Église. Le Jeudi Saint, l'Église fait mémoire de la dernière Cène, au cours de laquelle le Seigneur institua l'Eucharistie et nous donna le commandement nouveau de l'amour fraternel. Cette célébration est précédée dans tous les diocèses par la Messe chrismale, où l'Évêque et les prêtres renouvellent les promesses de leur ordination. Le Vendredi Saint, nous ferons mémoire de la passion, de la crucifixion et de la mort de Jésus. L'Église se recueille pour méditer sur le grand mystère du mal et du péché opprimant l'humanité, parcourant de nouveau, à la lumière des Écritures et des gestes liturgiques, les souffrances du Seigneur. Toutes les traditions de piété ont pour objectif d'imprimer dans l'âme des fidèles le sentiment d'une participation véritable au sacrifice rédempteur du Christ. Le Samedi Saint est marqué par un profond silence; dans l'attente de la Résurrection , avec Marie, les chrétiens persévèrent dans la prière et la méditation. Une grande importance est donnée au Sacrement de Réconciliation, chemin indispensable pour se purifier et se préparer à Pâques. La Veillée pascale nous introduit dans le dimanche le plus important de l'année: la Pâque du Christ. Dans les ténèbres, l'Église accueille la lumière et médite la promesse, contenue dans l'Écriture, de la libération définitive de l'esclavage du péché et de la mort.

  • Ô Mère

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXIV et dernière

    Ô Mère, digne de toute louange, vous qui avez enfanté le Verbe plus saint que tous les saints,

    Ô Mère, digne de toute louange, vous qui avez enfanté le Verbe plus saint que tous les saints,

    Ô Mère, digne de toute louange, vous qui avez enfanté le Verbe plus saint que tous les saints,

    Recevez cette offrande, préservez-nous de tout malheur et préservez du châtiment futur ceux qui s’accordent à crier : Alléluia !

    Alléluia !

     

    Invincible chef d’armée,
    A vous les accents de victoire !
    Libérée du danger,
    Votre ville, ô Mère de Dieu,
    Vous offre des hymnes de reconnaissance.
    Vous dont la puissance est irrésistible,
    De tout péril délivrez-moi,
    Pour que je puisse vous acclamer :
    Salut à vous, Epouse sans époux !
  • Salut, tour inébranlable de l’Eglise

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXIII

    Nous qui chantons votre enfantement, nous vous exaltons tous, ô Mère de Dieu, temple vivant, car le Seigneur qui tient tout en sa main, en habitant dans votre sein, vous a sanctifiée, vous a glorifiée et a appris à tous à vous crier :

    Salut, arche dorée par l’Esprit Saint, trésor inépuisable de vie.

    Salut, diadème précieux des rois pieux. Salut, noble gloire des saints prêtres.

    Salut, tabernacle de Dieu le Verbe. Salut, sainte plus grande que les saints.

    Salut, tour inébranlable de l’Eglise. Salut, rempart imprenable du royaume.

    Salut, vous par qui les emblèmes de la victoire sont dressés. Salut, vous par qui les ennemis sont mis en déroute.

    Salut, guérison de mon corps. Salut, ô salut de mon âme.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Hebdomada major

    Lu sur Eucharistie miséricordieuse :

    «  La Semaine sainte n'est pas une semaine comme les autres. Les orthodoxes l'appellent « la grande semaine » et ils ont raison à un double titre. »

    Ce sont des mots qui font mal.

    Oui, les orthodoxes l’appellent « la grande semaine » (plus précisément «  la Grande et Sainte Semaine »). Parce que c’est l’appellation de la liturgie byzantine. Donc les catholiques byzantins (les grecs-catholiques) disent aussi « la grande semaine ».

    Alors pourquoi dire « les orthodoxes » ?

    D’autre part, la Semaine sainte a toujours été appelée « Hebdomada major », dans la liturgie latine, jusqu’à la destruction liturgique de 1969.

    Les catholiques latins fidèles au missel d’avant 1969 disent donc eux aussi « la grande semaine », et même avec un comparatif de supériorité pour souligner que cette semaine est plus grande que les autres : aujourd’hui, c’est la « feria tertia Majoris Hebdomadæ ».

    A quoi cela rime-t-il de supprimer les plus vénérables traditions latines, et ensuite d’aller chercher chez les « orthodoxes » ce que nous avons toujours eu ?

  • Celui qui acquitte les dettes

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXII

    Lorsque Celui qui acquitte les dettes de l’humanité entière voulut lui faire grâce de son ancienne dette, il vint, en personne, vers ceux qui s’étaient éloignés de sa grâce et, ayant déchiré leur créance, il s’entendit acclamer par tous : Alléluia !

    Alléluia !

  • La Vierge sainte tel un flambeau étincelant

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XXI

    Nous voyons la Vierge sainte tel un flambeau étincelant, apparu à ceux qui sont dans les ténèbres, car, en répandant sa lumière immatérielle, elle conduit tous les hommes à la connaissance divine, en éclairant, par son éclat, leur intelligence. C’est pourquoi ils l’honorent en criant :

    Salut, rayon du soleil spirituel. Salut, étoile filante de la lumière sans couchant.

    Salut, éclair qui illumine les âmes. Salut, vous qui, comme le tonnerre, terrifiez les ennemis.

    Salut, car vous faites lever la lumière éclatante. Salut, car vous faites couler le fleuve qui coule à grands flots.

    Salut, vous qui symbolisez les fonts baptismaux. Salut, vous qui enlevez le sceau du péché.

    Salut, bassin qui assainissez la conscience. Salut, coupe où se mêle l’allégresse.

    Salut, odeur agréable du parfum du Christ. Salut, vie du banquet mystique.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !