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Justice - Page 2

  • Justice espagnole

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    Lors des dernières élections régionales espagnoles, le parti Vox avait fait scandale en placardant cette affiche : « Un MENA, 4.700 euros par mois, ta grand-mère, 426 euros de pension/mois »

    Un MENA, c’est un « mineur étranger non accompagné », dont on sait en Espagne comme en France que la plupart d’entre eux sont très largement majeurs.

    Le parquet avait ouvert une enquête pour « incitation à la haine » suite à plusieurs plaintes, dont une du gouvernement. Le ministre des Droits sociaux n’avait pas craint de dénoncer « une attaque contre les enfants les plus vulnérables de notre pays ». Sic.

    Or voici que la justice espagnole a osé donner raison au parti « d’extrême droite » contre toute la classe politico-médiatique. La pancarte s’inscrit dans « le cadre d’une légitime lutte idéologico-partisane dans le contexte d’une campagne électorale, lieu traditionnel d’excès verbaux de la part des acteurs politiques », dit le jugement. L’affiche peut « aussi s’interpréter comme un message électoral » critiquant le soutien public apporté à ces jeunes « qui, indépendamment de la véracité des chiffres cités, constituent un problème politique et social évident ».

  • Ubu enfoncé

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    Le procureur de Saint-Gaudens (avec ce regard fixe et vide qu’ont désormais la plupart des autorités), Christophe Amunzateguy :

    « J'ai saisi la division de lutte contre les crimes de haine de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre (OCLCH) qui travaillera en cosaisine avec la brigade de recherche de gendarmerie de Saint-Gaudens » dans le cadre de l'enquête préliminaire pour « provocation publique à la haine raciale » ouverte après l’opération de Génération identitaire dans les Pyrénées.

  • Bonne nouvelle

    Eric Zemmour, poursuivi pour « contestation de crime contre l’humanité », a été relaxé. Il avait osé dire sur CNews que Pétain avait sauvé les juifs français. A la barre, il avait déclaré : « Je tiens à répéter ce que j'ai dit, les chiffres parlent d'eux-mêmes : en France, 40% des Juifs étrangers qui ont été exterminés et 90% des Juifs français qui ont survécu. »

    Naturellement, la LICRA fait appel.

    Mais Jean-Marie Le Pen doit être jaloux, lui qui a été condamné plusieurs fois pour ce genre de propos tabous…

  • 1,5 million

    En novembre dernier, les militants américains pro-vie qui avaient prouvé, par caméras cachées, la réalité du trafic de tissus fœtaux, de membres de fœtus, et de fœtus entiers, par le Planning familial, avaient été condamnés pour de nombreux « délits ». Un juge de San Francisco vient de définir le montant de l’amende : 1,555 million de dollars. (Sans compter les frais d’avocats du Planning familial, qui dépassent ce montant.)

    Le Planning familial quant à lui n’est toujours pas condamné, pour des trafics tout aussi illicites qu’ignobles.

    Mais l’affaire n’est pas terminée.

  • Insulte allemande

    La cour d’appel provinciale de Karlsruhe a refusé d’extrader un ressortissant polonais poursuivi pour fraude en raison de ses « doutes quant à la garantie de l’indépendance de la justice polonaise » et du « droit à un procès équitable ».

    Elle a donc « révoqué le mandat d’arrêt et demandé aux autorités polonaises de plus amples informations sur les effets de la réforme judiciaire polonaise ».

    La cour ose ajouter qu’elle ne fait que se conformer à l’arrêt de la Cour de Justice européenne qui oblige les juridictions nationales à examiner la garantie d’un procès équitable en cas d’extradition...

    Les juristes constatent que c’est une première. Les magistrats allemands se transforment donc en militants politiques qui se permettent de juger et condamner le système judiciaire d’un pays voisin, membre de l’UE, et théoriquement ami…

  • Bien fait

    L’affreux Jacques Séguéla a été condamné (en appel) à verser à Jean-Marie Le Pen 4.000 € de dommages et intérêts, et 2.000 € de frais de justice, pour avoir traité le fondateur du Front national de « nazi ». (C’était il y a 5 ans…)

  • “Justice” politique

    Le tribunal correctionnel de Gap a condamné trois responsables de Génération identitaire à six mois de prison ferme, 2.000 euros d'amende et cinq ans de privation de droits civiques, civils et familiaux. Et l'association à 75.000 euros d’amende.

    Une condamnation aussi sévère ne peut que s’appuyer sur de graves motifs juridiques. On cherche donc quelles sont les lourdes infractions dont ces jeunes gens se sont rendus coupables.

    Eh bien… il n’y en a pas.

    Ils sont condamnés pour « activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ». Sic.

    Il s’agit de leur spectaculaire opération au col de l’Echelle, le 21 avril 2018, pour alerter sur ce point de passage de l’immigration clandestine. Il va de soi pour tout le monde qu’il s’agissait d’une opération symbolique, d’ailleurs remarquablement organisée, qui en aucun cas et en aucune manière n’était de nature à créer une quelconque confusion avec une opération de police.

    Du reste, le procureur de Gap, quelques jours plus tard, avait classé l’affaire, ne relevant « aucune infraction pénale susceptible d’être reprochée à l’encontre de quiconque ».

    Comment le procureur a-t-il changé d’avis au point de requérir les très lourdes peines que le très docile tribunal a avalisées ?

    C’est que le ministère de la Justice avait envoyé aux parquets, quelques jours plus tard, une circulaire rappelant à tous les procureurs l’existence d’infractions « visant les comportements hostiles à la circulation des migrants ». Sic.

    Donc le procureur a fait un virage à 180 degrés, bredouillant que l'infraction commise n'était pas simple à qualifier mais que finalement il s’agissait d’« activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l'esprit du public une confusion avec l'exercice d'une fonction publique ».

    Ce qui est un exemple frappant de l’indépendance de la justice, comme ils disent.

    Et aussi un exemple frappant d’injustice flagrante.

    Génération identitaire fait évidemment appel de ce jugement digne d’Ubu roi.

  • Macronie

    Le procureur de Nice déclare tranquillement qu’il a menti dans l’affaire Legay, pour ne pas embarrasser Macron avec des « divergences trop importantes », puisque le président avait affirmé le contraire de la vérité et que cela se voyait sur les vidéos.

    On se souvient que c’est lui qui avait confié l’enquête sur la charge de police injustifiée à la compagne du commissaire qui était en charge des opérations… (Au fait, les deux commissaire viennent d’être décorés par Castaner...)

    Dans une république normale, un procureur qui ment pour protéger le président de la République, ça ferait un scandale, et pour le moins le procureur serait destitué. Mais là on nous précise qu’il n’y aura pas de sanctions.

    Car il est normal de mentir pour protéger le président. C’est bien ce que nous avait annoncé Sibeth.

  • Vincent Lambert (encore) condamné à mort

    La Cour de cassation, sur ordre de Macron et de son valet Molins, a cassé l’arrêt de la cour d’appel de Paris. A priori le « Dr » Sanchez va donc pouvoir recommencer à tuer Vincent Lambert.

    Sauf si « la France » décide d’honorer sa parole et d’attendre les conclusions du comité des droits des personnes handicapées de l’ONU.

    C'est un crime d'Etat, qui en annonce beaucoup d'autres.

  • Le procureur de la culture de mort

    Lors de l’audience de la Cour de cassation, hier, le procureur général François Molins a sommé les magistrats de l’institution judiciaire suprême de casser l’arrêt de la cour d’appel qui avait ordonné la reprise de l’alimentation de Vincent Lambert.

    François Molins a été nommé en novembre dernier. Hier, c’était la première fois qu’il « montait à l’audience ». C’est dire l’importance que revêt pour lui (et pour l’Etat) cette affaire.

    M. Molins a solennellement demandé aux dix-neuf magistrats de la haute juridiction de casser, sans renvoi, c’est-à-dire sans nouvel examen, l’arrêt de la cour d’appel. Sinon, a-t-il prévenu « cela remettrait en cause notre ordonnancement juridique », sans parler de la « remise en question immédiate de la loi Leonetti ou de la loi sur l’interruption volontaire de grossesse ».

    Nous y voilà. L’euthanasie et l’avortement sont en danger si l’on permet à Vincent Lambert de vivre…

    L’assemblée plénière de la Cour de cassation donnera sa réponse vendredi : le jour de la fête du Sacré Cœur.