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Liturgie - Page 53

  • Saint Louis de Gonzague

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    El Greco (musée de Budapest).

    Cæléstium donórum distribútor, Deus, qui in angélico júvene Aloísio miram vitæ innocéntiam pari cum poeniténtia sociásti : ejus méritis et précibus concéde ; ut, innocéntem non secúti, poeniténtem imitémur.

    Ô Dieu, vous distribuez les biens célestes, et vous avez réuni dans le jeune et angélique Louis, une merveilleuse innocence à la pratique de la mortification : faites, qu’en nous appuyant sur ses mérites et son intercession : si nous n’avons pas sa pureté, nous imitions sa pénitence.

  • De la férie

    Aujourd’hui on fait mémoire de de saint Silvère, l’un des deux papes fils de pape, mais le seul saint pape fils de saint pape…

    Dans le martyrologe on lit aussi :

    A Rome, la mise au tombeau de saint Novat. Il était fils du bienheureux Pudens sénateur, frère du prêtre saint Timothée et des saintes vierges Pudentienne et Praxède, tous instruits de la Foi par les Apôtres. Leur maison, transformée en église, porte le titre du "Pasteur".

    (Ne pas confondre avec Novat l’hérésiarque condamné par le concile de Carthage convoqué par saint Cyprien en 251.)

    Plus loin il y a encore une famille, une fratrie, de saints :

    A Séville, en Espagne, sainte Florentine vierge, sœur des saints évêques Léandre et Isidore.

    Léandre et Isidore furent successivement évêques de Séville. C’est Léandre qui, au IIIe concile de Tolède, en 589, introduisit pour la première fois le Filioque dans le Credo. C’était pour contrer l’arianisme des Wisigoths, maîtres de l’Espagne, et il n’imaginait certainement pas les dégâts qu’allait provoquer cette initiative.

  • Saints Gervais et Protais

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    Saint Ambroise encadré des saints Gervais et Protais, dans la crypte de la basilique Saint-Ambroise de Milan.

    La fête de ces martyrs a été supplantée en 1738 par celle de sainte Julienne Falconieri. Il n’en reste qu’une « mémoire », alors qu’elle a une messe propre.

    La découverte des reliques des deux saints fut un grand événement à Milan en 386. La ville était alors la capitale de l’empire romain d’Occident. L’évêque était saint Ambroise. Il devait consacrer une nouvelle basilique, mais se désolait de ne pas avoir de reliques de martyrs de Milan. Il eut une inspiration divine qui le fit creuser dans la basilique des saints Félix et Nabor (qui étaient des martyrs venus de Maurétanie), et le 17 juin il découvrit les corps de saint Gervais et de saint Protais. Il le raconte avec une sobriété digne d’un rapport préfectoral dans une lettre à sa sœur :

    « Lorsqu’en effet je m’occupais de dédier la basilique que vous savez, beaucoup se mirent à m’interpeller d’une seule voix, disant : Dédie-la comme la basilique Romaine. Je répondis : Je le ferai, si je trouve des reliques de martyrs. Et aussitôt m’envahit comme l’ardeur de quelque présage. Qu’ajouterai-je ? Le Seigneur a donné sa grâce. Malgré la crainte des clercs eux-mêmes, j’ordonnai de creuser la terre au lieu qui est devant la balustrade des saints Félix et Nabor. Je trouvai les signes voulus : on amena même des possédés auxquels nous devions imposer les mains, et il arriva qu’à la première apparition des saints martyrs, lorsque nous gardions encore le silence, une femme d’entre eux fut saisie et renversée à terre devant le saint tombeau. Nous y trouvâmes deux hommes d’une grandeur étonnante, comme dans les temps anciens, tous les ossements entiers, quantité de sang. Il y eut grand concours de peuple durant ces deux jours. A quoi bon les détails ? Les saints corps dans leur intégrité, disposés comme il était convenable, nous les avons transportés sur le soir à la basilique de Fausta ; là, veille toute la nuit, imposition des mains. Le jour suivant, translation à la basilique qu’ils appellent Ambrosienne ; pendant le trajet, guérison d’un aveugle. »

    Les faits se déroulèrent en présence du peuple de Milan, de l’empereur en personne, et de saint Augustin qui les évoqua deux fois. Une fois largement dans ses Confessions :

    « Alors toi, dans une vision, tu montras à l’évêque où étaient cachés les corps des martyrs Gervais et Protais, que tu avais, durant un si grand nombre d’années, conservés sans corruption dans le trésor de ton secret, pour les montrer au monde en temps opportun. Quand le lieu fut découvert et débarrassé des décombres, tandis que les corps saints, avec l’honneur convenable, étaient transportés en grand triomphe à la basilique ambrosienne, les possédés furent guéris, et, qui plus est, par leur bouche les démons confessaient ce qu’ils sont. Un homme qui depuis de longues années était aveugle, et que tous en ville connaissaient, apprit le motif de ces cris insolites du peuple en fête ; aussitôt il se leva d’un bond et pria celui qui le conduisait de le mener près du cercueil. Y étant arrivé, il obtint de faire toucher un linge aux corps de ceux dont la sainte mort fut précieuse, Seigneur, devant toi, et, ayant appliqué le linge sur ses yeux, il recouvra subitement la vue. »

    Ambroise avait employé le mot « præsagium », sans préciser. Augustin parle de « visum », vision. Quand il évoque les faits plus tard dans La Cité de Dieu, il dit que ce fut « révélé dans un songe » (per somnium revelata). L’hagiographie développera la chose et montrera Ambroise voyant en songe les deux martyrs qui lui indiquent où se trouvent leurs corps. Conformément à l’hagiographie orientale qui connaît nombre de découvertes selon ce schéma, mais dont c’est le premier exemple en Occident.

  • La barbarie russe

    La chaîne Soyouz TV retransmettait ce matin la divine liturgie depuis l’« église sur le sang » de Iekaterinbourg, église mémorial du martyre de la famille impériale, à l’occasion de la fête de « tous les saints qui ont brillé sur la terre de Russie ».

    Voici un petit exemple de la « barbarie russe » dont on nous rebat les oreilles : à partir de 1h02’03, l’Hymne des Chérubins. Ouvrez vos oreilles (et vos yeux). Il est suivi d’une ordination sacerdotale, avant que reprenne le cours de la liturgie.

  • 3e dimanche après la Pentecôte

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    Catacombe de Priscille, Rome, IIIe siècle.

    L’une des deux paraboles de l’évangile de ce dimanche est celle de la brebis perdue et retrouvée. Saint Ambroise l’évoque à la fin de son commentaire du psaume 118, car le 176e et dernier verset du psaume dit :

    Erravi sicut ovis quæ periit : quære servum tuum, quia mandata tua non sum oblitus.

    J’errais comme une brebis qui s’est perdue, cherche ton serviteur, car je n’ai pas oublié tes commandements.

    Viens, Seigneur Jésus, cherche ton serviteur ; cherche ta brebis fatiguée. Elle s’est égarée pendant que tu tardais, toi qui résides sur les montagnes (psaume 121). Laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'est égarée. Viens, sans te faire aider, sans te faire annoncer ; c'est toi maintenant que j'attends. Ne prends pas de fouet, prends ton Amour ; viens avec la douceur de ton Esprit. N’hésite pas à laisser tes quatre-vingt-dix-neuf brebis : dans les montagnes (du ciel) les loups rapaces ne pouvant les attaquer ; une seule fois le serpent a pu nuire dans le paradis : sa proie qu’il y trouva une fois il ne l’y trouve plus depuis qu’Adam fut chassé de là. Viens à moi qui supporte les attaques des loups. Viens à moi qui me suis égaré loin des brebis d’en-haut ; car tu m'avais mis là-haut moi aussi, mais les loups de la nuit m'ont fait quitter tes bergeries. Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi ! Celui que tu cherches, tu peux le trouver, celui que tu trouves, daigne le relever, et celui que tu relèves, pose-le sur tes épaules. Ce fardeau de ton Amour n'est jamais trop lourd pour toi...

    Viens à moi, qui me suis égaré loin des troupeaux d'en haut, Viens donc, Seigneur, car s'il est vrai que j'erre, je n'ai pas oublié ton commandement, et je garde l'espoir du remède. Viens, Seigneur, tu es seul à pouvoir encore appeler ta brebis perdue, et les autres que tu vas laisser, tu ne les attristeras pas, elles se réjouiront, elles aussi, du retour du pécheur. Trouve-moi, prends-moi, emporte-moi : pour le médecin, il y a encore en moi un espoir de guérison.

    Viens ! Tu feras le salut sur la terre et la joie dans le ciel.  Prends-moi dans cette chair qui, en Adam, tomba. Reçois-moi, non de Sara, mais de Marie : il faut que tu me reçoives d’une Vierge pure, et même d’une Vierge exemptée, par grâce, de toute tache de péché.

  • Saint Grégoire Barbarigo

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    Extrait du discours de Jean XXIII lors de la canonisation de saint Grégoire Barbarigo, le 26 mai 1960.

    Le soin que Barbarigo apportait à la parfaite préparation ecclésiastique de ses prêtres profitait avant tout à la glorieuse Université de Padoue, ce qui nous fait comprendre la place qu'il occupait dans la défense et la diffusion de la vraie culture, pour laquelle il est encore le seul à se distinguer. Et cela aussi était de la charité : une charité exquise, qui fournissait à l'Église et à l'humanité des trésors éternels de l'esprit.

    Les biographies soulignent à juste titre cet aspect le plus intéressant de sa personnalité, mais nous ne pourrions pas les suivre dans l'énumération de ses mérites. Il suffit de penser à ce qu'il fit pour doter la bibliothèque du Séminaire d'ouvrages précieux, qu'il avait fait rechercher en Europe par des personnes de confiance avec une libéralité princière ; pour fonder une imprimerie bien équipée - ce qui était admirable à son époque - en la dotant de machines et de caractères rares ; pour établir des bibliothèques, et enfin des pensionnats pour les jeunes gens de bonne famille et les gens du peuple. Le développement de l'étude des langues et des sciences mathématiques est également mentionné à juste titre, de sorte qu'à partir de ce moment-là commence une magnifique floraison de savants et de scientifiques qui honorent les lettres et la culture italiennes et européennes de l'époque.

    Il ne s'agissait pas pour lui d’une vague reconnaissance humaine ou d'un exercice intellectuel froid, mais d'une recherche vivante de relations humaines pour la diffusion de la vérité, dans un effort continu d'apostolat authentique. En introduisant dans sa typographie les polices de caractères orientales les plus diverses et les plus coûteuses, il pensait, en bon Vénitien, expert des routes maritimes, à établir des relations culturelles entre les peuples d'Europe et d'Orient, avec un regard attentif au rapprochement et à l'union religieuse de ces populations séparées de Rome.

    Cette dernière touche de la figure accomplie de Barbarigo nous fait maintenant comprendre pleinement sa grandeur, sur laquelle résonne la profondeur de la parole de Dieu : Neminem enim diligit Deus, nisi eum qui cum sapientia inhabitat. Est enim haec peciosior sole et super omnem dispositionem stellarum, luci comparata invenitur prior.... « Car Dieu n'aime personne d'autre que celui qui habite avec la sagesse. Car elle est plus belle que le soleil et surpasse tout ordre d'étoiles, et comparée à la lumière, elle la précède. » (Sagesse, 7,28-29.)

  • Dans le Wisconsin

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    L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre annonce qu’il a acheté un ancien couvent franciscain dans le diocèse de Milwaukee.

    C’est, comme on peut le voir, un très grand bâtiment (classé), en très bon état, dans un cadre très agréable et un parc de 100 ha. Il va devenir le « Centre de retraites du Sacré Cœur ».

    L’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre remercie chaleureusement l’archevêque de Milwaukee, Mgr Listecki, qui a donné sa bénédiction.

    On se souvient que Mgr Listecki avait réagi au motu proprio Traditionis Custodes en disant que rien ne changeait dans le diocèse, et qu’il demandait seulement aux prêtres qui célèbrent la messe traditionnelle de bien vouloir lui faire savoir par écrit qu’ils souhaitaient continuer de le faire.

    Il était temps, sans doute, que l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre achète ce couvent en accord avec le diocèse, car Mgr Listecki aura 75 ans l’an prochain…

  • Un exemple

    La postcommunion de la fête du Sacré Cœur :

    Prǽbeant nobis, Dómine Jesu, divínum tua sancta fervórem : quo dulcíssimi Cordis tui suavitáte percépta ; discámus terréna despícere, et amáre cæléstia.

    Que vos saints mystères, Seigneur Jésus, produisent en nous une ferveur divine qui nous fasse goûter la suavité de votre Cœur très doux et nous apprenne à mépriser ce qui est terrestre pour n’aimer que les biens du ciel.

    L’antithèse « terréna despícere, et amáre cæléstia » se rencontre souvent dans la liturgie traditionnelle, car elle résume tout un pan de la spiritualité chrétienne authentique, celle de la Sainte Ecriture, des pères, de la tradition. Elle a été entièrement et sévèrement bannie de la néo-liturgie, parce qu’elle ne « tenait pas compte de la mentalité moderne et des directives de Vatican II », selon Dom Antoine Dumas, le fabricant en chef des oraisons de la néo-liturgie.

    Tel est l’une des raisons pour lesquelles la néo-liturgie n’est plus catholique, et si c’est vraiment là « l’unique expression de la lex orandi du rite romain », comme l’édicte le pape, alors ce « rite romain » n’est plus un rite catholique.

    Il me vient tout à coup à l’idée que l’origine de la révolution liturgique, dans les textes de Vatican II, n’est pas la Constitution sur la liturgie Sacrosanctum Concilium, mais la « Constitution pastorale » Gaudium et Spes. Car dans la Constitution sur la liturgie il n’y a rien, en dehors de quelques détails (comme le pitoyable éparpillement des psaumes sur quatre semaines) qui corresponde à ce que l’on voit dans la néo-liturgie, alors que c’est dans Gaudium et Spes qu’on voit l’Eglise s’extasier devant l’homme moderne. Ce qui a été souligné par Paul VI dans son discours de clôture :

    Un courant d’affection et d’admiration a débordé du Concile sur le monde humain moderne. Des erreurs ont été dénoncées. Oui, parce que c’est l’exigence de la charité comme de la vérité mais, à l’adresse des personnes, il n’y eut que rappel, respect et amour. Au lieu de diagnostics déprimants, des remèdes encourageants ; au lieu de présages funestes, des messages de confiance sont partis du Concile vers le monde contemporain : ses valeurs ont été non seulement respectées, mais honorées ; ses efforts soutenus, ses aspirations purifiées et bénies.

    Voilà pourquoi il fallait bannir « terena despicere », et avec ce principe de saine prophylaxie spirituelle tourner le dos à toute la tradition de l’Eglise.

    N.B. Je constate que de nombreuses personnes, y compris des connaisseurs de la liturgie, continuent de parler de "forme ordinaire" et de "forme extraordinaire". Pourtant cette distinction a été supprimée par le pape il y a près de deux ans maintenant. Si les livres de Paul VI sont "l'unique expression de la lex orandi du rite romain", c'est qu'il y a une forme unique. Je crois que certains n'ont pas compris la portée du diktat de François. Selon le pape (?), la liturgie traditionnelle n'est pas une expression du rite romain. Que chacun en tire les conclusions qu'il veut, mais qu'on cesse de parler de "forme extraordinaire" comme si c'était une expression officielle correspondant à un statut particulier.

  • Le Sacré Cœur

    Cogitatiónes Cordis ejus in generatióne et generatiónem : ut éruat a morte ánimas eórum et alat eos in fame.
    Exsultáte, justi, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    L’introït emprunte son antienne aux versets 11 et 19 du psaume 32. « Les desseins de son Cœur passent d’âge en âge pour arracher les âmes à la mort et soutenir leur vie durant la famine ».

    Suit le premier verset du même psaume : « O justes, chantez au Seigneur, car c’est à ceux qui sont bons que convient sa louange ».

    La magnifique préparation du plan de la rédemption à travers les longs siècles qui l’ont précédée, puis les dix-neuf qui maintenant la réalisent, l’étendant à tous les âges et à tous les peuples, chantent comme un hymne de gloire au Cœur de Dieu qui fut le grand artisan de cette généreuse et gratuite réparation du genre humain.

    Parmi les multiples aspects de cette rédemption, le Psalmiste en met ici deux surtout en évidence, dans lesquels resplendit d’une façon spéciale l’excès du divin amour. Ce sont : la délivrance de l’homme de la mort éternelle grâce à la mort de Jésus, et l’institution de la divine Eucharistie.

    Bienheureux cardinal Schuster

    Cette messe date de 1929. Pour la mélodie de l’introït, on prit d’abord le début de celui du mardi de la première semaine de carême (Domine refugium), puis, sur « et progenie », la deuxième incise de celui du 4e dimanche de carême : Laetare, suivie de la dernière phrase de ce même introït.

    Le résultat est bizarre. Cela commence comme une calme confidence, et tout à coup, pour finir la phrase, on a l’épanchement de la joie débordante de l’introït Laetare, qui se poursuit jusqu’à la fin triomphale, ce que le texte ne dit pas du tout.

    Voici un document historique. Cet introït chanté façon brut de décoffrage (ce qui évite de se demander s’il faut se laisser aller à la joie qui n’est pas dans le texte ou plier la mélodie à l’aspect intérieur du texte), par la « Maîtrise de la cathédrale de Soissons ». Ici il ne s’agit pas de la maîtrise d’enfants, mais de séminaristes, sous la direction du maître de chapelle l’abbé Henri Doyen, qui publia pas moins de douze 45 tours de grégorien en 1936 pour inciter à la création de maîtrises grégoriennes « partout en France ».... (Louis Vierne lui dédia la deuxième pièce de son Triptyque : « à mon cher élève et ami l'abbé Henri Doyen, en souvenir de sa première messe, dite à Notre-Dame de Paris, le dimanche 20 avril 1930, jour de Pâques ».)


    podcast

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  • De la férie

    Aujourd’hui on fait mémoire des saints martyrs Guy, Modeste et Crescence.

    La dernière notice du martyrologe concerne sainte Germaine de Pibrac.

    Voici les éléments du vitrail qui lui est consacré en la cathédrale de Rodez, avec les explications données sur ce site où l’on trouve d’autres représentations de la malheureuse et bienheureuse bergère.

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    Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient en souriant comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle le traversa.

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    Germaine garde les brebis dans la nature où elle peut réciter le chapelet.

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    Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses.

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    Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara et jamais les loups n'attaquèrent le troupeau.

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    La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer des jeunes filles vêtues de blanc.

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    Mort de Germaine âgée de 22 ans.

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    En 1644, en creusant une fosse, le sacristain tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.

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    Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnés de plusieurs miracles.