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Justice - Page 5

  • Bla bla bla

    Hier, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a déclaré :

    Je trouve que ce n'est pas normal que des établissements sécurisés comme des prisons se retrouvent sur internet. J’ai écrit à Google pour demander le floutage des prisons [sur Google Map] et je n’ai eu aucune réponse. Je les interpelle donc une nouvelle fois ce matin.

    Nicole Belloubet évoquait particulièrement la prison de Réau, d’où Redoine Faïd s’était évadé, et celle de Vendin-le-Vieil où il vient d’être incarcéré (alors que d’autres prisons, comme celles des Baumettes et de Bois-d’Arcy, sont floutées).

    Google a répondu que les photos venaient de divers fournisseurs extérieurs, qu’il leur demandait de se conformer à la loi en vigueur, et que les prisons seraient floutées en décembre.

    Parmi les fournisseurs indiqués par Google il y a l’IGN, l’Institut géographique national. Or, comme l’a constaté Fdesouche, et comme je viens encore de le vérifier, sur le Géoportail internet de l’IGN, dont toutes les pages sont ornées du logo de la République française, les prisons de Réau et de Vendin-le-Vieil sont visibles avec une meilleure définition que sur Google Maps…

  • Justice française

    Jean-Marie Le Pen a été mis en examen aujourd’hui pour « diffamation » pour avoir dit en 2009 sur RTL que « 90% des fait divers ont à leur origine soit un immigré soit une personne d'origine immigrée ».

    Suite à une plainte de SOS Racisme.

    Non, il paraît que ce n’est pas une blague…

    Et on ose critiquer d’hypothétiques atteintes à la liberté d’expression en Hongrie ou Dieu sait où…

     

    N.B. Je ne pensais même pas que ce fût possible. Le délai de prescription pour les délits de presse est de 3 mois. Vérification faite, il est toujours de trois mois. Sans doute est-ce parce que le propos est toujours sur internet... A moins que ce ne soit un crime contre l'humanité, donc imprescriptible..

  • Peine de mort

    L’affaire de Trappes est une nouvelle illustration de ce que je disais dans mon PS 2 sur François et la peine de mort.

    Un jeune homme fiché S (mais ce doit être très courant à Trappes) – et bien entendu « déséquilibré » a tué sa mère et sa sœur et grièvement blessé une passante à coups de couteau en criant Allahou Akbar, puis il s’est fait descendre par la police sur le pas de la porte.

    Dès qu’il y a meurtre avec suspicion de terrorisme islamique, la police abat le suspect.

    Le problème n’est pas seulement que la peine de mort est ainsi rétablie de façon hypocrite et illégitime. C’est qu’elle est exécutée avant le procès, empêchant ainsi qu’on sache vraiment ce qui s’est passé et pourquoi, sans parler des éventuelles ramifications.

    Le bon côté de la chose, évidemment, c’est que ça fait faire des économies à la justice. Du moins dans l’immédiat, car à long terme ce n’est pas sûr…

    Addendum

    Il n'y a toujours AUCUNE "grande conscience" médiatique (ni simple journaliste), à ma connaissance, pour trouver seulement étonnant que chaque fois l'islamiste se fasse tuer alors que la police a tous les moyens de le prendre vivant. Je trouve cela stupéfiant.

  • Quelle découverte !

    Le parquet de Toulouse annonce avoir diligenté une enquête pour "des faits susceptibles de constituer une incitation à la haine", après la diffusion d'un prêche en langue arabe d'un imam de Toulouse.

    1. Il s’agit de l’imam de la grande mosquée de Toulouse, qui vient d’être inaugurée avec tous les flonflons républicains. « Avec le lâcher de colombes, le mot «paix» restera comme le message principal de l’inauguration de la Grande Mosquée », etc.
    2. Cet imam s’appelle Mohamed Tataï, il est algérien et il prêche en France depuis 30 ans (toujours en arabe). Un certain nombre de ses prêches ont été traduits en français sur l’ancien site de la mosquée : sans surprise, l’imam prêche… l’islam, la oumma qui est la meilleure communauté et qui l’emportera sur les autres, le califat, il ne fait que citer le Coran et les hadiths.
    3. Le prêche que le préfet de Haute-Garonne a dénoncé auprès du parquet de Toulouse est une vidéo d’un site juif, Memri TV, donnant un extrait de prêche de l’imam Tataï. Ce prêche date de… l’année dernière. Il évoque la bataille finale au cours de laquelle les musulmans devront tuer les juifs. Il ne dit rien de plus que ce que disent les hadiths considérés comme les plus authentiques par les docteurs de l’islam.

    Une fois de plus on fait semblant de voir un propos d’un imam qui se serait radicalisé, alors qu’il s’agit d’une citation, ce qu’on se garde bien de dire. Car alors il faudrait interdire les recueils de hadiths. Lesquels ont tous un important chapitre sur le jihad, ce dont personne ne s’émeut. Et il faut bien sûr que ce soient les juifs qui soient concernés : quand les imams récitent les sourates qui demandent de tuer les chrétiens, personne ne trouve rien à redire.

    Et puis, de toute façon, il ne faut rien exagérer, comme l’explique savamment et pieusement La Maison de l’Islam :

    Screenshot-2018-6-29 Le Prophète (sur lui soit la paix) n'a jamais dit Combattez les juifs de telle sorte que si le juif s'[...].png

    Alors, ne nous emballons pas…

  • Vincent Lambert

    Une bonne nouvelle : les trois médecins experts nommés par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne pour réaliser un "tableau clinique" de Vincent Lambert se sont désistés. Alors que le tribunal administratif avait rejeté, le 6 juin, la demande de récusation de ces experts, déposée par les parents de Vincent Lambert, ils se récusent eux-mêmes…

    Ils écrivent :

    « Les trois experts n'ont aucun moyen de mettre de l'ordre dans cette procédure d'expertise et d'affirmer une autorité qui mettrait au pas ceux qui manient opprobre et dénigrement ou fausses vérités. Fort de constat, le collège d'experts ne peut que prendre acte qu'il n'a pas la stature pour résister à ces tentatives de manipulation et aux critiques diverses. »

    Dans ce courrier, où ils évoquent la « très grande confusion » autour de cette procédure, ils donnent une liste de personnalités aux compétences « irréprochables » qui pourraient être sollicitées et suggèrent que l'expertise soit réalisée dans un établissement spécialisé : un transfert qui a été systématiquement refusé par la justice depuis les débuts de la bataille judiciaire.

    « C'est exactement ce que réclament depuis des semaines les parents de Vincent », a réagi Me Jean Paillot.

  • Vendeur de mort

    Ludwig Minelli, le fondateur de l’entreprise de « suicide assisté » Dignitas, était accusé de gagner trop d’argent avec son petit commerce et de verser des salaires disproportionnés. Car en Suisse le « suicide assisté » est autorisé à condition de n’avoir aucun « mobile égoïste ». Le procès était l’occasion de définir « à partir de quel montant on peut considérer qu’un honoraire s’apparente à un mobile égoïste », et de « déterminer si le fonctionnement de Dignitas est conforme à la loi ».

    Mais le juge a considéré que les montants du financement des différentes activités de l’organisation étaient « acceptables », et les salaires de MInelli « pas excessifs au regard de sa fonction de chef ». Quant à l’Allemande qui a donné 100.000 francs pour son euthanasie, « rien ne permet de prouver que Ludwig Minelli ait agi en vue d’obtenir ce don ». En conclusion : « Ce n’est pas à l’accusé de démontrer qu’il a agi par altruisme (sic), c’est à l’accusation de prouver qu’il était poussé par des mobiles égoïstes prédominants ».

    Minelli était donc poursuivi à tort, et l’Etat va rembourser les 135.000 francs de ses frais d’avocat, et lui donner 500 francs à titre de réparation…

  • Coup double

    La Cour suprême des Etats-Unis a pris hier deux décisions allant dans le bon sens.

    En ce qui concerne l’adolescente mexicaine entrée illégalement sur le territoire américain pour se faire avorter, la Cour a annulé l’arrêt de la cour d’appel fédérale qui lui permettait d’avorter. Cet arrêt était du 24 octobre. La jeune fille avait avorté le lendemain matin, ce qui avait court-circuité l’action du ministère de la Justice. (La décision de la Cour suprême est « per Curiam », donc anonyme et a priori unanime.)

    Dans l’interminable procès du pâtissier qui en 2012 avait refusé de confectionner un gâteau pour une paire d’invertis militants, la Cour suprême donne raison au pâtissier, et c’est une grosse surprise, par 7 voix contre 2. C’est le juge Kennedy, dont on ne sait jamais de quel côté il va pencher, qui s’est exprimé au nom de la majorité. Il a souligné que la loi et la Constitution peuvent, et en certains cas doivent, protéger les personnes et les couples gays dans l’exercice de leurs droits civils », mais que « les objections religieuses et philosophiques au mariage gay sont des opinions protégées (« protected views ») et en certains cas des formes d’expression protégées ». Or la Commission des droits civiques a fait preuve d’hostilité envers les convictions du boulanger en le condamnant et en lui demandant de suivre une formation contre les discriminations. Quant à savoir si une entreprise commerciale peut ou non refuser de servir des gays, la Cour suprême dit qu’il faut attendre « une élaboration ultérieure ».

    Ce second arrêt est d’une grande importance. Les militants LGBT se sont aussitôt inquiétés de son impact sur les législations en cours dans plusieurs Etats pour permettre aux agences d’adoption de refuser aux paires d’invertis d’adopter des enfants…

  • Alfie Evans

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    Les trois juges d’appel ont confirmé hier soir la décision énoncée par « Justice Anthony Hayden » à son dernier jour, semble-t-il, à la section famille de la Cour suprême. On ne critique pas, et à plus forte raison on n’annule pas, un jugement d’un juge de la Cour suprême, surtout quand il est un porte-parole du lobby LGBT.

    Bref, les parents d’Alfie n’ont pas le droit de le transférer en Italie, bien que le gouvernement italien lui ait conféré la nationalité italienne et qu’un hélicoptère sanitaire de l’armée italienne se tenait prêt pour l’évacuation tandis qu’un avion était prêt à décoller de Rome. Tout au plus les juges concèdent-ils que les parents d’Alfie pourraient éventuellement emmener l’enfant chez eux, si les médecins le permettent. Mais pour l’heure les médecins ne le permettent pas.

    Ces médecins qui ont osé, il faut le dire parce que cela prouve leur mauvaise foi, affirmé devant les juges à l’audience d’hier qu’ils n’avaient jamais dit que l’enfant mourrait aussitôt après être débranché. Alors qu’on a la preuve qu’ils l’avaient dit. Sandro Magister cite le protocole qui avait été décidé : on installe soigneusement l’enfant sur les genoux des parents s’ils le désirent, on débranche l’enfant après lui avoir donné des médicaments « de confort », et « après que la mort aura été confirmée, la famille pourra le laver, l’habiller et passer du temps avec lui ». Ce qui ne se comprend évidemment que si la mort n’est qu’une question de minutes. (A 12h17 tout à l’heure cela faisait 62 heures qu’Alfie avait été débranché.)

    Sandro Magister souligne aussi que la présidente de l’hôpital romain du Bambino Gesù, Mariella Enoc, s’était rendue à Liverpool et que la direction de l’hôpital avait refusé de la recevoir… Elle a dit ce matin : « En de tels moments je crois que nous devons accepter ce que nous ne voulons pas accepter. Il y a une loi qui est plus forte que nous tous, et nous n’avons pas d’autre choix que d’attendre la mort de l’enfant. Je soupçonne que c’est le résultat d’une bataille idéologique et que la décision ne réponde pas strictement à des motifs juridiques. Je soupçonne qu’il y a une hostilité à l’encontre d’un hôpital du Vatican. Cette façon très rigide d’appliquer la loi montre qu’ils n’acceptent pas le dialogue, que nous n’avions pas initié en termes idéologiques à propos de la vie, mais en termes scientifiques à propos de la possibilité de soins. »

    Il est à noter aussi que, suite aux réactions passionnées que l’on imagine sur les réseaux sociaux, la police a annoncé qu’elle lisait toutes les réactions et qu’elle poursuivrait « les commentaires malveillants ou les comportements menaçants »…

    Car ce sont clairement les défenseurs de la vie et de la famille et du droit naturel qui sont les méchants, et les assassins et leurs protecteurs légaux qui sont les gentils…

    Cette affaire me conduit à deux réflexions :

    1. Les médecins de cet hôpital de Liverpool, comme ceux de l’hôpital de Reims (Vincent Lambert) se considèrent comme les propriétaires de leurs patients, avec droit de vie ou de mort – c’est-à-dire de mort – sans considération de l’autorité familiale, et en ce qui concerne Alfie de l’autorité de ses parents, qui sont, de droit naturel, et de bon sens, les seuls dépositaires de l’autorité. Et ils poussent leur folle dictature jusqu’à enfermer à clef leurs patients à tuer en attendant de pouvoir le faire.

    2. Nous avons aboli la peine de mort pour les criminels, mais nous avons donné aux juges le droit de condamner à mort des innocents…

    Il est clair que tout cela ne pourrait avoir lieu si l’on n’avait pas instauré le règne de la culture de mort impliquant le droit de tuer l’enfant dans le ventre de sa mère, puis toutes les aberrations de « genre » dont comme par hasard « Justice Anthony Hayden » est un militant et a été nommé pour cela juge des affaires familiales à la Cour suprême britannique…

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  • Vincent Lambert

    Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, saisi en urgence par la mère, un frère et une sœur de Vincent Lambert afin d’empêcher la mise à mort de ce dernier, a jugé qu’il était nécessaire, « pour statuer sur le bien-fondé de leur requête, d’avoir recours à une expertise qui devra déterminer si le tableau clinique que présente M. Vincent Lambert a évolué depuis 2014 ».

    Les experts auront un mois pour rendre leur rapport, à la suite de quoi le tribunal prendra sa décision.

    Pour le comité de soutien à Vincent Lambert c’est une « magnifique victoire ». D’autant qu’il y a eu effectivement une évolution du « tableau clinique » de Vincent Lambert depuis 2014 : « À l'évidence il a des relations, il suit les gens des yeux quand on l'appelle et il peut être rééduqué à re-manger par la bouche, ce qui n'était pas le cas en 2014 », souligne Me Jérôme Triomphe.

  • Un ministre de la Justice appelle à violer des droits…

    Propos d’Ayelet Shaked, ministre de la Justice d’Israël, à propos du projet de loi faisant officiellement d’Israël « l’Etat-nation du peuple juif » :

    Je pense que l’expression « judaïser la Galilée » n’est pas offensante. Nous avions l’habitude de parler ainsi. Ces dernières années nous avons arrêté de parler ainsi. Je pense que c’est légitime et ne viole pas les pleins droits des résidents arabes (sic) d’Israël.

    Il y a lieu de maintenir une majorité juive en Israël, même au prix d’une violation des droits. (…) L’Etat doit dire qu’il y a lieu de maintenir la majorité juive même si cela viole des droits.

    En ce qui concerne la Constitution il y a un avantage à la démocratie et cela doit être équilibré et il faut donner à la Cour suprême un autre outil constitutionnel qui donnera aussi du pouvoir au judaïsme. Dans nos lois il y a les valeurs universelles, les droits, déjà inscrits de façon très sérieuse. Mais les valeurs nationales et juives ne sont pas inscrites. Ces 20 dernières années, l’accent a été mis davantage sur les décisions concernant les valeurs universelles et moins sur le caractère juif de l’Etat. Cet instrument est un instrument que nous voulons donner à la Cour pour l’avenir.

    Il y a des lieux où le caractère juif d'Israël doit être maintenu, et cela peut parfois se faire au détriment de l'égalité.