Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liturgie - Page 629

  • Commençons le temps de ce Carême lumineux

    Commençons le temps de ce Carême lumineux
    nous adonnant aux combats spirituels
    sanctifions notre âme et purifions notre chair
    de nourriture ne jeûnons pas seulement
    abstenons-nous aussi de toute passion
    cultivant les spirituelles vertus
    en elles persévérant fidèlement
    puissions-nous être dignes de voir
    la Passion du Christ notre Dieu
    et l’allégresse de sa sainte Résurrection.

    J’ai commis toutes sortes de péchés
    plus que tous j’ai failli
    où trouverai-je tant de larmes si je veux me repentir ?
    Si je continue dans l’insouciance, je mérite le châtiment
    mais, dans ton unique bonté
    relève-moi, Seigneur, et prends pitié de moi.

    (stichères 3 et 4 — voir hier)

  • Mercredi des Cendres

    Entrant dans le stade du Carême
    efforçons-nous par la tempérance d’humilier notre chair
    dans la prière et les larmes recherchons le Seigneur notre Sauveur
    et disons-lui pour faire oublier nos mauvaises actions
    Contre toi nous avons péché
    sauve-nous comme les Ninivites jadis
    ô Christ notre Roi
    dans ta bonté donne-nous part au royaume des cieux.

    Je désespère lorsque je vois, Seigneur, mes actions
    dignes d’un tel châtiment
    car j’ai violé tes saints commandements
    et j’ai mené une vie insensée
    aussi je te supplie
    purifie-moi au flot de la sainte pénitence, par le jeûne et l’oraison
    Sauveur plein de bonté
    ne me repousse pas, bienfaiteur de l’univers.

    (Liturgie byzantine : vêpres du premier jour du Carême, les deux premiers stichères du Lucernaire)

  • Sainte Agathe

    Voici le jour de la Martyre Agathe, le jour illuminé par cette illustre Vierge ; c'est aujourd'hui qu'elle s'unit au Christ, et qu'un double diadème orne son front.

    Noble de race et remarquable en beauté, elle brillait plus encore par ses œuvres et par sa foi ; le bonheur de la terre ne fut rien à ses yeux ; elle fixa sur son cœur les préceptes de Dieu.

    Plus indomptable que le bras des bourreaux, elle livre à leurs fouets ses membres délicats ; sa mamelle arrachée de sa poitrine montre combien invincible est son courage.

    Le cachot est pour elle un séjour de délices ; c'est là que Pierre le Pasteur vient guérir sa brebis ; pleine de joie et toujours plus enflammée, elle court avec une nouvelle ardeur au-devant des tourments.

    Une cité païenne en proie à l'incendie l'implore et obtient son secours ; qu'elle daigne bien plus encore éteindre les feux impurs en ceux qu'honore le titre de chrétien.

    O toi qui resplendis au ciel comme l'Epouse, supplie le Seigneur pour les pauvres pécheurs ; que leur zèle à célébrer ta fête attire sur eux tes faveurs.

    Gloire soit au Père, au Fils et à l'Esprit divin ; daigne le Dieu unique et tout-puissant nous accorder l’intercession d'Agathe. Amen.

    Saint Damase

  • Credidit Abram Deo

    Credidit Abram Deo, et reputatum est ei ad justitiam. Et ideo amicus Dei factus est. Fuit autem justus coram Domino, et ambulavit in viis ejus. Et ideo amicus Dei factus est.

    Abram crut Dieu, et sa foi lui fut imputée à justice. Et pour cela il a été fait l’ami de Dieu. Il fut juste, en effet, devant le Seigneur, et il marcha dans ses voies.

  • Rome et la communion dans la main

    6acb911b1dd81d548b44e2ab1e966869.jpgMgr Albert Malcolm Ranjith, secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin, considère qu’il est temps de reconsidérer la pratique de la communion dans la main.

    Dans la préface qu’il a rédigée pour un livre de Mgr Athanasius Schneider (évêque du Kazakhstan) publié il y a quelques jours par les éditions du Vatican, il souligne que « l’eucharistie, pain transsubstantié dans le corps du Christ et vin transsubstantié dans le sang du Christ – Dieu au milieu de nous – doit être reçu avec crainte révérencielle et dans une attitude d’humble adoration ». Le concile Vatican II, souligne-t-il, n’a jamais autorisé les fidèles à communier dans la main, pratique qui a été « introduite de façon abusive et précipitamment dans certaines sphères », et autorisée seulement par la suite par le Saint-Siège.

    Les liturgistes qui ont encouragé cette pratique ont dit qu’elle reflétait davantage la plus ancienne pratique de l’Eglise. « Il est vrai que si l’on communie sur la langue, on peut aussi communier dans la main, puisque ces organes du corps ont une égale dignité », concède-t-il. Mais la pratique de recevoir la communion dans la main a coïncidé avec « le début d’un affaiblissement graduel et croissant de l’attitude de révérence envers les espèces eucharistiques sacrées ». « Je crois que le temps est venu d’évaluer cette pratique et de la revoir, et si nécessaire, de l’abandonner. » « Maintenant, plus que jamais, il est nécessaire d’aider les fidèles à renouveler une foi vive en la présence du Christ dans les espèces eucharistiques, dans le but de renforcer la vie même de l’Eglise et de la défendre au milieu des dangereuses distorsions de la foi. »

    Les « bonnes feuilles » du livre (en italien) de Mgr Schneider, intitulé Dominus est : méditations d’un évêque d’Asie centrale sur la sainte Eucharistie, ont été publiées dans l’Osservatore Romano. Mgr Schneider dit notamment que si un catholique croit vraiment en la présence réelle de Jésus dans l’eucharistie, il doit s’agenouiller en adoration et révérence quand il reçoit la sainte communion. Il doit être, ajoute-t-il, comme un bébé dans les bras de la personne qui le nourrit : de même que le bébé ouvre la bouche pour recevoir la nourriture que lui donne sa mère, de même le catholiques doit ouvrir la bouche pour recevoir la nourriture qui lui vient de Jésus.

    Dans une très intéressante interview accordée à l’agence Fides en novembre dernier, à propos du motu proprio, Mgr Ranjith disait déjà :

    « La réforme postconciliaire n’est pas entièrement négative ; au contraire, il y a même de nombreux aspects positifs dans ce qui fut réalisé. Mais il y a aussi des changements introduits abusivement, qui continuent et se poursuivent, malgré leurs effets nocifs sur la foi et sur la vie liturgique de l’Eglise. Je parle ici, par exemple, d’un changement effectué dans la réforme, qui ne fut proposé ni par les Pères ni par la Constitution Sacrosanctum Concilium, je veux parler de la Communion dans la main. Cela a contribué d’une certaine manière à une baisse sensible de la foi en la Présence Réelle du Christ dans l’Eucharistie. Cette pratique, et l’abolition des balustrades dans le Sanctuaire, des agenouilloirs dans les églises, et l’introduction de pratiques qui obligent les fidèles à rester assis ou debout pendant l’Elévation du Très Saint Sacrement, diminuent la signification authentique de l’Eucharistie, et le sens de la profonde adoration que l’Eglise doit adresser au Seigneur, le Fils Unique de Dieu. »

    On rappellera aussi que dans une interview à La Croix, en juin 2006, dans laquelle il évoquait à demi-mot la possibilité d’un geste du pape en faveur de la messe de saint Pie V, il disait :

    « Aujourd’hui, les problèmes de la liturgie tournent autour de la langue (vernaculaire ou latin), et de la position du prêtre, tourné vers l’assistance ou tourné vers Dieu. Je vais vous surprendre : nulle part, dans le décret conciliaire, on n’indique qu’il faut que le prêtre désormais se tourne vers l’assistance, ni qu’il est interdit d’utiliser le latin ! Si l’usage de la langue courante est consenti, notamment pour la liturgie de la Parole, le décret précise bien que l’usage de la langue latine sera conservé dans le rite latin. Sur ces sujets, nous attendons que le pape nous donne ses indications. »

    Mgr Ranjith, ancien évêque de Ratnapura au Sri Lanka, a été l’un des premiers prélats nommés par Benoît XVI à la Curie.

  • Quinquagésime

    Après Adam (septuagésime), Noé (sexagésime), voici Abraham, avec son lot de nouvelles prophéties christiques.

    Cela commence par son « exode » personnel, préfigurant l’exode des Hébreux.

    Dieu demande à Abraham de quitter sa terre et sa parentèle et la maison de son père, pour aller dans une terre inconnue où il sera l’objet d’infinies bénédictions.

    De même Dieu demandera aux Hébreux de quitter l’Egypte pour se rendre dans une terre de bénédictions. Avant d’y arriver, ils passeront 40 ans dans le désert. Figure du carême de 40 jours, avant d’arriver à Pâques.

    Cet exode exige de faire confiance à Dieu. D'avoir la foi.

    Le Verbe de Dieu s’est incarné et est venu dans ce monde pour nous inciter nous aussi à l’exode. Il nous faut sortir de nous-mêmes, de la gangue du monde du péché, éliminer tout « retour sur soi » (le péché, c’est penser à soi), pour se diriger vers le Royaume : cette terre inconnue, mais débordante de bénédictions éternelles.

    Nous avons le Christ pour nous guider. Il nous a montré la voie. Il est la voie.

    Le carême nous rappelle que ce chemin passe obligatoirement par la croix : les épreuves, la mort physique, et d’abord la mort à soi-même.

  • Purification de la Bienheureuse Vierge Marie

    Omnipotens sempiterne Deus, majestatem tuam supplices exoramus, ut, sicut unigenitus Filius tuus hodierna die cum nostrae carnis substantia in templo est praesentatus, ita nos facias purificatis tibi mentibus praesentari.

    Dieu éternel et tout-puissant, nous implorons ta majesté pour que, de même que ton Fils unique a été présenté dans le Temple avec la substance de notre chair, tu fasses que nous te soyons présentés l’esprit purifié.

    (Purification de la Sainte Vierge , Présentation de Jésus au Temple, Chandeleur... C’est aussi le jour de saint Siméon...)

  • Saint Ignace d’Antioche

    Aucun Père de l'Eglise n'a exprimé avec autant d'intensité qu'Ignace l'ardent désir d'union avec le Christ et de vie en Lui. C'est pourquoi nous avons lu le passage de l'Evangile sur la vigne qui, selon l'Evangile de Jean, est Jésus. En réalité, en Ignace confluent deux "courants" spirituels:  celui de Paul, entièrement tendu vers l'union avec le Christ, et celui de Jean, concentré sur la vie en Lui. A leur tour, ces deux courants débouchent sur l'imitation du Christ, proclamé plusieurs fois par Ignace comme "mon" ou "notre Dieu". Ainsi, Ignace supplie les chrétiens de Rome de ne pas empêcher son martyre, car il est impatient d'être "uni au Christ". Et il explique:  "Il est beau pour moi de mourir en allant vers (eis) Jésus Christ, plutôt que de régner jusqu'aux confins de la terre. Je le cherche lui, qui est mort pour moi, je le veux lui, qui est ressuscité pour moi... Laissez-moi imiter la Passion de mon Dieu!" (Romains 5, 6). On peut saisir dans ces expressions ardentes d'amour le "réalisme" christologique prononcé, typique de l'Eglise d'Antioche, plus que jamais attentive à l'incarnation du Fils de Dieu et à son humanité véritable et concrète:  Jésus Christ, écrit Ignace aux Smyrniotes, "est réellement de la  souche  de  David", "il  est  réellement né d'une vierge", "il fut réellement cloué pour nous" (1, 1).

    L'irrésistible aspiration d'Ignace vers l'union au Christ donne naissance à une véritable "mystique de l'unité". Lui-même se définit comme "un homme auquel est confié le devoir de l'unité" (Philadelphiens, 8, 1). Pour Ignace, l'unité est avant tout une prérogative de Dieu qui, existant dans trois personnes, est Un dans l'unité absolue. Il répète souvent que Dieu est unité, et que ce n'est qu'en Dieu que celle-ci se trouve à  l'état  pur  et originel. L'unité à réaliser sur cette terre de la part des chrétiens n'est qu'une imitation, la plus conforme possible à l'archétype divin. De cette façon, Ignace arrive à élaborer une vision de l'Eglise qui rappelle de près certaines des expressions de la Lettre aux Corinthiens de Clément l'Evêque de Rome. "Il est bon pour vous", écrit-il par exemple aux chrétiens d'Ephèse, "de procéder ensemble en accord avec la pensée de l'Evêque, chose que vous faites déjà. En effet, votre collège des prêtres, à juste titre célèbre, digne de Dieu, est si harmonieusement uni à l'Evêque comme les cordes à la cithare. C'est pourquoi Jésus Christ est chanté dans votre concorde et dans votre amour symphonique. Et ainsi, un par un, vous devenez un chœur, afin que dans la symphonie de la concorde, après avoir pris le ton de Dieu dans l'unité, vous chantiez d'une seule voix" (4, 1-2).

    Benoît XVI

  • La miséricorde

    L’Eglise organisera à Rome du 2 au 6 avril, à l’occasion du troisième anniversaire de la mort de Jean-Paul II, un congrès sur la miséricorde, thème qui était cher au pape défunt.

    Le « premier congrès apostolique mondial de la Miséricorde  » sera présidé par le cardinal Schönborn, archevêque de Vienne.

    Il pourrait se pencher sur cette anomalie qui ne paraît émouvoir personne : dans le psautier officiel de l’Eglise catholique latine, le mot misericordia apparaît 129 fois. Dans le psautier officiel de l’Eglise qui est en France, censé traduire le psautier latin, le mot miséricorde apparaît... deux fois.

  • Ecce ego statuam pactum meum

    Ecce ego statuam pactum meum vobiscum, et cum semine vestro post vos ; neque enim deinceps diluvium dissipans terram. Arcum meum ponam in nubibus, et erit signum foederis inter me et inter terram. Neque enim deinceps diluvium dissipans terram.

    Voici que j’établis mon alliance avec vous, et avec votre descendance ; car il n’y aura plus désormais de déluge pour dévaster la terre. Je mettrai mon arc dans la nuée, et il sera le signe de l’alliance entre moi et la terre.