Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 239

  • L’interdiction des décorations de Noël

    Selon une enquête réalisée par le cabinet Peninsula, 74% des patrons britanniques ont interdit les décorations de Noël dans leur entreprise.

    On pourrait croire que les patrons britanniques sont gagnés par l’idéologie « antiraciste », et qu’ils agissent ainsi par un respect mal placé envers leurs employés éventuellement musulmans. Mais pas du tout. Ils le font contraints et forcés, comme le souligne Peninsula : « Alors que les employeurs qui ont mis en place ces interdictions sont sceptiques et consternés par cette tendance, ils pensent qu’ils ont peu de choix en la matière à cause des risques de poursuites, et qu’ils doivent se protéger, protéger leur réputation et leur moyen de subsistance. »

    A cause des risques de poursuite. Pour des décorations de Noël.

    Cela s’appelle la dhimmitude. Et on y est désormais en plein. Avec cette énorme différence avec les pays musulmans qu’elle n’est même pas imposée par une législation islamique, mais par le politiquement correct occidental.

  • Le 31 décembre des musulmans

    Le CFCM estime que les conditions ne sont « pas réunies pour un déroulement normal du sacrifice rituel 2006 ». Il « redoute que son déroulement ne soit gravement perturbé et appelle chaque partie concernée à prendre la mesure de la situation et les conséquences qui peuvent en découler ».

    Le problème est que l’Aïd el Kébir tombe cette année le 31 décembre, et qu’il y a donc un risque de d’indisponibilité des médecins vétérinaires, des abattoirs, et des difficultés de mobilisation des forces de l’ordre… Il peut en résulter un surcoût allant jusqu’à 80 euros par mouton, là où on pourra l’abattre, se plaint le CFCM.

    Fouad Alaoui, vice-président du CFCM, va jusqu’à dénoncer « une volonté implicite de pousser les gens à ne pas faire le sacrifice »…

    Et voilà un exemple de l’islam religion d’Etat grâce à la création du CFCM. Alors que la République laïque devrait pour le moins faire la sourde oreille et laisser se débrouiller les sectateurs d’une religion étrangère qui vient perturber nos fêtes traditionnelles, le chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur fait savoir que « l’administration met en place un dialogue permanent pour arriver au maximum de solutions pratiques », et il ajoute : « Nous voudrions que les choses arrivent par la conciliation plutôt que par la réquisition. »

    Autrement dit, l’Etat est prêt à réquisitionner des vétérinaires et des abattoirs, en pleine fête du jour de l’an, pour permettre aux musulmans de massacrer leurs moutons. Le « dialogue » sur ce sujet est déjà une belle victoire de l’islam. La réquisition serait une victoire éclatante, et une incitation à l’escalade des revendications. Merci Sarkozy.

  • Le rapport Machelon en marche : pour l’islam

    En marge d’un colloque sur l’enseignement théologique universitaire de l’islam qui s’est tenu en fin de semaine dernière à Strasbourg, on a appris qu’une association de chercheurs s’est constituée pour lancer une initiative en vue de la création d’un établissement privé d’enseignement de théologie musulmane en Alsace.

    Cette démarche s’inscrit dans le cadre du rapport de Jean-Pierre Machelon sur la « laïcité » : la commission Machelon s’était prononcée pour une quasi-obligation des communes à construire des mosquées, et (notamment) en faveur d’une reconnaissance du culte musulman en Alsace-Moselle, au même titre que les cultes protestants, catholique et israélite.

    Le chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur a exprimé son soutien à cette initiative. Ou plutôt le soutien de Sarkozy, car par lui-même il n’a pas à soutenir quoi que ce soit. On a sorti l’islam des caves en construisant des mosquées. Il faut de même sortir l’islam « des caves et des garages de l’esprit »…

    On remarque qu’on en est à prétendre traduire dans les faits le rapport Machelon, alors qu’il ne s’agit que d’un rapport ouvrant des pistes pour des modifications législatives qui n’ont pas encore fait l’objet du moindre début de projet.

    On constate aussi que le « colloque » était organisé par le CNRS, l’Université Robert Schuman (Strasbourg III) et la Faculté de théologie catholique… Autrement dit c’était un colloque de promotion de l’islam organisé par l’Etat laïque et des institutions catholiques.

    L’association qui porte le projet d’établissement supérieur d’enseignement de la théologie islamique est présidée par Francis Messner, directeur de recherche au CNRS (spécialiste du « droit comparé des religions »…) et membre de la commission Machelon.

  • Effet de mode…

    Le projet de grande mosquée a été signé à Gennevilliers. Les travaux débuteront le 20 janvier : plus de 4000 m2 en plein cœur de la ville, qui compte 42.000 habitants, dont… 15 à 17.000 musulmans, selon l’association Ennour qui pilote le projet.

    Les démarches ont commencé en 1995. A l’époque, explique le représentant d’Ennour, « nous nous sommes retrouvés face à un refus de la municipalité, notamment sur le point du financement, car ce n’était pas de sa compétence ». Autrement dit, la loi de 1905 ne le permettait pas. Mais la « réflexion » a continué, et peu à peu la municipalité « a aussi senti ce besoin », notamment à cause de… « ce désordre au sein de la ville, voyant tous ces locaux transformés en salles de prière »… Et puis « les mentalités ont évolué, avec ce que j’appelle personnellement l’effet de mode des mosquées »… Finalement, « cette volonté d’intégrer une mosquée dans le paysage de la ville est venue aussi avec l’actualité nationale, les questions de laïcité, de l’islam en France »…

    Voilà une belle illustration, quasiment naïve, du processus en cours. La « laïcité » faisait obstacle à la construction de mosquées. La même laïcité, claironnée et faisant l’objet d’une nouvelle loi (contre le voile islamique à l’école), mais flanquée du CFCM et des innombrables déclarations sur l’islam qui doit sortir des caves, devient une incitation à la construction de mosquées. C’est l’effet de mode des mosquées. L’effet Sarkozy. Et comme dit le socialiste Glavany, « aujourd’hui être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France ».

    Finalement, la négociation a tourné autour de la… taille des minarets. Et il a été décidé qu’ils ne devraient pas dépasser… la tour de la mairie (15 mètres). Ce qui témoigne en effet d’un vrai respect pour la République laïque…

  • Benoît XVI en Turquie : les deux mensonges

    La presse a trouvé le moyen de nous fournir deux scoops sensationnels à propos de la visite du pape en Turquie. D’une part, Benoît XVI s’est prononcé pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, d’autre part il a prié dans une mosquée comme un musulman. Ce sont des faits doublement exceptionnels, car dans les deux cas Benoît XVI contredit radicalement ce que professait le cardinal Ratzinger. Et c’est tant mieux, ajoute-t-on, car ainsi il fait amende honorable après sa provocation antimusulmane de Ratisbonne, et il abandonne son opposition au grand mélange des religions.

    Ces deux scoops sont deux mensonges. Aussi énormes que le battage médiatique avec lequel ils sont mis en scène.

    Le pape n’a pas dit (à quelque moment que ce soit de son voyage) qu’il était favorable à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. C’est le Premier ministre turc Erdogan qui a dit que le pape lui a dit… Ce n’est pas du tout la même chose.

    Depuis quand la parole du Premier ministre turc est-elle parole d’évangile ? Surtout quand il est tellement évident que, au moment même où les autorités européennes commencent à tousser face à l’intransigeance turque sur Chypre, le gouvernement turc est prêt à utiliser n’importe quoi pour montrer qu’il a des alliés ?

    Cela dit, il ne serait pas impossible que le pape Benoît XVI n’ait pas, sur cette question, le même avis que le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Par exemple, qu’il soit sensible à l’argument des orthodoxes, et du gouvernement grec, qui sont favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, parce qu’ils pensent que ce serait une façon d’obliger les Turcs à respecter les droits des minorités, donc à garantir la présence chrétienne, et une possibilité de renouveau chrétien, en Turquie.

    Mais si le pape prenait cette position, il le dirait, il l’expliquerait. Il ne se contenterait pas de faire dire par un homme politique, musulman de surcroît, ce qu’est sa position. Tant que lui-même n’a rien dit, la plus élémentaire honnêteté consiste à constater qu’il n’a rien dit.

    La plus élémentaire honnêteté consiste aussi à reproduire ce que le pape a vraiment dit en ce qui concerne l’Europe.

    A l’issue de la liturgie célébrée par le patriarche Batholomée Ier, Benoît XVI a appelé les chrétiens à « renouveler la conscience de l’Europe dans ses racines, ses traditions et ses valeurs chrétiennes, et leur redonner une nouvelle vitalité ».

    Dans leur message commun, Benoît XVI et le patriarche Batholomée Ier ont demandé aux catholiques et aux orthodoxes d’« unir leurs efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes ».

    Voilà ce qu’a dit le pape sur l’Europe. Il n’y est pas question de la Turquie , sauf en creux : faire entrer en Europe des dizaines de millions de musulmans n’est pas forcément la bonne méthode pour revivifier les racines et les valeurs chrétiennes d’un continent déchristianisé…

    Enfin, on se souviendra de ce que le pape a répondu aux journalistes dans l’avion qui l’amenait en Turquie : c’est un pays « charnière entre l’Europe et l’Asie », par le fait que « le dialogue entre la raison européenne et la tradition musulmane est inscrit dans l’existence de la Turquie moderne ». Un pays charnière n’est pas un pays membre.

    Maintenant, la visite de la mosquée.

    Le pape a poliment accompagné l’imam, s’est arrêté avec lui et a acquiescé quand l’imam a suggéré un moment de méditation. Il ne s’est pas tourné vers La Mecque, il est resté à côté de l’imam, qui, lui, était en effet tourné vers La Mecque. Si cet imam, en visite à Rome, était conduit par le pape derrière l’autel de Saint-Pierre, dirait-on qu’il s’est tourné vers Jérusalem ?

    D’autre part, contrairement à ce qu’on prétend, le pape n’a pas adopté une des postures de la prière musulmane, et n’a fait aucun geste propre aux musulmans. Il avait les bras croisés sous la poitrine, et ce que l’on voyait, ce qui apparaissait de façon spectaculaire, c’était sa croix pectorale en or, qui brillait sous les illuminations de la mosquée. C’est la croix du Christ qui est entrée au centre de la mosquée symbole de l’islam turc.

  • Mgr Defois et Avicenne

    Nos amis du Salon Beige ont noté la présence de l’évêque de Lille lors de l’inauguration de l’Institut Avicenne des sciences humaines, à savoir l’université islamique de Lille, et ce qu’il a dit : « L’islam fait partie de nos racines européennes. J’aimerais que nous les recherchions ensemble, pour faire émerger une base philosophique commune. »

    Soulignons que Mgr Defois a prononcé cette énormité en faisant explicitement référence au fait que la première université islamique française (reconnue et soutenue comme telle par l’Etat) se réclame d’Avicenne.

    Il n’y a évidemment rien à « rechercher » ni à « faire émerger », pour la bonne raison que la « base philosophique commune » que croit pouvoir évoquer Mgr Defois n’est rien d’autre que la philosophie d’Aristote, dont Avicenne fut un commentateur.

    Or Aristote était européen. C’est lui qui fait partie de nos racines européennes.

    En revanche Avicenne est né, a vécu, et est mort, dans le pays appelé aujourd’hui Iran. Par Avicenne, une partie de la philosophie musulmane chiite a peut-être des racines européennes, mais ce n’est certainement pas par Avicenne que l’islam peut faire partie des racines européennes.

    Mgr Defois confond sans doute Avicenne et Averroès, qui eut en effet une certaine influence en Occident. Mais cela ne changerait rien à l’absurdité de son propos, puisque Averroès, quant à lui (qui était un Arabe de Cordoue), est considéré comme un renégat de l’islam depuis toujours (il l’était dès son vivant), et qu’il est tout simplement inconnu dans les pays d’islam.

  • La Roumanie en route vers l’Union européenne…

    Le Conseil roumain anti-discrimination (CNCD) appelle le ministère de l'Education à « respecter le caractère laïque de l'Etat et l'autonomie des cultes, et assurer la liberté religieuse, de conscience et de convictions de tous les élèves ». Concrètement, il invite le ministère à demander aux directeurs d'écoles d'« afficher les symboles religieux uniquement pendant les cours de religion ou dans les espaces spécialement destinés à l'instruction religieuse ».

    Ces « recommandations » font suite à une plainte déposée par un professeur de philosophie, selon lequel la présence de symboles chrétiens dans les classes et les halls de l'école représente une « forme de discrimination envers les élèves agnostiques ou appartenant à une autre confession ». Cette plainte s'inscrit dans une campagne lancée par le lobby "Solidarité pour la liberté de conscience", qui dénonce les messes célébrées dans les écoles, notamment à l'occasion de la rentrée, ainsi que le « caractère quasi-obligatoire » du catéchisme dans le cursus scolaire.

    Bref, la Roumanie va intégrer l’Union européenne, et elle s’aligne d’emblée sur le pays le plus laïciste de l’Union : la France, se faisant ainsi en outre le « bon élève » de la lutte contre les discriminations, ce qui conduira les autorités européennes des « droits de l’homme » à réclamer que les crucifix soient enlevés de salles de classe en Italie, en Allemagne, en Irlande, en Pologne, etc.

    Ce même jour, Jacques Chirac a annoncé devant le Congrès des maires de France que l'Observatoire national de la laïcité, qu’il avait promis en décembre 2003, serait installé dans les prochaines semaines. La loi sur la laïcité à l'école publique de mars 2004 « a permis de pacifier les tensions qui traversaient l'école », a déclaré Chirac. Mais « nous devons rester vigilants », et faire appliquer ce principe républicain dans les hôpitaux et les services publics. En fait il s’agit ici de limiter l’influence de l’islam. Mais le fait de vouloir contenir l’islam en dehors de l’école, de l’hôpital et des services publics, est une façon de verrouiller la laïcité anticatholique encore plus strictement, tandis qu’on favorise l’islam partout ailleurs…

  • Al Azhar à Lille

    L'institut musulman Avicenne des Sciences humaines (sic) de Lille ouvrira ses portes samedi prochain, fait savoir Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France (contrôlée par le Maroc).

    L'institut dispensera un enseignement supérieur en sciences humaines, avec un « intérêt tout particulier » pour la culture arabo-musulmane (histoire de l'islam contemporain, langue et civilisation arabe, droit, sociologie de l'islam...), dans le cadre d'un cursus LMD (licence-mastère-doctorat).

    Ainsi aura-t-on des diplômés en charia islamique, dûment estampillés par la République, sous couvert des « sciences humaines ». Mais où a-t-on vu que la charia islamique était humaine ? Et à quoi serviront des docteurs en charia, sinon à expliquer comment il faut l’appliquer dans les territoires musulmans en voie de constitution dans notre pays ?

    L'institut Avicenne abritera également, bien entendu, une « faculté de théologie ».

    Bref, c’est une université islamique qui se met en place en France. Avec l’aval officiel de la République laïque, totalement inconsciente de ce que cela représente.

  • Le sud-Thaïlandais va devenir islamiste

    Le nouveau « Premier ministre » thaïlandais, le général Surayud Chulanont, s’est rendu dans le sud du pays. Il a annoncé que la seule condition à l’ouverture de négociations avec les rebelles musulmans qui y mènent le jihad depuis trois ans était qu’ils ne revendiquent pas la partition du pays, mais une certaine autonomie. Il a précisé qu’il souhaitait que les musulmans puissent appliquer la charia islamique, « parce que la façon dont ils vivent au jour le jour est totalement différente de la nôtre ».

    Le général Premier ministre a été nommé par le général putschiste Sonthi Boonyaratglin, commandant en chef de l’armée de terre, qui a organisé le coup d’Etat à la mi-septembre. Je faisais alors remarquer que ce général était musulman, et qu'il avait été promu à la tête de l’armée par le Premier ministre Thaksin (qu’il a renversé), pour montrer qu’il n’y a pas de discrimination envers les musulmans. Je soulignais alors que ce n’était pas anecdotique.

    Il se confirme que les dirigeants militaires thaïlandais veulent abandonner à l’islamisme une partie du territoire du pays qu’ils sont censé défendre. Cela serait une formidable victoire de l’islam, qui enfoncerait ainsi de façon visible et institutionnelle la « ligne de fracture » du sud-est asiatique entre le monde musulman et le monde non musulman.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les chrétiens de la région, soumis partout à la violente pression de l’islam.

  • Le premier député musulman des Etats-Unis

    Keith Ellison est l’un des élus démocrates de la nouvelle majorité au Congrès américain. Il est le premier parlementaire noir du Minnesota, et il est surtout le premier élu musulman au Congrès. Il est né dans une famille catholique, et il est devenu musulman à 19 ans. Il y a dix ans, il était un sympathisant de la Nation de l’Islam, le mouvement noir extrémiste de Louis Farrakan. Il se dit aujourd’hui modéré et prêt à travailler avec tout le monde. Il a même reçu le soutien du Conseil national juif démocrate alors que son adversaire républicain est juif… Il est pour la construction de mosquées… et le « droit à l’avortement »…