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Liturgie - Page 626

  • Siméon

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XII

    Comme Siméon était sur le point de quitter ce monde présent et trompeur, tu lui fus présenté comme un petit enfant. Mais il reconnut que tu étais pleinement Dieu et c’est pourquoi, stupéfait de ta sagesse indicible, il s’écria : Alléluia !

    Alléluia !

  • Lorsque tu as allumé la lumière de la vérité

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XI

    Lorsque tu as allumé en Egypte la lumière de la vérité, tu as chassé les ténèbres du mensonge. Car ses idoles, ô Sauveur, n’ayant pas résisté à ta puissance, s’écroulèrent, et ceux qui en furent délivrés se mirent à crier à la Mère de Dieu :

    Salut, relèvement des hommes. Salut, chute des démons.

    Salut, vous qui avez foulé du pied l’arrogance de l’erreur. Salut, vous qui avez démasqué la fourberie des idoles.

    Salut, mer qui avez englouti le Pharaon de l’esprit. Salut, rocher qui avez désaltéré les assoiffés de la vie.

    Salut, colonne de feu guidant ceux qui sont dans les ténèbres. Salut, abri du monde, plus vaste que les nuées.

    Salut, nourriture remplaçant la manne. Salut, servante du paradis sacré.

    Salut, terre promise. Salut, vous dont coulent le lait et le miel.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Les Mages retournèrent à Babylone

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe X

    Devenus des hérauts théomorphes, les Mages retournèrent à Babylone, après s’être conformés à ce qui leur avait été révélé, et annoncèrent à tous que Vous êtes le Christ, délaissant Hérode comme un insensé qui ne sait pas chanter : Alléluia !

    Alléluia !

  • Les fils de Chaldée

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe IX

    Les fils de Chaldée virent dans les bras de la Vierge Celui qui de ses mains façonna les hommes, et reconnaissant en lui le Seigneur, bien qu’il eût pris la forme d’un esclave, ils s’empressèrent de l’honorer par leurs présents et de crier à la Toute-Bénie :

    Salut, Mère de l’Astre sans couchant. Salut, éclat du jour mystique.

    Salut, vous qui avez éteint la fournaise de l’imposture. Salut, vous qui éclairez les initiés de la Trinité.

    Salut, vous qui avez dépouillé le tyran inhumain de son empire. Salut, vous qui avez montré le Seigneur ami des hommes, le Christ.

    Salut, vous qui nous avez délivrés des cultes païens. Salut, vous qui nous avez sortis du bourbier de nos œuvres.

    Salut, vous qui avez mis fin à l’adoration du feu. Salut, vous qui délivrez de la flamme des passions.

    Salut, guide des fidèles vers la sagesse. Salut, joie de toutes les générations.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • 4e dimanche de Carême

    Moyses famulus Dei jejunavit quadraginta diebus et quadraginta noctibus, ut legem Domini mereretur accipere. Ascendens Moyses in montem Sinai ad Dominum, fuit ibi quadraginta diebus et quadraginta noctibus, ut legem Domini mereretur accipere.

    Moïse, l’ami de Dieu, jeûna quarante jours et quarante nuits, afin de mériter de recevoir la loi du Seigneur. Montant au sommet du Sinaï à la rencontre du Seigneur, Moïse y resta quarante jours et quarante nuits, afin de mériter de recevoir la loi du Seigneur.

    (Répons des matines)

  • Les Mages

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe VIII

    Ayant aperçu un astre guidé par Dieu, les Mages suivirent son éclat, et le prirent comme un flambeau pour rechercher le Roi Tout-Puissant. Parvenus auprès de l’inaccessible, ils se réjouirent et lui crièrent : Alléluia !

    Alléluia !

  • Les bergers entendirent les anges

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe VII

    Les bergers entendirent les anges chanter la venue du Christ n la chair, et courant vers lui pour voir le berger, ils le virent, tel un agneau sans tache, paissant sur le sein de Marie qu’ils chantèrent alors en disant :

    Salut, Mère de l’Agneau et du Pasteur. Salut, bercail des brebis douées de raison.

    Salut, retranchement contre les ennemis invisibles. Salut, clef des portes du paradis.

    Salut, parce que les habitants du ciel se réjouissent avec ceux de la terre. Salut, parce que la terre est en transports avec le ciel.

    Salut, bouche des apôtres qui ne saurait se taire. Salut, courage invincible pour les vainqueurs dans la lutte.

    Salut, ferme soutien de la foi. Salut, signe éclatant de la grâce.

    Salut, vous par qui l’enfer fut dépouillé. Salut, vous par qui nous avons revêtu la gloire.

    Salut, épouse sans époux !

    Salut, épouse sans époux !

  • Le chaste Joseph se troubla

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe VI

    L’âme agitée par la tempête de pensées équivoques, le chaste Joseph se troubla en vous voyant, vous encore vierge, et vous soupçonna de secrètes relations, vous qui êtes exempte de tout défaut. Mais instruit de votre conception par l’opération de l’Esprit Saint, il dit : Alléluia !

    Alléluia !

  • La Vierge se hâta vers Elisabeth

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe V

    La Vierge portant Dieu dans son sein, se hâta vers Elisabeth, dont l’enfant, reconnaissant le salut de la Mère de Dieu, se réjouit et se mit, par son tressaillement, comme c’eut été en chantant, à lui crier :

    Salut, branche au bourgeon inflétrissable. Salut, terre au fruit impérissable.

    Salut, vous qui avez donné le vigneron ami des hommes. Salut, vous qui avez enfanté Celui qui plante notre vie.

    Salut, terre qui avez produit une abondance de miséricorde. Salut, table garnie abondamment de propitiation.

    Salut, vous qui redonnez vie au jardin paradisiaque. Salut, car vous préparez le port des âmes.

    Salut, ô parfum agréé de l’intercession. Salut, vous qui sollicitez le pardon pour l’univers entier.

    Salut, bienveillance de Dieu envers les mortels. Salut, vous par qui les mortels trouvent grâce auprès de Dieu.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Au Latran

    Le fin mot de l’histoire, concernant Nicolas Sarkozy et les diacres ordonnés à Saint-Jean de Latran, est semble-t-il que le supérieur de la maison romaine de l’Institut du Bon Pasteur avait invité le président à la cérémonie, et que celui-ci a décliné l’invitation, en raison de son emploi du temps « particulièrement chargé », non sans exprimer ses « très sincères regrets » et « transmettre tous ses vœux aux futurs diacres ».

    Ma précédente note sur ce sujet a provoqué une intéressante discussion entre plusieurs de mes lecteurs, sur le thème, qu’on n’a pas fini d’évoquer, de la « laïcité positive » selon Sarkozy. Mon sentiment est que cette « laïcité positive » vaut mieux que la laïcité agressive, qu’elle est plus facile à vivre, mais qu’elle peut être plus dommageable pour l’Eglise, comme je l’ai déjà dit : on met toutes les religions sur le même plan (dans les étals du supermarché des religions, comme aux Etats-Unis, bien sûr), ce qui est contraire à la vérité, et favorise l’islam.

    De façon analogue, sur le plan politique, Nicolas Sarkozy est celui qui ne fait pas d’ostracisme envers Jean-Marie Le Pen, et l’invite, comme les autres chefs politiques, lorsqu’il consulte sur les grands sujets. Là encore, c’est plus facile à vivre, mais on ne voit pas que cela soit bon pour le Front national...

    Mais si je reviens sur les ordinations diaconales, c’est surtout pour souligner que le fait important, et même très important, est que des ordinations selon le rite traditionnel aient eu lieu à Saint-Jean de Latran, qui, avant d’être l’église dont Nicolas Sarkozy est l’unique chanoine d’honneur, est surtout la cathédrale du pape, « tête et mère de toutes les églises ». C’est un message fort envoyé par Benoît XVI aux évêques qui refusent le motu proprio sur la messe.