Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

3e dimanche après la Pentecôte

Screen-Shot-2021-04-27-at-07.53.32.jpg

Catacombe de Priscille, Rome, IIIe siècle.

L’une des deux paraboles de l’évangile de ce dimanche est celle de la brebis perdue et retrouvée. Saint Ambroise l’évoque à la fin de son commentaire du psaume 118, car le 176e et dernier verset du psaume dit :

Erravi sicut ovis quæ periit : quære servum tuum, quia mandata tua non sum oblitus.

J’errais comme une brebis qui s’est perdue, cherche ton serviteur, car je n’ai pas oublié tes commandements.

Viens, Seigneur Jésus, cherche ton serviteur ; cherche ta brebis fatiguée. Elle s’est égarée pendant que tu tardais, toi qui résides sur les montagnes (psaume 121). Laisse donc les quatre-vingt-dix-neuf autres qui sont tiennes et viens chercher l'unique qui s'est égarée. Viens, sans te faire aider, sans te faire annoncer ; c'est toi maintenant que j'attends. Ne prends pas de fouet, prends ton Amour ; viens avec la douceur de ton Esprit. N’hésite pas à laisser tes quatre-vingt-dix-neuf brebis : dans les montagnes (du ciel) les loups rapaces ne pouvant les attaquer ; une seule fois le serpent a pu nuire dans le paradis : sa proie qu’il y trouva une fois il ne l’y trouve plus depuis qu’Adam fut chassé de là. Viens à moi qui supporte les attaques des loups. Viens à moi qui me suis égaré loin des brebis d’en-haut ; car tu m'avais mis là-haut moi aussi, mais les loups de la nuit m'ont fait quitter tes bergeries. Cherche-moi, Seigneur, puisque ma prière te cherche. Cherche-moi, trouve-moi, relève-moi, porte-moi ! Celui que tu cherches, tu peux le trouver, celui que tu trouves, daigne le relever, et celui que tu relèves, pose-le sur tes épaules. Ce fardeau de ton Amour n'est jamais trop lourd pour toi...

Viens à moi, qui me suis égaré loin des troupeaux d'en haut, Viens donc, Seigneur, car s'il est vrai que j'erre, je n'ai pas oublié ton commandement, et je garde l'espoir du remède. Viens, Seigneur, tu es seul à pouvoir encore appeler ta brebis perdue, et les autres que tu vas laisser, tu ne les attristeras pas, elles se réjouiront, elles aussi, du retour du pécheur. Trouve-moi, prends-moi, emporte-moi : pour le médecin, il y a encore en moi un espoir de guérison.

Viens ! Tu feras le salut sur la terre et la joie dans le ciel.  Prends-moi dans cette chair qui, en Adam, tomba. Reçois-moi, non de Sara, mais de Marie : il faut que tu me reçoives d’une Vierge pure, et même d’une Vierge exemptée, par grâce, de toute tache de péché.

Les commentaires sont fermés.