Aujourd’hui on fait mémoire des saints martyrs Guy, Modeste et Crescence.
La dernière notice du martyrologe concerne sainte Germaine de Pibrac.
Voici les éléments du vitrail qui lui est consacré en la cathédrale de Rodez, avec les explications données sur ce site où l’on trouve d’autres représentations de la malheureuse et bienheureuse bergère.
Un jour que le ruisseau était en crue, des paysans qui la voyaient venir se demandaient en souriant comment elle ferait pour passer. Les eaux s’ouvrirent devant elle et elle le traversa.
Germaine garde les brebis dans la nature où elle peut réciter le chapelet.
Un jour, sa marâtre l'accusa de voler du pain. Elle la poursuivit afin de la frapper et de la confondre. Quand celle-ci rattrapa Germaine et lui fit ouvrir son tablier, à la place du pain qu'elle pensait y trouver s'étalait une brassée de roses.
Elle plantait sa quenouille en terre et la quenouille gardait les moutons ; jamais une brebis ne s'égara et jamais les loups n'attaquèrent le troupeau.
La nuit de sa mort, on raconte que deux religieux en route pour Pibrac à la nuit tombée, virent passer des jeunes filles vêtues de blanc.
Mort de Germaine âgée de 22 ans.
En 1644, en creusant une fosse, le sacristain tomba sur un corps enseveli dont la fraîcheur le stupéfia. Même les fleurs que la morte tenait étaient à peine fanées.
Sa dépouille subit encore de nombreuses pérégrinations accompagnés de plusieurs miracles.
Commentaires
Merci de nous permettre de revenir facilement sur la précédente évocation de cette modeste sainte (1579-1601) et de donner ainsi un accès facile à Ingres et à Veuillot pour leur interprétation de la sainte canonisée par Pie IX.
Beaucoup de tableaux, statues, vitraux dans sa région ne masquent pas son infirmité (à la main) qui concourt à sa vertu de patience.
Ma Sainte favorite. Je suis allée dans sa demeure à Pibrac, il y avait une lueur étrange et bienveillante sous l'escalier où elle dormait autrefois avec ses moutons.